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Archives de Tag: La BF15

Un changement de temps s’annonce. Et on s’en approche. Précipitation et précipitation. Les frimas s’accompagnent d’un trouble de la vision, isolant les choses les plus proches, et avalant le reste dans la grisaille.

Ritsue Mishima chez Pierre Marie Giraud à Bruxelles

Camera à La BF15 à Lyon

Olu Ogunnaike à gb agency à Paris

Le vent souffle où il veut par Hugo Pernet & Philippe Valentin chez Valentin à Paris

Gisèle Buthod-Garçon à la Galerie Avenir à Paris

Andrea Büttner chez Jan Mot à Bruxelles

Sophie Ko à la Galerie East à Strasbourg

base importée 2003Emmanuelle Castellan, Eyes shadows, 30 x 20 cm, huile sur toile, 2020 | Courtoisie de l’artiste

La cosmogonie andine la nomme ainsi. Et chaque culture célèbre la fertilité primordiale selon son propre imaginaire, inspirant tous les rites agraires. En 2010, se tient la conférence mondiale des peuples contre le changement climatique, à l’initiative du président bolivien, qui aboutira notamment à la rédaction de la Déclaration universelle des droits de la Terre-Mère. Elle formule la nécessité de respecter les équilibres des écosystèmes et la création de droits qui en résulte. Elle cible l’exploitation abusive de la nature par le système capitaliste, et manifeste une communauté indivisible et auto-régulée de tous les êtres qui la composent. Il s’agit de penser au-delà de la division entre elle et nous.

Tiphaine Calmettes par Émilie Renard à Bétonsalon à Paris

Pierre Unal-Brunet pour Mécènes du Sud Montpellier-Sète-Béziers à Marseillan

Kate Newby chez Art : Concept à Paris

Réclamer la terre par Daria de Beauvais au Palais de Tokyo à Paris

Alisha Wessler chez Tator à Lyon

Joseph Beuys par Luca Massimo Barbero au Palazzo Cini à Venise

Lucille Uhlrich à La BF15 à Lyon

419a8483-4b88-e5aa-b3e6-5a987a52a178Pierre Unal-Brunet, vue de l’exposition Maldormir sur une plage à Marseillan, 2022 | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Elise Ortiou-Campion

C’est avant tout un lieu où l’on revient. Son aise anime le retour. On y est bien. Tout y est conçu pour être au gîte, jusqu’à l’ultime brindille. Nid, terrier ou tanière, il répond à un besoin animal, et se distingue par des sophistications propres à chaque specimen.

Isamu Noguchi par WA Design Gallery à l’Atelier 13 Sévigné à Paris

Lucie Malbéqui à La BF15 à Lyon

Guillaume Pilet pour le Jour du feu à l’Institut Supérieur des Beaux-Arts à Besançon

Céramique : Mobilier à la Galerie Scène Ouverte à Paris

Looking in on me changing par Sarah Tritz à la Galerie Mansart à Paris

Chambre à soi par Anne-Laure Lestage à Julio à Paris

Louis Fratino à Ciaccia Levi à Paris

Louis Fratino, Naked You, 35.5 x 27.9 x 2.5 cm, huile sur toile, 2021 | Courtoisie de l’artiste et de la galerie Ciaccia Levi (Paris), crédit photographique Aurélie Mole

Il faut parfois se justifier de ne pas avoir été quelque part. Et ainsi affirmer être ailleurs. C’est justement l’étymologie latine de ce bel intitulé, qui en cinq lettres et trois syllabes, vaut pour moyen de défense. Encore faut-il être en suspicion. Dans une humeur sibylline, gisent des pièces à conviction.

Lisetta Carmi à la Galerie Ciaccia Levi à Paris

Flore Saunois à La BF15 à Lyon

Shannon Cartier Lucy à la Galerie Hussenot à Paris

Lisa Duroux à la Galerie Tator à Lyon

Anne Laure Sacriste au Fonds M-ARCO | Le Box à Marseille

Gothic revival – A Gothic lounge par Emmanuelle Luciani au Pavillon Southway à Marseille

Owen Fu chez Balice Hertling à Paris

Anne Laure Sacriste, Sans titre, 20 x 27 cm, acrylique et huile sur panneau, non daté | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Jean-Christophe Lett

Un mécanisme physiologique permet à certains organismes vivants de suspendre leur activité pendant un moment, généralement inhospitalier. Ainsi sous l’effet du froid, de la sécheresse ou d’un éclairement insuffisant, la vie peut entrer dans une phase de sursis. C’est un sommeil plus ou moins éveillé qui s’installe, une hibernation sans saison, un hiver soudain. Avec optimisme, il est possible de l’interpréter comme un temps de gestation.

Hamish Pearch par Sans titre (2016) pour Manifesta 13 Marseille | Les Parallèles du Sud à Belsunce Projects à Marseille

SuperSalon par Claire Le Restif pour Paris Internationale à Paris

Océane Bruel par Perrine Lacroix à La BF15 à Lyon

Des choses vraies qui font semblant d’être des faux-semblants par Michel François au Centre Wallonie-Bruxelles à Paris

David Douard au Frac Ile-de-France / Le Plateau à Paris

Les vies minuscules par Cécile Debray pour le Festival ¡Viva Villa! et Manifesta 13 Marseille | Les Parallèles du Sud à la Collection Lambert à Avignon

Kapwani Kiwanga pour le Prix Marcel Duchamp 2020 au Centre Pompidou à Paris

b7330bf5-7882-499c-8999-809875e30a66Pauline Perplexe, Méfie toi du vent léger, 300 x 100 cm, matériaux divers, 2020 | Courtoisie des artistes, crédit photographique Jean-Christophe Lett

Fragment antique, il s’agit originellement d’un tesson de poterie utilisé pour écrire une note quelconque. Un post-it archaïque. L’élément est cassé avant qu’on y inscrive quoique ce soit. Support et contenu relèvent d’une même banalité. Le déchet revalorisé peut aussi être un bout de calcaire, ou tout autre truc qui nous passerait sous la main. Son étymologie puise dans la coquille d’huître, résidu ostréicole, et nous propulse vers l’ostracisme, vote athénien excluant un concitoyen par quelques simples traits gravés sur une surface minérale. Il est ainsi troublant d’envisager le pouvoir du mollusque bivalve, capable d’exprimer la sentence d’un bannissement politique.

Arnaud Vasseux aux Instants Chavirés à Montreuil

Parti·e·s hier avec Marcelle Alix à Cahn Contemporary à Bagnolet

Julien Dubuisson à La BF15 à Lyon

Ciprian Mureșan à la Galerie Hussenot à Paris

Tel qu’elles à la Galerie Béa-Ba à Marseille

Bâtisseurs chimériques par Frédéric Legros au Palais idéal du Facteur Cheval à Hauterives

David Casini à la Galerie Valeria Cetraro à Paris

91e1361f-c526-47aa-8664-336ba42ee150Simone Fattal, Lady in Waiting, 19.5 x 8 x 5.5 cm, grès émaillé, 2005 | Courtoisie Galerie Balice Hertling (Paris), crédit photographique François Doury

Art-O-Rama marque traditionnellement la rentrée sociale et commerciale de l’art en France, accompagnant le crépuscule de l’été par sa fougue marseillaise. Son édition physique devant être annulée, la foire rebondit avec diverses consolations qui contribuent au fort potentiel sympathie constitutif de son identité. Et son Salon immatériel se distingue des alternatives en ligne, en cela qu’il se retire d’emblée du champ visuel. L’initiative est futée, et fédère ainsi une quarantaine de participations. Parmi des projets plutôt caricaturaux, surgit une pièce sonore de quatre minutes signée par Claude Closky, fantasque et efficace guimauve textuelle dont le titre nous guide justement aujourd’hui vers tout l’inverse de l’ennui électronique.

Lynda Benglis chez Xavier Hufkens à Bruxelles

Colette Richarme à l’Espace Dominique Bagouet à Montpellier

Hugo Pernet à La BF15 à Lyon

Painting. A Permanent Challenge au Caixa Forum à Madrid

Denis Laget au Musée Estrine à Saint-Rémy-de-Provence

Lucio Fontana à la Galerie Karsten Greve à Paris

Miryam Haddad chez Art : Concept à Paris

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Lynda Benglis, Wonder Woman (détail), 124.5 x 50.8 x 40.6 cm, cast sparkles on handmade paper over chicken wire, 2016-17 | Courtoisie de l’artiste et de Xavier Hufkens (Bruxelles), crédit photographique HV-studio

Pour vivre, l’araignée façonne de subtiles pièges de soie. Les ancêtres de l’animal dans sa forme primitive, utilisaient ce fil pour la fabrication de cocon afin de protéger les œufs, ne tissant alors pas encore de toile. De la sauvegarde de sa progéniture à la capture de sa proie, l’évolution naturelle a dû générer de nouveaux schémas de confection. Dans le domaine du tissage, une étape déterminante consiste à assurer les préparatifs de tout ouvrage, avant d’entreprendre son exécution effective. Il y a manigance. Quelque chose se trame.

Caroline Achaintre | Anna Barham | Peggy Franck par Arcade à ARCOmadrid à Madrid

Drapé au Musée des Beaux-Arts de Lyon à Lyon

Man Ray par la RMN Grand Palais au Musée Cantini à Marseille

Alisha Wessler dans son atelier à La Factatory à Lyon

Olga de Amaral par Richard Saltoun à ARCOmadrid à Madrid

Jennetta Petch & Szymon Kula dans leur atelier à La Factatory à Lyon

Marion Baruch à La BF15 à Lyon

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Caroline Achaintre, Pasodoble, laine tuftée main, 2020 | Fundación ARCO (Madrid) | Courtoisie de l’artiste et Arcade (Londres)

Il sonne comme une onomatopée, une porte coulissante qui glisse dans le silence velouté d’un vaisseau spatiale ou d’une administration. Il assure une transition. Il permet le passage. C’est un compartiment servant à éviter une communication directe. Il télétransporte. Il nous emporte ailleurs. Outre cet outil architectural, il désigne également une sorte de tamis ainsi qu’un mode de divination. Dans tous les cas, on le traverse.

Eliseo Mattiacci chez Richard Saltoun à Londres

Space Shifters par Cliff Lauson à la Hayward Gallery à Londres

Chloé Serre à La BF15 à Lyon

Diane Simpson chez Herald St à Londres

Heidi Bucher à Parasol Unit à Londres

Doors of Paradise chez Union Pacific à Londres

Benoît Maire chez Meessen de Clercq à Bruxelles

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Heidi Bucher, Borg, 230 x 350 x 100 cm, textile, latex, mother-of-pearl pigments, bamboo, 1976 – © Estate Heidi Bucher, courtoisie Parasol Unit, crédit photographique Benjamin Westoby

Être fauve passe pour une nécessité. La palette, qu’elle soit composée d’huiles ou d’émaux, devient à outil pour modeler la franchise de la couleur, en surface. Il s’agit d’enflammer. Et mettre notre plaisir en combustion. Une vraie satiété découle de ces productions à la vitalité flagrante.

Howard Hodgkin à la National Portrait Gallery à Londres

Liz Larner à la Galerie Max Hetzler à Paris

Simone Fattal à la Galerie Balice Hertling à Paris

Christian Bonnefoi à la Galerie Campoli Presti à Paris

Icônes de l’art moderne – La collection Chtchoukine à La fondation Louis Vuitton à Paris

Adagio à La BF15 à Lyon

Miriam Cahn à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

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Howard Hodgkin, Going for a Walk with Andrew, 100 x 115 cm, 1995 – Copyright de l’artiste, courtoisie Gagosian gallery, collection Walker Art Center, Minneapolis

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Le mythique fluide attribuerait une irrésistible puissance sexuelle. Sa légende s’ancre dans la culture afro-américaine seventies, accompagnant les coups de bassins de l’époque disco. Animal de la drague, serial fucker, qui le détient jouit d’une vague de popularité confortant un nombre indécent de conquêtes. Ce philtre foncièrement organique, a quelque chose d’argentique. Sa caricature résiste moins à l’ère numérique, qui semble se fabriquer d’autres pouvoirs pour pallier à l’urgence de jouissance. Nos applications fonctionnent moins sur ce principe d’attraction chimique, la lumière des écrans bousculant davantage les photons que les molécules. De nouvelles stratégies de séduction s’élaborent, tressant les flux et afflux, électriques et sanguins. Faut du jus.

Aline Bouvy à la Galerie Albert Baronian à Bruxelles

Antoine Bellini & Lou Masduraud à La bf15 à Lyon

James Lewis à la Galerie Joseph Tang à Paris

Morgan Courtois à Bikini à Lyon

Eros Hugo, entre pudeur et excès à la Maison Victor Hugo à Paris

The funnies chez Mot international à Bruxelles

Cornelia Baltes chez Limoncello à Londres

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James Lewis, vue de l’exposition The problem I can no longer read, 2016 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Joseph Tang

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Tranquille. J’imprime des trucs. J’laisse respirer ma peau. En faisant la moue, la langueur adolescente affirme une figuration décontractée, l’air de rien. Genre, ah oui on m’regarde ? Du coup c’est toujours un peu le spectacle. Notre intitulé est extrait du langage hashtag. Bienvenue sur la scène de la nonchalance, sinon de cette basique satisfaction qui daigne bien se laisser voir. Ouais.

Alex Katz à la Timothy Taylor Gallery à Londres

Florence Henri au Jeu de paume à Paris

Donna Huanca à la Galerie chez Valentin à Paris

Christian Hidaka  à la Galerie Michel Rein à Paris

Pauline Boudry + Renate Lorenz  à La bf15 à Lyon

David Hockney à la Annely Juda fine art galley à Londres

Lothar Hempel chez Modern Art à Londres

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Donna Huanca, Water scars, 2015 – Courtoisie de l’artiste et de la galerie Valentin, crédit photographique Gregory Copitet

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L’accumulation de biens semble être une donnée fondatrice du marché de l’art. La propriété relève plutôt de la profusion, et les prestigieux mécènes par les siècles passés, ont démontré cette tendance à la surenchère matérielle. Reste à calibrer la qualité de cette quantité. Il faut nécessairement gérer l’espace de ces possessions. Autant assumer jusque dans son arrangement, la singularité d’avoir.

Christian Boltanski à Modern art Oxford à Oxford

Taryn Simon à la Galerie Almine Rech à Paris

Magnificent obsessions à la Barbican art gallery à Londres

Ruth Ewan au Camden arts centre à Londres

Xavier Antin à La bf15 à Lyon

(un mural, des tableaux) au Plateau Frac Ile-de-France – Fonds régional d’art contemporain à Paris

Jonathan Murphy à Chandelier à Londres

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Jonathan Murphy, As you walked in the room terminée, 2015 – Courtoisie de l’artiste

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Toutes sont compliquées. Et la disposition simple d’objets dans l’espace, ne semble pas concerner ce genre-là. Il existe des expositions dont le prime abord rebute expressément, pour mieux en marquer le seuil, et d’emblée, gifler. Naît alors un décalage, un délai dans l’appréciation. Les œuvres, lorsqu’il y en a, se retrouvent serties dans un appareillage, et l’ensemble des éléments jusqu’au personnel y travaillant, en reste captif. Il s’agit de formuler un contrepied à l’évidence, sans se maintenir dans une négation stérile. Ou commencer par nous faire voir autre chose.

Je préférerais ne pas à la Galerie de multiples à Paris

Eva Barto à La BF15 à Lyon

Xavier Veilhan à la Galerie des galeries à Paris

Gerard Byrne au Frac Pays de la loire – Fonds régional d’art contemporain à Carquefou

Krištof Kintera au Museum Tinguely à Basel

Will Benedict à la Galerie Balice Hertling à Paris

A matter of taste par Dingum pour The ister à Moins un à Paris

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Eva Barto, Unnoticed reality, 2014 – Courtoisie de l’artiste

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Achromes, iconoclastes, indolentes, silencieuses, certaines initiatives se complaisent dans le repli. Leur pudeur les protège d’un exhibition crue, préférant un mode d’apparition instable et fugitif. Une forme d’économie canalise leurs vibrations, le pauvre étant investit de cette intelligence singulière qui renverse les hiérarchies. Les indéterminations basculent. La timidité devient fierté. Il est un degré de proximité de la plénitude où l’humilité s’offre une marge de retrait, pour mieux rayonner encore.

Edith Dekyndt à La bf15 à Lyon

Ian Kiaer à la galerie Marcelle Alix à Paris

Arte povera à la galerie Albert Baronian à Bruxelles

Pier Paolo Calzolari à la galerie Kamel Mennour à Paris

L’atelier des testeurs par Christophe Kihm, Bertrand et Arnaud Dezoteux au Chalet society à Paris

Des présents inachevés par le Palais de tokyo dans le hall du bâtiment Euronews à Lyon

Entre-deux par Hélène Audiffren au Mrac Languedoc-Roussillon à Sérignan

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Ian Kiaer, a.r. nef, gonflable, 600x240x200cm, plastique, ventilateur, 2013 –
Courtoisie de l’artiste et de la galerie Marcelle Alix

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

L’Italie célèbre l’Arte Povera en consacrant une importante exposition au Castello di Rivoli à Milan à ceux qui animèrent l’historique mouvement. La Biennale de Lyon qui se termine ces jours-ci, célébrait à sa manière des artistes œuvrant à partir de rien, ou presque. Ils sont nombreux, ces plasticiens exploitant le matériau trivial dans sa brutalité nue, qu’il soit rebut abandonné ou matière dévaluée par l’usage. Certains récupèrent. D’autres improvisent avec les moyens du bord. Les troisièmes rendent toute leur puissance aux éléments primordiaux telle que la terre ou le bois via des techniques simples et belles. Tous élaborent des dispositifs humbles, témoignant d’une économie qui fuit généralement le spectaculaire facile. Et s’il y a étonnement, cela résulte plus qu’autre chose, de l’intelligence d’une clé de voûte, justement placée.

Tadashi Kawamata à la Galerie Kamel Mennour à Paris

Jeremy Edwards à la Naço Gallery à Paris

Eric Hattan à la Bf15 à Lyon

Katinka Bock chez Rosacape à Paris

Pour un art pauvre par Françoise Cohen au Carré d’art à Nîmes

Guillaume Leblon par Alessandro Rabottini à la Fondation d’Entreprise Ricard à Paris

Sarah Tritz au Cap – Centre d’arts plastiques à Saint-Fons

Lyon redevient un temps le nombril culturel du pays avec sa onzième biennale d’art contemporain. Après les scandales curatoriaux des éditions précédentes, à savoir un radical et courageux geste en 2007 et une improvisation après annulation du projet en 2009, l’aventure cette année paraît concrétiser paisiblement ses projections. La commissaire invitée rayonne la bienveillance. Mais le premier drame de cet évènement reste tout de même son titre. Comment assumer une telle promesse ? L’intitulé profite surtout au programme de Résonance, des expositions présentées en simultané dans la région, dont une partie semble avoir pris le contrepied de la spectaculaire sentence, en soutenant plutôt des formes de latence méditative. Là, règne alors une grisaille modeste, terrain privilégié du devenir plutôt que du surgissement avorté. Austérité. Ennui. Silence.

Alan Charlton par Frère Marc Chauveau au Couvent de la Tourette à Eveux

Pierre-Olivier Arnaud au Cap – Centre d’Arts Plastiques à Saint-Fons

Clémence Torres à la BF15 à Lyon

Aurélie Pétrel à la galerie Houg à Lyon

Ainsi soit-il – Collection Antoine de Gabert au Musée des Beaux-Arts à Lyon

Une terrible beauté est née par Victoria Noorthoorn à Lyon et à Vaux-en-Velin

Docks Art Fair 2011 sur le Quai Rambaud à Lyon

Novembre oblige, j’ai porté une attention particulière à l’actualité photographique, sans qu’elle ne réussisse vraiment à me surprendre. Bien-sûr, quelques figures éminentes demeurent. Mais dans nos galeries, peu de place pour d’éventuels audacieux, qui sortiraient du grand tirage classieux pour donner à ce médium d’autres réalités. Le salon Off Prints témoigne de ce constat en consacrant un évènement à l’image imprimée, en écho à l’inaccessible foire Paris Photo. C’est donc dans des pages reliées que se réfugient ceux qui n’ont plus de visibilité sur les murs. La manifestation regorgeait d’éditions enthousiasmantes proposées par une cinquantaine de structures, surtout étrangères.

Nan Goldin par Patrice Chéreau au Louvre à Paris

Larry Clark au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris

Georges Rousse à la Galerie Catherine Putman et à la Galerie RX à Paris

Prix Pictet à la Galerie Filles du Calvaire à Paris

Massimo Vitali à la Galerie du Jour à Paris

Peter Downsbrough à la BF15 à Lyon

Eric Poitevin à la Galerie Nelson-Freeman à Paris

La Biennale de Lyon replace l’épicentre de l’excitation artistique hexagonale en région Rhône-Alpes où elle génère, outre sa stricte conséquente proposition, une ribambelle d’évènements réunis en diverses zones décroissantes en ondes périphériques depuis son cœur.  Après deux journées denses à parcourir de manière la plus volontaire une trentaine de lieux de la programmation qu’elle soit « in », « off » ou « off du off », je rassemblerai ici autour de la périodique manifestation qui motive ce numéro trois expositions de Focus, première couronne, et trois de Résonance, seconde couronne, et tiens par cette transversalité équitable à témoigner du fort dynamisme rencontré lors de ce séjour au sein d’un rendez-vous qui parvient à s’installer comme le plus riche en terme d’art contemporain que peut proposer aujourd’hui notre pays.

Le spectacle du quotidien par Hou Hanru à Lyon

Docks Art Fair 09  sur les Docks à Lyon

Dominique Ghesquière à la BF15 à Lyon

Anthea Hamilton à La Salle de bains à Lyon

Lionel Scoccimaro à la Galerie Le bleu du ciel à Lyon

Rendez-vous 09 à l’Iac à Villeurbanne

François Morellet au Couvent de la Tourette à L’Arbresle

Malgré la volontaire priorité que j’accorde à la création contemporaine, je ne peux consacrer un numéro de cette lettre culturelle à la ville de Lyon sans témoigner de la récente acquisition d’une œuvre historique aujourd’hui présentée au Musée des Beaux-Arts. La ville offre donc l’hospitalité en son Palais Saint-Pierre, résidence de caractère, à une famille de réfugiés politiques, confortant ainsi son sens citoyen de l’accueil de celui contraint à fuir. C’est la fuite du temps que j’ai vécu à Lyon en expérimentant sa pression à travers une de ces performances qui m’excite tant : quatorze expositions en quatre heures, avec un obstacle infligé par les transports locaux m’obligeant à courir vingt minutes pour avancer, merci la TCL. Sera développé ici un tonique parcours orienté selon une sélection du paysage lyonnais reliant les quais de la Saône au plateau de la Croix-Rousse pour finir en lisière du Parc de la Tête d’or.

Mihael Milunovic à la Galerie Georges Verney-Carron à Lyon

Drawing Battle Round 2 à la Galerie Olivier Houg à Lyon

Rond-Point à la BF15 à Lyon

Laurent Mulot à la Galerie Le bleu du ciel à Lyon

Olivier Bartoletti à la Galerie José Martinez à Lyon

Laurent Camut à la Galerie Vrais Rêves à Lyon

Keith Haring au Mac à Lyon