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Archives de Tag: Galerie Pierre Marie Giraud

Il existe des récipients que l’on ne remplit pas que de ce que l’on y met, seulement. En terre vernissée, ces jarres provençales dodues sont équipées de passants dans lequel se glisse un cordage afin de faciliter le transport à flanc d’âne. Les grosses bouteilles étaient ainsi trimballées à travers les rues pour quêter de l’huile d’olive, au nom de la subsistance. Chacun y versait la quantité dictée par sa propre morale.

Claudine Monchaussé à Camoufleur à Lille

L’art des Léga & Eugène Leroy, Michel Boulanger, Étienne-Martin chez Bernard Bouche à Paris

Chikuunsai IV Tanabe chez Pierre Marie Giraud à Bruxelles

Kate Newby par Art : Concept (Paris) à Artissima à Artissima à Turin

Girgio Griffa chez Xavier Hufkens à Bruxelles

Brut délicat par Héloïse Bariol à Nous à Paris

Salvo chez Norma Mangione à Turin

a69fc6e0-7f90-5c94-5e65-28d2b229f649Claudine Monchaussé, vue de l’exposition à Camoufleur (Lille), 2022

Un changement de temps s’annonce. Et on s’en approche. Précipitation et précipitation. Les frimas s’accompagnent d’un trouble de la vision, isolant les choses les plus proches, et avalant le reste dans la grisaille.

Ritsue Mishima chez Pierre Marie Giraud à Bruxelles

Camera à La BF15 à Lyon

Olu Ogunnaike à gb agency à Paris

Le vent souffle où il veut par Hugo Pernet & Philippe Valentin chez Valentin à Paris

Gisèle Buthod-Garçon à la Galerie Avenir à Paris

Andrea Büttner chez Jan Mot à Bruxelles

Sophie Ko à la Galerie East à Strasbourg

base importée 2003Emmanuelle Castellan, Eyes shadows, 30 x 20 cm, huile sur toile, 2020 | Courtoisie de l’artiste

Il existe des contenances existentielles, façonnées pour être remplies par tout ce que l’on ne quantifie pas. Dans l’Antiquité égyptienne, la divinité des eaux était représentée par une jarre surmontée d’une tête animale. La figure indique le zodiaque d’une crue, en fonction du débordement mesurée sous telle constellation. Mais le pot se trouva rapidement associé à un usage funéraire, pratique lors des embaumements pour y répartir les viscères d’un corps défunt. Du trivial au sacré, le vase, la vase.

Yoshiro Kimura | Jean Girel chez Pierre Marie Giraud à Bruxelles

Daniel Dewar & Grégory Gicquel chez C L E A R I N G à Bruxelles

Vessels ~ on body fluids ~ par Alix Janta-Polczynski à Island à Bruxelles

Héloïse Bariol au Centre Céramique Contemporaine à La Borne

Audrey Barbes par Héloïse Bariol à 180 litres au Centre Céramique Contemporaine à La Borne

Anton Reijnders par Fracas à l’Atelier Jespers à Bruxelles

Nitsa Meletopoulos pour Nouvelle Vague à Saint-Quentin-La-Poterie

ee473d1c-5769-4f83-bb8b-f76261d237ea Daniel Dewar & Grégory Gicquel, Granite trough with pig, 175 x 220 x 165 cm, granite stone, 2020 | Courtoisie des artistes et de C L E A R I N G (Bruxelles), crédit photographique Eden Krsmanovic et Benjamin Baltus

Au Moyen Âge, les tables étaient de forme orthogonale. Dans la tradition germanique ceci dit, elles pouvaient être circulaires, c’est pourquoi le mot allemand Tisch emprunte son étymologie au latin Discus. Ronde, elle est un symbole de paix et d’égalité, car il ne peut y avoir de préséance. Chacun siège en place d’honneur. Personne ne se trouve relégué à l’écart. En cela, elle contredit la configuration de la Cène. C’est autour d’une telle table que dans la légende arthurienne, se réunissaient le roi et ses chevaliers. A l’image du monde, ce plan sans angles représente alors un idéal de la chevalerie. Autour de l’an mil, la force militaire développe progressivement ses propres valeurs sous l’influence double, religieuse et civile, de l’Église et des troubadours. Elle relève de la fraternité, forte et courtoise, et son héritage est encore vaillant aujourd’hui dans l’inconscient collectif. La fantaisie médiévale nous laisse imaginer des mâles œuvrant dans une élégance brutale.

Jean-Marie Appriou chez C L E A R I N G à Bruxelles

Encore un jour banane pour le poisson-rêve au Palais de Tokyo à Paris

Tom Volkaert par Eloi Boucher chez Deborah Bowmann à Bruxelles

Sterling Ruby chez Pierre Marie Giraud à Bruxelles

Néo-Médiéval par Charlotte Cosson & Emmanuelle Luciani chez Leclere à Marseille

Georges Mathieu à la Galerie Daniel Templon à Paris

Yann Gerstberger dans le cadre d’Almanach 18 au Consortium à Dijon

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Sterling Ruby, HEART (6832), 55.2 x 35.9 x 41 cm, céramique émaillée, 2018 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Pierre Marie Giraud, Bruxelles

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