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Archives de Tag: Galerie Jean Brolly

Nombreuses sont les façons de s’accorder sur des limites, ou non. La frontière n’est jamais évidente. Triomphes et revendications rythment la reconfiguration des territoires qu’il s’agit toujours de marquer, de la manière la plus têtue possible. Un signal se dresse, il faut rester debout.

Ugo Rondinone à la Sadie Coles HQ Gallery à Londres

Local line 18 par le Musée d’art moderne Saint-Étienne métropole à Firminy

Isa Melsheimer à Art3 à Valence

Bettina Samson à la Galerie Sutlana à Paris

Masse critique à la Galerie Jean Brolly à Paris

Bob Law à la Thomas Dane Gallery à Londres

Prem Sahib à l’Ica – Institute of contemporary arts à Londres

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Bettina Samson, Kink (More honour’d in the breach) III, terre cuite chamottée, 2015 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Sultana

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Un même formalisme ferme motive différents genres de sévérités. Lignes cruelles et rigidité manifeste conduisent des productions qui se dressent  avec certitude, un peu têtues sûrement. Je respecte cela. Parfois aussi, il s’agit de faire ployer l’orthogonalité avec droiture.

Richard Serra aux Gagosian Galleries à Londres

Trisha Donnelly à la Serpentine Gallery à Londres

Progressions à la Inigo Philbrick Gallery à Londres

Nicolas Chardon à la Galerie Jean Brolly à Paris

Kazimir Malevich à la Tate modern à Londres

Black coffee par Camila Oliveira Fairclough au 25 rue du Moulin Joly à Paris

Emmanuel Lagarrigue à la Galerie Sultana à Paris

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Richard Serra, Ramble, 182.9x1196x960cm, acier, 2014 – Courtoisie de l’artiste et de la Gagosian Gallery, crédit photographique Mike Bruce

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

C’est un pli, certes, mais si sensible, irritable, irascible. Il fait jonction, et en lui deux choses se rejoignent. Il amorce la sinuosité du sourire complice, mais reste aussi parmi ces tréfonds qui bousculent la mémoire, là où stagnent bien lovées quelques impulsions endormies. Sas et
impasses dans la nébuleuse baroque de notre pensée. Coin sur une page, nœud sur un mouchoir, il est cette brisure de l’étendue qui fait obstacle à l’habitude, qui fait trébucher la routine. Paume, paupière, lèvre, sa suture permet l’articulation des sens, ce petit endroit où resurgissent les souvenirs, d’une caresse, d’un regard, d’un baiser.

Pliage/Fold à la Galerie Gagosian à Paris

Sara Barker – Barbara Kasten par Mary Mary Glasgow à la Laura Bartlett Gallery à Londres

Pierre Savatier chez Jean Brolly à Paris

Didier Rittener à L’observatoire du Bhv marais à Paris

Allégories d’oubli par Bernard Blistène & Jean-Pierre Criqui au Centre pompidou à Paris

Erica Baum chez Crèvecoeur à Paris

Partido alto par César Chevalier & Romain Vicari à L’atelier Rouart à Paris

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Clémentine Adou, Traces, 76x114cm, photographie numérique, tirage
papier photo argentique lustré, 2014

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Madame Anastasie a une fois de plus sévi. La mythique personnification de la censure plane sur notre société pour en éliminer les reliefs. Et elle s’est manifesté dans ma vie électronique pour en amputer une brique du mur. « Nous avons supprimé cet élément de Facebook, car il enfreint les standards de notre communauté ». L’humiliation va jusqu’à se gargariser de respecter la publication de « contenus de nature personnelle, qu’il s’agisse de photos d’une sculpture telle que le David de Michel-Ange ou de photos avec un enfant au sein de sa mère ». Merci bien le créneau, et les exclusives représentations tant masculines que féminines qu’il véhicule. En contrepoint à cette anecdote, je prends plaisir cette semaine à partager différentes teneurs de nudités.

Juergen Teller par la Galerie Suzanne Tarasiève à Paris photo 2013 au Grand palais à Paris

John Currin à la Galerie Gagosian à Paris

Sanne Sannes par Hans Rooseboom & Mattie Boom à l’In – Institut néerlandais à Paris

Paul-Armand Gette à la Galerie Jean Brolly à Paris

Masculin/masculin au Musée d’orsay à Paris

Aaron Curry à la Galerie Almine Rech à Paris

Wolfgang Tillmans à la Galerie Maureen Paley à Londres

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Juergen Teller, Série Louis XV, Paris, 2004, 50x61cm, C-print, 2012
– Courtoisie de l’artiste et la galerie Suzanne Tarasiève

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Feu. Minéralité. Projection. Ce numéro s’aventure à une interprétation libre du mythe de la caverne. La parabole platonicienne nous raconte comment la philosophie antique envisageait l’expérience du monde et sa représentation, par silhouettes interposées. Ce poncif de la pensée occidentale sera ici teinté d’échos préhistoriques. Toute une fantaisie se développe alors, probablement conditionnée encore par les paysages rocheux dont j’ai joui en Cappadoce il y a peu.

Bojan Šarčević à l’Iac – Institut d’art contemporain à Villeubanne

Christian Jaccard au Cac Abbaye Saint André – Centre d’art contemporain à Meymac

Tout feu tout flamme à la Galerie Tornabuoni art à Paris

Elsa Sahal à la Galerie Claudine Papillon à Paris

La monte young & Marian Zazeela au Mac – Musée d’art contemporain à Lyon

Rémy Hysbergue à la Galerie Jean Brolly à Paris

Errance aux Salaisons à Romainville

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> Rachel Labastie, Le foyer, 130x140cm, grès, 2011 – Courtoisie de l’artiste

Loy Kratong, Hanoucca, Noël ou Diwali trouvent finalement une même origine ancestrale dans le culte solaire. Ces fêtes façonnées en fonction de diverses obédiences surgissent toutes aux alentours du solstice d’hiver, charnière extrême du calendrier astronomique. C’est en effet à ce moment précis que le Soleil reprend du terrain sur la nuit. Le jour retrouvera ainsi une ampleur croissante jusqu’à la perdre à nouveau un semestre plus tard, dans un cycle répété et continue. Ce spectacle naturel anime depuis le commencement nos cultures, et connut une ferveur politique singulière dans la Rome Antique. Cette dernière chronique de l’année glorifiera à sa manière l’heureuse conjoncture cosmique en associant une série de productions transportées par la lumière victorieuse. Dies Natalis Solis Invicti.

Yann Kersalé à l’Espace Fondation Edf à Paris

Claude Lévêque à la Galerie Kamel Mennour à Paris

Antony McCall à la Galerie Martine Aboucaya à Paris

Michel Verjux à la Galerie Jean Brolly à Paris

Ciro Najle au Laboratoire à Paris

Pacific Standard Time à la Galerie Dominique Fiat à Paris

Rinko Kawauchi à la Galerie Ilan Engel à Paris

C’est l’actualité de la région Limousin qui m’a donné envie d’orienter une lecture de la scène parisienne selon le prisme d’un seul et unique médium. La Peinture sera donc la focale de ce numéro. Figuration ou non, on s’en fichera finalement. Au-delà de considérations historique, je n’ai jamais vraiment cru en cette dichotomie qui réussirait aujourd’hui à séparer ce qui est abstrait de ce qui ne l’est pas. L’essentiel sera d’apprécier les qualités d’une surface sur un support, puis d’envisager tout ce qui dépasse cette stricte définition.

Néo Géo & Cie au Frac Limousin à Limoges

Marisa Merz au Ciap à Vassivière

Louis Cane au Cac Abbaye Saint André à Meymac

Martin Barré à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

Adam Adach à la Galerie Jean Brolly à Paris

Bruno Perramant à la Galerie In Situ – Fabienne Leclerc à Paris

Gideon Rubin  à la Galerie Karsten Grève à Paris

Qualité d’une substance qui est astringente, âpre au goût / Sévérité, rigueur dans les mœurs, les actes / Manière d’être, peu affable, excessivement réservée / Politique visant à restreindre la consommation par divers moyens, comme la restriction du crédit, l’aggravation fiscale / Mortification du corps et de l’esprit, qu’une personne s’impose pour faire pénitence, et/ou pour l’amour de Dieu / Rigueur, contrainte / Sévérité, dépouillement, froideur / Simplicité, gravité. J’inaugure avec ce numéro un cycle à la périodicité informelle qui visera à nommer puis développer des notions qualificatives auxquelles je me suis découvert au fil de temps particulièrement sensible. Sans non plus prétendre à formuler la liste exhaustive des critères qui excitent positivement mon jugement,  l’exercice cherchera simplement à mettre en valeur les plus irrésistibles d’entre elles. Celle à l’honneur ici témoigne très clairement d’une volonté à ne pas se tempérer pour plaire au plus grand nombre et ses caractéristiques plastiques radicales fricotent avec la sécheresse du monochrome et affectionnent la brutalité des matériaux nus. Délice.

Pierre Soulages au Centre Pompidou à Paris

Alan Charlton à la Galerie Jean Brolly à Paris

Oscar Tuazon à la Galerie BaliceHertling à Paris

Capturing Time à la Kadist Art Foundation à Paris

Mathieu Lehanneur à la Boutique Issey Miyake Rue Royale à Paris

Guillaume Leblon à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

Réversibilité au Cac Brétigny à Brétigny-sur-Orge

A l’heure où la populaire exposition scientifique Our Body est censurée et interdite au public parisien, diverses raisons empêchant apparemment de présenter des cadavres humains naturalisés, il me semblait juste de revenir sur l’art et la manière de représenter notre enveloppe charnelle,  cette pièce de viande qui véhicule notre esprit. Je tiens précisément à documenter ici des productions artistiques qui visent à éprouver la matérialité de notre corps comme masse, dense récipient organique, qui bave, qui gicle, qui féconde, sans visage de préférence, afin d’éviter le sentimentalisme de l’individualité.

Sophie Dubosc à la Galerie Chez Valentin à Paris

Agnieszka Podgórska à la Galerie Frédéric Lacroix à Paris

La Chair de l’Objet à la Villa des Tourelles à Nanterre

Paul-Armand Gette à la Galerie Jean Brolly à Paris

Gisèle Vienne au Théâtre de la Bastille à Paris

Le Grand Monde d’Andy Warhol au Grand Palais à Paris

Marina Abramovic à la Galerie Serge le Borgne à Paris

Dessin, encre, photographie, sculpture, peinture, vêtement ou mobilier : nous parcourrons l’éventail des gris par autant de médiums que d’expositions, en déterminant à chaque fois un territoire particulier participant à l’espace infini qui s’étire entre le noir et le blanc, entre deux entités abstraites jamais atteintes mais toujours moteur. C’est tout le souci de la nuance qui sera souligné ici. Nos brumes ne sont pas que définies par l’unique curseur qui se déplace du clair au foncé et c’est en se colorant d’innombrables teintes qu’elles s’offrent des dimensions nouvelles, intégrant directement dans leur valeur une pointe chromatique ou voisinant plus simplement avec un élément déjà pigmenté. Le gris est schizophrénique, revêtant ici la brillante ostentation de l’argent, et là la terne timidité du morne. On ne cerne pas une couleur, et encore moins le gris multiple, en une concise introduction. Marquons donc trois points de suspension en invoquant Roland Barthes qui s’attarda sur l’aspect chromatique de ce que pourrait être « le Neutre » dans les cours qu’il consacra au sujet en 1977-78 au Collège de France : « le temps du pas encore », de « l’indifférenciation originelle ». Aussi hésitant soit-il, le gris ouvre, attendant, attentif, tous les possibles.

Darvor Vrankic à la Galerie Deborah Zafman à Paris

Namgoong Whan à la Galerie Jean Brolly à Paris

Trajectoires à la Galerie Frédéric Moisan à Paris

Anthony Caro à la Galerie Daniel Templon à Paris

Timothy Perkins à la Galerie Vanessa Quang à Paris

Valentino aux Arts Décoratifs à Paris

Robert Stadler à la Galerie Emmanuel Perrotin à Paris

Nature, paysage, environnement. Notre promenade bucolique sous le signe de la chlorophylle évoquera certes un motif, sûrement un genre et certainement un engagement mais il s’agira plutôt de souligner à quel point l’artiste ne peut plus aujourd’hui peindre une feuille sans prendre position sur des notions écologiques. Représenter du végétal consiste actuellement à adopter une posture citoyenne, généralement condescendante face à notre planète condamnée. De la jungle au potager, divers degrés de culture s’échelonneront jusqu’à faire disparaître l’élément naturel, remplacé par son évocation urbaine à travers le recyclage, vert toujours.

Caroline Lejeune à la Galerie Odile Ouizeman à Paris

De Natura au Cpif  à Pontault-Combault

Patrick Cribier à l’Espace Electra à Paris

Nils-Udo à la Galerie Pierre-Alain Challier à Paris

Sabine Delcour à la Galerie Philippe Chaume à Paris

Stéphanie Nava à La Ferme du Buisson à Noisiel

Tatjana Doll à la Galerie Jean Brolly à Paris

Caractérisant l’absence de couleur ou l’absence de lumière, le noir demeure un élément plastique effectif, dont ce numéro soulignera quelques usages notables qu’en font des artistes actuellement présentés. Nous le parcourrons de l’épaisse pâte salissante dans laquelle il s’englue jusque dans son obscurité la plus compacte, remarquant que l’absence qui le définissait est toujours plus chargée, lourde de l’inconnu qu’elle porte. C’est cet obscur facteur qui multiplie ses humeurs et qui fait de lui la plus plurielle des couleurs.

Bernard Buffet  à la Galerie Maurice Garnier à Paris

Âpre Mont au Centre Culturel Suisse à Paris

Stéphane Calais à l’Espace d’Arts Plastiques à Vénissieux

Nicolas Chardon à la Galerie Jean Brolly à Paris

Frédéric Delangle à la Galerie Philippe Chaume à Paris

Laurent Grasso à la Galerie Chez Valentin à Paris

Loris Gréaud au Palais de Tokyo à Paris

Paris sous la pluie nous propose de suivre des artistes qui soulignent le riche rapport qu’entretiennent nature et culture, mais pas que. Ces deux axes servent de pivots à divers duels, soulignant un probable désir manichéen de simplifier notre environnement pour mieux le cerner à l’image de l’informatique réduisant tout au binaire, soit 1, soit 0.

Martin Bruneau à la Galerie Isabelle Gounod à Paris

Penck à la Galerie Jérôme de Noirmont à Paris

Elger Esser à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Tadzio à la Galerie Jean Brolly à Paris

Lawrence Beck à la Galerie Metropolis à Paris

Patrick Everaert à la Galerie Aline Vidal à Paris

Lucien Pelen à la Galerie du Jour à Paris