Accorder le terme au féminin pluriel, c’est en faire un gang plus qu’un genre. Imaginons une meute déterminée à s’engager pour le meilleur, agissant de toute évidence sur le plan citoyen, bousculant l’ordre politique à l’image de ces modes survenues après la terreur de la révolution française, Les merveilleuses et Les incroyables. Cette fois, nos justicières luttent contre la vulgarité. Elles s’activent pour inventer un modèle alternatif et affirmer le chic pour norme. Grâce, harmonie et finesse déterminent la qualité d’un goût qui s’oppose à la grossièreté.
Louise Dahl-Wolfe par Oliva María Rubio au Pavillon populaire à Montpellier
Megan Clark par Jimena Mendoza à la Národní galerie – Veletržní palác à Prague
Richard Healy à Tenderpixel à Londres
That cool decline par Barbara Sirieix & Emilie Renard à Occidental temporary à Villejuif
Julie Béna par la Galerie Joseph Tang à Sunday art fair à Londres
Vogl par Edith Jeřábková chez Hunt Kastner à Prague
Liz Magor par Claire Le Restif & Nigel Prince au Crédac à Ivry-sur-seine
Jean-Charles de Quillacq, Le garçon comme ma sœur que je suis, 2015 – Courtoisie de l’artiste et de Marcelle Alix, crédit photographique Anatole Barde