Le terme est emprunté aux québécois toujours inventifs pour éviter les anglicismes. Sans s’enliser dans des explications électrotechniques dont je suis incapable, il y a cette réalité qui nous environne, cette dématérialisation d’informations délocalisée qui semble à juste titre, former une nébuleuse impalpable. Aiguisant la mobilité qui définit notre ère, le cloud permet d’accéder à ses données depuis n’importe qu’elle position connectée. Souplesse. Contrôle. Les fervents félicitent un partage instantané. Les détracteurs pointent de précieuses fuites. L’existence de serveurs distants conditionne forcément les formes produites aujourd’hui, anglo-saxonnes surtout dans ses avatars les plus frontaux. La multiplication des fenêtres que sa pratique induit, constitue étrangement une profondeur folle pour la platitude lisse qui la caractérise.
Jon Rafman à la Zabludowicz collection à Londres
Rachel Rose à la Serpentine gallery à Londres
Co-workers – Beyond disaster par Mélanie Bouteloup & Garance Malivel à Bétonsalon à Paris
Ian Cheng à la Pilar Corrias Gallery à Londres
Co-workers – Le réseau comme artiste au Mam – Musée d’art moderne de la ville à Paris
David Douard à la Galerie Chantal Crousel à Paris
Screen play_evolution par It’s our playground sur internet
Screen play_evolution, 2015 – Courtoisie It’s our playground