L’art du photographe n’a jamais consisté à appuyer sur un déclencheur, exclusivement. Et notre actuel environnement visuel exige de la part des auteurs contemporains, des engagements plus nets encore face aux qualités diverses de tant de stimuli. Baignant dans cette permanence et son incontournable connectivité, personne ne peut se gargariser de la naïveté de l’instant décisif seul. Trois semaines avant l’inauguration des Rencontres d’Arles et du régulier râle qui les accompagnait jusque-là, il est nécessaire d’inspirer un bon coup. De remarquables productions déterminent une géographie neuve dotée d’une dimension supplémentaire. Astucieuse, savante, cette énergie bouscule plusieurs facteurs inévitables tels que la platitude de l’écran et l’éminence du flux. Bienvenue à ces sculpteurs d’images.
Aurélie Pétrel au Centre d’art Albert Chanot à Clamart
Thomas Mailaender par Mad agency au 14 rue Popincourt à Paris
Juliana Borinski à L’assaut de la menuiserie à Saint-Étienne
À l’envers, à l’endroit… au Cpif – Centre photographique d’Ile-de-France à Pontault-Combault
Prix Oblick 2014 au Maillon Wacken dans le cadre du Festival Oblick à Strasbourg
La forêt usagère par Aurélien Mole à la galerie Dohyang Lee à Paris
Pierre Leguillon à la rotonde Balzac de l’Hôtel Salomon de Rothschild à Paris
Marian Luft, Back2politics, 2014 – Courtoisie de l’artiste