archive

Archives de Tag: Ciaccia Levi

C’est par la fête, que les religions exerceraient leur plus forte influence. La croyance doit en effet réunir, et des formes de cohésion sociale ont réussi à installer la paix grâce à la perpétuation démonstrative de mystères. Il existe donc un champ d’investigation consacré à l’étude des rites.

Belkis Ayón par Cristina Vives au Museo Reina Sofía à Madrid

Zoe Williams à Ciaccia Levi à Paris

Michel Journiac à la Galerie Christophe Gaillard à Paris

Elmar Trenkwalder à la Galerie Bernard Jordan à Paris

Les Flammes par Anne Dressen au MAM Paris à Paris

Ōtagaki Rengetsu par Ricard Bru & John Stevens au Monestir de Pedralbes à Barcelone

Vincent Martial à Mécènes du Sud Montpellier-Sète à Montpellier

Belkis Ayón, La cena, 141 x 301.5 cm, collagraphie sur papier, 1991 | Courtoisie Estate de Belkis Ayón (La Havane)

C’est avant tout un lieu où l’on revient. Son aise anime le retour. On y est bien. Tout y est conçu pour être au gîte, jusqu’à l’ultime brindille. Nid, terrier ou tanière, il répond à un besoin animal, et se distingue par des sophistications propres à chaque specimen.

Isamu Noguchi par WA Design Gallery à l’Atelier 13 Sévigné à Paris

Lucie Malbéqui à La BF15 à Lyon

Guillaume Pilet pour le Jour du feu à l’Institut Supérieur des Beaux-Arts à Besançon

Céramique : Mobilier à la Galerie Scène Ouverte à Paris

Looking in on me changing par Sarah Tritz à la Galerie Mansart à Paris

Chambre à soi par Anne-Laure Lestage à Julio à Paris

Louis Fratino à Ciaccia Levi à Paris

Louis Fratino, Naked You, 35.5 x 27.9 x 2.5 cm, huile sur toile, 2021 | Courtoisie de l’artiste et de la galerie Ciaccia Levi (Paris), crédit photographique Aurélie Mole

Il faut parfois se justifier de ne pas avoir été quelque part. Et ainsi affirmer être ailleurs. C’est justement l’étymologie latine de ce bel intitulé, qui en cinq lettres et trois syllabes, vaut pour moyen de défense. Encore faut-il être en suspicion. Dans une humeur sibylline, gisent des pièces à conviction.

Lisetta Carmi à la Galerie Ciaccia Levi à Paris

Flore Saunois à La BF15 à Lyon

Shannon Cartier Lucy à la Galerie Hussenot à Paris

Lisa Duroux à la Galerie Tator à Lyon

Anne Laure Sacriste au Fonds M-ARCO | Le Box à Marseille

Gothic revival – A Gothic lounge par Emmanuelle Luciani au Pavillon Southway à Marseille

Owen Fu chez Balice Hertling à Paris

Anne Laure Sacriste, Sans titre, 20 x 27 cm, acrylique et huile sur panneau, non daté | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Jean-Christophe Lett

À la fois outil de la plus abjecte servitude et noble bijou médiéval, il est un signe visible de la contrainte, qu’elle soit subie ou ostentatoire. L’objet représente une limitation, une forte étroitesse conduisant à l’humiliation ou au plaisir. Étreinte. Entrave. Il cadre les corps.

Francis Bacon au Centre Pompidou à Paris

Louis Fratino à la Galerie Antoine Levi à Paris

Fernand Léger au Musée national Fernand Léger à Biot

Ralph Bürgin par Claire Hoffmann au Centre Culturel Suisse à Paris

Firenze Lai au MAMC+ Saint-Étienne Métropole à Saint-Priest-en-Jarez

Durch Mauern gehen au Gropius Bau à Berlin

Anna Boghiguian pour le Festival d’Automne aux Beaux-Arts de Paris à Paris


Firenze Lai, High up and Above, 140 x 110 cm, huile sur toile, 2018 | Courtoisie de l’artiste

Voilà une pratique bannie par la plupart des monothéismes. Pour les chrétiens, il s’agit tout simplement d’un péché par superstition allant à l’encontre du premier commandement. Certaines ferveurs poussent pourtant la démonstration iconographique à un degré vertigineux. Péjoratif voire synonyme d’égarement, le culte d’une représentation demeure souvent confondu avec le paganisme. Communément, il s’agit d’un rituel de vénération envers un symbole. Pour pouvoir adorer les images, encore faut il les fabriquer.

Erika Verzutti par Christine Macel au Centre Pompidou à Paris

Santibelli : formes populaires et sacrées par Southway studio au Musée Estrine à Saint-Rémy-de-Provence

Paul Pfeiffer chez carlier | gebauer à Berlin

Sharon Van Overmeiren par Damien & The Love Guru à Miart 2019 à Milan

Respawn à la Galerie Antoine Levi à Paris

Ivan Seal chez Monica de Cardenas à Milan

Hans Josephsohn par Alberto Salvadori à l’ICA Milano à Milan

9ea19a7e-e904-4b3e-a93d-f0ab528b8e52
Sharon Van Overmeiren, Constant Shallowness Leads To Evil, 150 x 100 x 30 cm, céramique, 2019 – Courtoisie de l’artiste et de la galerie, crédit photographique Spazio Orti 14 di Andrea Pisapia

Lorsqu’il relate en 1292 son exploration de l’Orient, Marco Polo écorche non seulement le nom de Sumatra qui sera jusqu’aujourd’hui encore préféré à l’originel Samudra, mais bouscule un imaginaire intensément ancré dans les fabulations occidentales. Alors qu’il foule l’île, il aperçoit un spécimen de la faune locale qu’il identifie avec une déception incommensurable, comme étant la star notre bestiaire médiéval. Sa description est aux antipodes de l’élégant cheval blanc attiré par l’odeur de la virginité, et mentionne un poil du buffle, un pied comme celui de l’éléphant, une langue épineuse, une tête de sanglier sauvage, et évidemment une corne au milieu du front, mais très grosse et noire. Il insiste encore en affirmant que la bête est vilaine à voir, vraiment dégoûtante. Mais surtout, contrairement à la légende, le rhinocéros ne se laisse pas du tout attraper par le poitrail d’une vierge.

Srijon Chowdhury à la Galerie Antoine Lévi à Paris

Magiques Licornes au Musée de Cluny / Musée national du Moyen Âge à Paris

Foujita à la Maison de la Culture du Japon à Paris à Paris

Kai Althoff chez Tramps à New York

Make it new par Jan Dibbets à la BnF François-Mitterrand à Paris

Formes Limites par Jessica Boubetra aux Beaux-Arts de Paris à Paris

Jean-Baptiste Janisset à la Galerie Alain Gutharc à Paris

5aa837bc-dc34-4034-b1ce-e2f2a21f11c2
Jean Cocteau, La Dame à la licorne: Liane Daydé dans le rôle de la licorne, photographie de Serge Lido, tirage, 1959 – Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Arts du spectacle

Expression heureuse faisant autant honneur à la fonction qu’à l’agrément, elle fut consacrée en tant que formule par une exposition en 1949 au Salon des Arts Ménagers de Paris. Une volonté œcuménique d’après-guerre vise ainsi à cultiver une synthèse des arts. La maison s’affirme comme le lieu de la modernité. Il est surprenant de constater combien aujourd’hui ces positions radicales continuent d’influencer l’iconographie et l’état d’esprit en tous domaines.

Danielle Orchard chez Jack Hanley à New York

Louis Fratino à la Galerie Antoine Levi à Paris

Soleil chaud, soleil tardif par Bice Curiger à la Fondation Vincent van Gogh Arles à Arles

Muralnomad par Tiphanie Dragaut-Lupescu au Quadrilatère à Beauvais

Jean Lurçat chez Rosenberg & Co. à New York

U.A.M. Une aventure moderne au Centre Pompidou à Paris

Jean Prouvé à la Fondation Luma à Arles

56be9924-5f4c-47be-850c-79046eed7e3e
Charles-Édouard Jeanneret-Gris dit Le Corbusier, La Femme et le maréchal ferrant, 218 x 365 cm, tapisserie de basse lisse, textile laine, réalisé à la Manufacture nationale de la tapisserie, Beauvais, quatrième exemplaire, 1987-88 – Collection Mobilier national, crédit photographique Dominique Mathieu

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Certaines invocations savent réveiller ce qui sinon, sommeille. Avec monotonie parfois, avec obstination toujours, ce débit n’existe que par sa foi. En répétant une formule, de rien, la chose advient.

Piotr Makowski à la Galerie Antoine Levi à Paris

Emmanuel van der Meulen à la Galerie Allen à Paris

Lucio Fontana à la Galerie Karsten Greve à Paris

Golem ! au Musée d’art et d’histoire du judaïsme à Paris

Philip Guston chez Hauser & Wirth à Londres

Metamorphosis par Zdenek Felix chez Svit à Prague

(Enter – Greek chorus into the echo chamber) à la David Roberts Art Foundation à Londres

62a3a67c-e645-40f7-bc0b-49962bf05e8c
Lucio Fontana, Crocifisso, 42 x 27 x 11.5 cm, céramique polychrome, 1948 – Copyright Fondazione Lucio Fontana by SIAE 2017, courtoisie Galerie Karsten Greve et crédit photographique Saša Fuis

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Il plante le décor. Son étymologie châtelaine lui accorde un certain prestige. Du théâtre pourrait s’y donner. Quelques didascalies s’y ancrent. Dispositif de spectacle, cette fenêtre dessine les limites d’une intrigue, qu’elle y surgisse ou non. Ici, elle demeure suspendue. Et lorsque le corps finit par y apparaître, c’est par fragments désarticulés.

Marina Gadonneix à la galerie michèle chomette à Paris

Anne Hardy à Modern art Oxford à Oxford

Dominique Gonzalez-Foerster par Emma Lavigne au Centre pompidou à Paris

Santo Tolone à la Frutta Gallery à Rome

Sol Calero à Studio voltaire à Londres

Jungs, hier kommt der Masterplan dans le cadre de Regionale 16 à la Kunsthalle Basel à Basel

Zoe Williams à la Galerie Antoine Levi à Paris

zoe
Zoe Williams, Pel, vue d’exposition, 2015 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Antoine Levi, crédit photographique Claire Dorn

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Pétrole. Caractère. Ouvrage. Qui raffine, affine et affine encore. Et encore. Toujours plus fin, l’hydrocarbure comme le style visent un même degré qualitatif extrême. De leur façonnage ultime, seul l’odeur diffère peut-être. Industriel et noir. Artisanal et brillant. Cet objectif de pureté, ce souci d’élégance, motive une orfèvrerie de la quintessence. Raffinerie. Raffinement.

Elmar Trenkwalder au MUba – Musée des beaux-arts Eugène Leroy à Tourcoing

Christian Babou à la Semiose galerie à Paris

Hubert Duprat par Guillaume Désanges à La verrière Hermès à Bruxelles

Zoe Williams à la Galerie Antoine Levi à Paris

Guillaume Constantin au Crac Languedoc-Roussillon à Sète

Two temple place à Londres

Zoë Paul à la Galerie Ricou à Bruxelles

Messages envoy&AOk-s-3711
Hubert Duprat, Vue d’exposition à La verrière Hermès – Crédit photographique Fabien de Cugnac

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Les galeries parisiennes n’ont pas attendu l’aval du plus grand centre d’art du pays pour inviter des commissaires à investir leur espace, partager leurs engagements, optimiser leur réseau. Et la plupart opère de telles invitations depuis des années. Bien qu’obéissant aux mêmes consignes que celles de la médiatique manifestation du Palais de Tokyo, les expositions réunies ici n’y participent pas, pour diverses raisons. D’une logistique circonstancielle ou par indépendance manifeste, les accrochages collectifs ménagés en cette fin de saison dessinent donc une cartographie alternative. Indifférence. Résistance.

Lens drawings par Jens Hoffmann à la Galerie Marian Goodman à Paris

Rematerialized par Toke Lykkeberg & Franklin Melendez à la New Galerie à Paris

Talkie walkie par Natalie Seroussi & Michel Rein dans leurs galeries respectives à Paris

Mais où est donc ornicar ? par Dominique Abensour à la Galerie Les filles du calvaire à Paris

Reading dance par Christophe Daviet Théry à la Galerie Antoine Levi à Paris

Hello (…) Again, and again, and again par Anthony Huberman chez castillo/corrales à Paris

Révolte logique par Émilie Bujès à la Galerie Marcelle Alix à Paris

Messages envoy&AOk-s-2339

>  Rosalind Nashashibi, Carlo’s vision, 12’14, film, 2011 – Courtoisie Galerie Marcelle Alix Paris