L’un sur l’autre, deux éléments dissemblables s’acoquinent. Leur intimité produit un volume hybride, nécessairement monstrueux, témoignant d’une absence manifeste d’unicité. Collage inattendu, ils forment une masse hétéroclite, aiguisant le contraste binaire entre leurs visibles caractéristiques. Des penchants hétérochromes et hétéromorphes affecteront l’aspect des choses. L’hétérochronie nous embarquera elle, dans une temporalité alternative. Ces spécificités se singularisent bien d’une norme pour rayonner dans l’extravagance. Union parmi d’autres, l’hétérogénéité constitutive relève de la sculpture d’assemblage, ce talent à associer le divergeant. Il ne s’agit pas d’être beaucoup, mais d’être différent, la tension s’opérant moins par le nombre que par la dualité d’un détail, précisément distingué dans cette confrontation.
David de Tscharner par Sylvie Boulanger au Cneai – Centre national édition art image à Chatou
L’image dans la sculpture par Christine Macel & Navid Nuur au Centre Pompidou à Paris
Navid Nuur à la Parasol unit – Foundation for contemporary art à Londres
Gabriel Kuri à la Galerie Franco Noero à Turin
Stones & bones par la villa Noailles au Passage de Retz à Paris
Théo Mercier au Lieu unique à Nantes
Crossing mirrors à la Rosenblum collection à Paris
> David de Tscharner, Saturday, November 12, 2011, 7.4×10.2×15.2cm, brique, acrylique, photographie – Courtoisie de l’artiste