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Vienna

Le mot éclate comme une onomatopée. Sa sonorité est désagréable. Il est une affirmation molle. Son étymologie le placerait dans une déformation de Oui, mais installe aussi une familiarité avec Oyez. Son exclamation réclame l’attention des autres. Son attitude feint pourtant l’indifférence. Il baigne tout dans une nonchalance manifeste. Et prône l’extrême décontraction.

Alex Baczynski-Jenkins chez Kevin space à Vienna

Mélanie Matranga chez Edouard Montassut à Paris

Mo’tile chez Union pacific à Londres

Les années 1980, l’insoutenable légèreté par Karolina Lewandowska au Centre Pompidou à Paris

Julien Carreyn par Benoit Maire à la Galerie Crèvecoeur à Paris

Mimosa Echard chez Samy Abraham à Paris

Sarah Lucas par la Fondazione Nicola Tussardi à l’Albergo diurno venezia à Milan

alexAlex Baczynski-Jenkins, Sync crop, performance, 2016 – Courtoisie de l’artiste et de Kevin space, crédit photographique  Sandro E. E. Zanzinger

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Elles sonnent le glas. Et déterminent pourtant dans l’histoire du paraître, une foule d’artifices servant à asseoir la prestance. Forcément plurielles, elles affirment la solennité. Qu’elles soient nuptiales ou funèbres, elles s’imposent en cortège. Le faste y est déployé. Majestueusement. Il faut que cela se sache. Il faut que cela se voit. Pour signer la plus incroyable des circonstances.

Fürstenglanz – Die macht der pracht au Belvedere – Winter palace à Vienna

Cindy Sherman à me Collectors room à Berlin

Avedon Warhol à la Gagosian gallery – Britannia st à Londres

Julian Göthe à la Galerie Buchholz à Berlin

Hans op de Beeck à la Galerie Krinzinger à Vienna

Rudolf Stingel à la Galerie Massimo de Carlo – Palazzo Belgioioso à Milan

Thomas Houseago par Le consortium à l’Académie Conti à Vosne-Romanée

thomasThomas Houseago, Figure head I, bronze, 2013 – Courtoisie de l’artiste, crédit photographique André Morin

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Pas adulte. Pas encore. On lui retire donc toute responsabilité conséquente, dans l’attente d’une probable majorité. Toujours diminué. Réduit en permanence. Il qualifierait un élément de faible importance. Même la musique le voudrait un demi-ton en-dessous. Il reste une petite chose, nécessairement soumise à l’autorité des autres. Son infériorité l’éloigne des règles, pour finalement lui conférer une indépendance inouïe. Il pointe des pratiques humiliées par les catégories. Leur dissonance hiérarchique en fait aujourd’hui, le centre de toute notre considération.

Always, always, others au Mumok – Museum moderner kunst stiftung ludwig wien à Vienne

Steve Reinke chez Isabella Bortolozzi à Berlin

Giorgio Griffa à la Fondation Vincent van Gogh Arles à Arles

L’almanach 16 au Consortium à Dijon

Cécile Noguès à la Galerie Alain Gutharc à Paris

Maurizio Cattelan & Pierpaolo Ferrari à la Galerie Emmanuel Perrotin à Paris

Betty Woodman à l’Ica – Institute for contemporary arts à Londres

cécileCécile Noguès, Saiton seugon – détail, 2016 – Courtoisie de l’artiste et de la galerie

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Léger. Sommaire. Illusoire. Frivole. Apparent. Trompeur. Simpliste. Autant de synonymes d’un caractère d’emblée réprimé. L’écran est plat, définitivement. Il ne s’agit plus de s’en complaindre. Après ce constat, il convient d’apprécier les potentielles épaisseurs de cette dimension, sa plane complexité, sa technologie charnue. L’actualité en la matière semble encore trop désincarnée. Elle travaille cependant à nous sortir de la supposée fadeur du hashtag. Caresse, elle se désintéresse de la profondeur pour privilégier l’épiderme. Et alors.

Secret surface au Kw – Kunst-werke à Berlin

Tarik Kiswanson à la Galerie CarlierGebauer à Berlin

Feeling in the eyes Stella Sideli chez Tenderpixel à Londres

Arnaud Dezoteux  à l’Emba Galerie Manet à Gennevilliers

Nervöse systeme au Hkw – Haus der kulturen der welt à Berlin

Laura Lamiel chez Silberkuppe à Berlin

The promise of total automation par Anette Faucheret à la Kunsthalle Wien à Vienne

daria
Daria Martin, Soft materials, film seize millimètres, 2004 – Courtoisie de l’artiste

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