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Archives de Tag: Galerie Laurent Godin

Toute réclame cherche son efficacité dans l’impact qu’elle produit. Par son choc. Cette stratégie conquérante requiert une brutalité, plus ou moins élégante selon le talent des publicitaires. Sa dimension martiale est confortée par l’origine-même du terme, désignant en gaélique le cri de guerre de clans écossais. La revendication quitte à aller jusqu’à se passer de mots, manifeste une vigueur nue.

Anne-Lise Coste à l’Urdla à Villeurbanne

Aérosolthérapie par C.N. Jelodanti à Topographie de l’art à Paris

Oscar Murillo à la Galerie David Zwirner à Paris

Roger Herman à la Galerie Lefebvre & Fils à Paris

Sylvie Fanchon à la Galerie Maubert à Paris

Camila Oliveira Fairclough à la Galerie Laurent Godin à Paris

Carlos Kusnir à #7 clous à Marseille à Marseille

Anne-Lise Coste, Cœur Douceur, 120 x 80 cm, lithographie, 1 ex./ vélin de Rives, 2021 | Courtoisie de l’artiste, production Urdla (Villeurbanne)

À l’origine, on renversait son canot pour s’y abriter. Le jour, nous naviguons dessus. La nuit, nous dormons dessous. Le même objet selon son sens, change d’usage. Et décide du mouvement ou non. Nacelle. Marche. Toiture. Pause. C’est en bouleversant les choses, que l’on avance ou se repose. En langage marin d’ailleurs, le verbe reste un synonyme de chavirer. L’habitation une fois stabilisée, est sommaire. Elle fait preuve d’inventivité, et éveille un imaginaire agreste. Mille manière savent sans l’épuiser, exploiter la nature, ses ressources et ses images.

Sylvie Auvray à la Galerie Laurent Godin à Paris

Le rêveur de la forêt par Noëlle Chabert & Jeanne Brun au Musée Zadkine à Paris

Isa Melsheimer à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

Lauren Coullard par Elena Cardin pour Palomar Projects à Paris

Paul Cézanne chez Luxembourg & Dayan à Londres

Danh Vō à la Galerie Marian Goodman à Londres

Caroline Achaintre par Vincent Honoré au MO.CO. Panacée à Montpellier

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Sylvie Auvray, Grand baton 1, 310 x 50 x 16 cm, bois, plâtre, céramique, encre, résine, shellac, 2019 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Laurent Godin (Paris)

Le cosmos rabelaisien célébrait déjà la qualité de ce ragoût, bouillie succulente avec de gros morceaux dedans. La mixture est viandue. Et son assaisonnement en assure le caractère inimitable. Difficile effectivement d’aboutir deux fois consécutives au même assemblage disparate, cette étrangeté résolue, soupe goûtue et forme incontestable.

Lee Lozano à la Galerie Hauser & Wirth à Londres

Pré-capital par Charlotte Cosson & Emmanuelle Luciani à La Panacée à Montpellier

Caroline Achaintre à la Pippy Houldsworth Gallery à Londres

Ungestalt à la Kunsthalle Basel à Basel

Peter Buggenhout à la Galerie Laurent Godin à Paris

Justin Fitzpatrick chez Seventeen à Londres

Viktor Pivovarov chez Hunt Kastner à Prague

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Samara Scott, 2017 – Courtoisie de l’artiste et The sunday painter

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Regardons par la fenêtre, en écartant les lames du store. Les climats de notre planète réagissent à la présence humaine en produisant des conditions nouvelles. Le ciel sort des cases traditionnelles du calendrier qui pensait l’avoir ordonné pour quelques temps encore. Aujourd’hui surgit une météorologie alternative.

Philippe Durand à la Galerie Laurent Godin à Paris

Peindre l’impossible par Philippe Dagen au Musée Marmottan Monet à Paris

Condo 2017 par dépendance chez Maureen Paley à Londres

Le coin de l’œil par Léna Monnier & Josh Ginsburg à la Kadist art foundation à Paris

The squatter par Michael Callies à la Galerie Gaudel de Stampa à Paris

Anna Hulačová par Martin Prudil à la Etc. galerie à Prague

Thomas Huber au Centre culturel suisse à Paris

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Edvard Munch, Le Soleil, 123x176cm, huile, toile, 1912 – Oslo, Munchmuseet

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Alimentons le culte des profondeurs. L’actualité confirme toujours et encore la permanence du minéral en tant que fascination fertile. Muqueuses sombres et parois rocailleuses demeurent des intrigues plastiques inépuisables. Ce sujet est une ressource vigoureuse et maintenant familière, que je continue à partager avec un plaisir certain.

Elsa Sahal à la Galerie Claudine Papillon à Paris

Otium#1 à l’Iac – Institut d’art contemporain à Villeurbanne

Salvatore Arancio à La halle des bouchers à Vienne

Ra schools show 2015  à la Royal academy of arts à Londres

Mineral à la Galerie Max Hetzler à Paris

Substance à la Galerie Laurent Godin à Paris

Ivan Seal à la Carl Freedman Gallery à Londres

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Elsa Sahal, Comme un nuage, 72x48x50cm, grès de la Manufacture nationale de Sèvres, émail, 2007 – Courtoisie de l’artiste, de la galerie Claudine Papillon, collection Cité de la céramique

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

L’humanité entière y fourmille. La quantité y est un motif. Cette imagerie du commun, sacrifie les individualités pour mieux célébrer les masses. Et tout fragment n’existe que par le tout auquel il participe. La présente chronique s’ancre dans un constat qui s’est épaissi au fil de mes visites du festival arlésien de photographie. Sur la cinquantaine d’expositions qui constitue l’actuelle édition, plusieurs étaient consacrées à des initiatives privées obsédées par la répétition du même. Là et ailleurs, cette passion pour le très grand nombre, doit trouver ses mises en forme propres. Il s’agira de rester attentifs à la manière dont les essaims, grappes et nuées réussissent à rentrer dans le cadre.

Foule au Palais de l’archevêché à Arles

Le panorama, miroir de la bureaucratie céleste au Bureau DesLices à Arles

Typologie, taxinomie et classement sériel par Brian Wallis à l’Espace van Gogh à Arles

Small universe par Erik Kessels à l’Atelier de chaudronnerie à Arles

Le mur à La maison rouge – Fondation Antoine de Galbert à Paris

Gérard Traquandi à la Galerie Laurent Godin à Paris

Poteaux et taureaux par Olivier Cablat & Sebastian Hau pour Cosmos à La muleta à Arles

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Bernd & Hilla Becher, Gravel plants, 1988-2001 – Courtoisie des artistes et Sonnabend Gallery, Collection Walther

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

L’ampleur de certaines initiatives frôlent la mégalomanie en intimidant le public dans une forme de soumission spectaculaire. Pourquoi pas. Et c’est même parfois très réussi. Il s’agit ici de prendre de la place, d’occuper manifestement le territoire. Outre quelques propositions monolithiques, ce numéro approchera des dispositifs qui assomment volontairement leur visibilité.

Chiharu Shiota à La Sucrière à Lyon

Daniel Buren dans la cadre de Monumenta au Grand Palais à Paris

Monumental ? au Musée d’art moderne de Saint-Etienne Métropole à Saint-Priest-en-jarez

Gilbert & George à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Haim Steinbach à la Galerie Laurent Godin à Paris

Vincent Mauger à l’Abbaye Saint-Léonard à Corbigny

Markus Schinwald à la Galerie Yvon Lambert à Paris

> Haim Steinbach, Untitled (ball), 2012 – Courtoisie Galerie Laurent Godin Paris

Fards et bijoux ornent la silhouette, la ponctuent, pour finalement la signer. Une attention est portée cette semaine à l’ornement, qui peut revêtir les aspects les plus abrupts pour contourner parfois ces dogmes qui voudraient l’abolir. Il s’agira d’attribuer un caractère précis aux surfaces des choses et permettre la revanche du précieux.

Emmanuelle Villard à la Galerie Les filles du calvaire à Paris et à l’Abbaye de Maubuisson

Natacha Lesueur au Frac Languedoc-Roussillon à Montpellier

Emily Wardill au Frac Champagne-Ardenne à Reims

Vincent Beaurin aux galeries Laurent Godin et de Multiples à Paris

Maude Maris à la Galerie du Haut-Pavé à Paris

Hubert Duprat à la Galerie art:concept à Paris

Blabla et Chichi sur un bateau à la Galerie Ghislaine Hussenot à Paris

Paris grelotte sous les températures hivernales. A Beaubourg, la nouvelle approche du grand expressionniste norvégien fait évènement, et motive quelques expositions parisiennes auxquelles s’agrègent d’autres encore. Les artistes de cette chronique partagent des racines scandinaves. Ces peuples nordiques passionnent, pour les extrêmes qu’ils représentent. En harmonie perpétuelle avec la nature entre Arctique et Occident, ces européens d’une beauté légendaire sont les descendants de sanguinaires barbares tout en cultivant aujourd’hui la réputation de la citoyenneté la plus élégante. Voyons ce que vaut cette caricature.

Norsk à la Galerie Jérôme Poggi et chez Primo Piano à Paris

Edvard Munch – L’oeil moderne par Angela Lampe au Centre Pompidou à Paris

L’univers d’Edvard Munch au Musée des Beaux-Arts de Caen

Pia Rönicke à la galerie gb agency à Paris

Erró à la Schirn Kunsthalle à Frankfurt am Main

Henrik Samuelsson à la Galerie Laurent Godin à Paris

Eva Nielsen à la Galerie Dominique Fiat à Paris

Après des rentrées passées ailleurs, je me familiarise à nouveau avec les programmations parisiennes. Les galeries inaugurent, suite à un printemps obsédé par les foires et un été d’absence, un automne dédié aux expositions personnelles, amorce d’une saison d’engagements. Il est surprenant de constater qu’au sein de l’offre de la capitale, le dessin jouit d’une belle visibilité. Il s’impose indépendamment du calendrier qui lui fait généralement honneur tout en le stigmatisant, en mars. Une flagrance économique pourrait justifier cette inclination, mais il s’avère que le médium est traité de façon particulièrement ample et audacieuse, ce qui l’éloigne des petites productions abordables auquel on pourrait l’associer. Restent l’évidence des lignes, l’immédiateté du sujet, le contraste du trait sur le support nu et la présence charbonneuse du plomb, du fusain et des autres poudres plus ou moins grises.

Laurent le Deunff chez Semiose Galerie à Paris

Jim Shaw à la Galerie Praz-Delavallade à Paris

Jean-Luc Verna à la Galerie Air de Paris à Paris

Esther Stocker à la Galerie Alberta Pane à Paris

Frédéric Poincelet à la Galerie Catherine Putman à Paris

Aleksandra Mir à la Galerie Laurent Godin à Paris

Diogo Pimentão à la Galerie Schleicher+Lange à Paris

Cette sélection s’assurera simplement que l’art peut interroger le contexte citadin sans systématiquement en couvrir les murs de couleurs vaporisées. Je ne formule pas seulement ici l’agacement généré par l’instrumentalisation du Street Art par le marché, la reconnaissance puante dont croient bénéficier ses auteurs humiliés sur les cimaises ou la médiocrité d’évènements institutionnels sur le sujet, qui vendent trop souvent au sage consommateur l’impression de s’encanailler. Sans aller jusqu’à parler de l’insertion d’œuvres dans l’espace public-même, parfois très réussie, nous serons emportés bien ailleurs, là où la ville peut être un sujet, voire plus.

Philippe Durand à la Galerie Laurent Godin à Paris

Peurs sur la ville à La Monnaie de Paris

James Casebere à la Galerie Daniel Templon à Paris

Alex MacLean à la Galerie Gabrielle Maubrie à Paris

Nicolas Le Moigne à la Galerie NextLevel à Paris

Anna Malagrida à la Galerie RX à Paris

modell/stadt/muster/stadt au Cac Passerelle à Brest

Une des précédentes chroniques s’attachaient aux peintres exposés en ce début de saison. Il s’avère que l’actualité des galeries de la capitale en compte beaucoup d’autres et qu’il me semblait injuste de vous en cacher l’existence. Ce présent numéro documentera donc une série de monographies qui donnent à voir comment le médium continue à se développer. A partir de préoccupations purement plastiques, il s’agira ici de s’aventurer vers des expérimentations étonnantes dans ce domaine, en épaississant son fond par une densité existentielle, ou en projetant sa forme dans des dimensions nouvelles.

Brendan Cass à la Galerie Zürcher à Paris

Ida Tursic & Wilfried Mille à la Galerie Almine Rech à Paris

Xylor Jane à la Galerie Almine Rech à Paris

Roman Opalka à la Galerie Yvon Lambert à Paris

Claude Closky à la Galerie Laurent Godin à Paris

Nicolas Guiet à la Galerie Jean Fournier à Paris

Kaz Oshiro à la Galerie Frank Elbaz à Paris

Ce numéro me permettra d’abord de parler de jeunes sculpteurs partageant un même appetit pour le matériau, « type de matière sélectionnée pour ses propriétés particulières, qui entre dans la construction d’un objet fabriqué ». Cette faim du concret nous amenera plus largement sur des motifs alimentaires questionnant l’absorption de produits et la consommation qu’elle soit physique ou intellectuelle. Il s’agira toujours au final d’affirmer une possession à travers la transformation de la matière.

Gyan Panchal à la Galerie Frank Elbaz à Paris

Lamarche&Ovize à la Galerie Laurent Godin à Paris

John A. Harris à la Galerie Patricia Dorfmann à Paris

Frédéric Lebain à la Galerie Philippe Chaume à Paris

Patrick Guns à la Galerie Polaris à Paris

Mike Bouchet à la Galerie Geores-Philippe & Nathalie Vallois à Paris

Santiago Reyes par La Planck à la Galerie Air de Paris à Paris