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Archives de Tag: CA2M

Il existe des créatures qui changent de forme. Leur contour fluctue. Leur apparence témoigne d’une fabuleuse plasticité donnant au corps le pouvoir d’un magma à façonner. Elles abondent les folklores célébrant leur capacité de transformation. Et continuent à nous faire croire que tout peut se renouveler.

Thomas Schütte chez carlier | gabauer à Madrid

My-Lan Hoang-Thuy chez Mitterrand à Paris

Diego Bianchi par Mariano Mayer au CA2M à Móstoles

Game of Life à la Galerie Jocelyn Wolff à Romainville

Gustav Klimt à chez Cayón à Madrid

Crossover #3 au MAC Lyon à Lyon

Sandrine Pagny chez Lefebvre & Fils à Paris

63663c05-8f1d-d70d-fe32-65f2aecc1c64Thomas Schütte, Old Friends Revisited, 95 x 70 cm, tirage pigmentaire, 2021 | © L’artiste, courtoisie de l’artiste et de la Galerie carlier | gabauer (Berlin, Madrid)

Nous brillons. Notre simple présence éclaire. Ainsi le médium photographique se retrouve volontiers convoqué pour enregistrer cette radiance. Les rayons caressent l’épiderme, en colorent le relief. Et lorsqu’il fait sombre, voire que la nuit est déjà tombée, s’étend notre besoin de luire.

Jimmy DeSana chez Amanda Wilkinson à Londres

Paul Mpagi Sepuya à Modern Art Vyner St à Londres

James Welling à la Galerie Marian Goodman à Paris

Aurore-Caroline Marty au Frac Bourgogne – Boutique des Bains du Nord à Dijon

No Photos on the Dance Floor! à C/O Berlin à Berlin

Wolfgang Tillmans au CA2M Centro de Arte Dos de Mayo à Móstoles

Ed Paschke à la Galerie Suzanne Tarasiève / Loft 19 à Paris

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Wolfgang Tillmans, Easter, b, 2012 | Courtoisie de l’artiste et de la galerie Buchholz (Berlin, Cologne)

Qu’il désigne un dieu solaire, une somme d’anges, un morceau d’ambre voire un papillon nocturne, le mot avait dans l’Antiquité déjà, des propriétés magiques par sa graphie-même. La succession de ses caractères grecs sonne en effet bien, et pourrait provenir d’un cryptogramme d’origine hébraïque. La transcription de sa formule sacrée est souvent immortalisée en une pierre taillée, une forme d’amulette.

James Lee Byars chez Kewenig à Berlin

MCMXXXIV chez Massimo de Carlo / Lombardia à Milan

Martin Belou à Bastide Projects à Marseille

Armando Andrade Tudela par Daniel Steegmann Mangrané au CA2M à Móstoles

Jagna Ciuchta par Lionel Balouin à l’Émba / Galerie Manet à Gennevilliers

Le « Talisman » de Sérusier, une prophétie de la couleur au Musée d’Orsay à Paris

Charles Filiger par André Cariou à la Galerie Malingue à Paris

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Jagna Ciuchta, Darlingtonia, la plante cobra, la galerie EM à gennevilliers, peintures murales, pvc, aluminium, chaînes, peaux de bête synthétique, [avec sexe chaussé de Benjamin Swaim, 2011, From Boo Berry de Laura Porter, 2019, Hautes Tatras de Viktorie Langer, 2016, Profondo de Céline Vaché-Olivieri, 2018], 2019 | Courtoisie de l’artiste

Sur scène, selon si l’on dirige, si l’on interprète ou si l’on applaudit, la droite peut être la gauche, et inversement. À l’instar des marins, le théâtre a dû trouver son jargon pour s’orienter au mieux. Ce lexique de tradition parisienne, daterait de 1770 alors que La Comédie Française était installée dans le Palais des Tuileries, qui jouxtait d’un côté la cour du Louvre, et de l’autre ses jardins. Avant que cette désignation ne fut popularisée par la Révolution, la cour se nommait « côté de la reine » et le jardin « côté du roi », les loges de chacun se faisant face à gauche et à droite de la scène en regardant la salle depuis celle-ci.

Bernard Piffaretti à la Galería Marta Cervera à Madrid

Antigone à Mécènes du Sud Montpellier – Sète à Montpellier

Baptiste Rabichon à la Galerie Binome à Paris

Charlotte Moth par Caroline Hancock au CA2M à Móstoles

Waterloo chez Pierre Poumet à Londres

Ulla von Brandenburg par Sandra Patron au Mrac à Sérignan

mountaincutters par l’ESBAN à la Chapelle des Jésuites à Nîmes

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Baptiste Rabichon, Chirales (#029), deux fois 118.9 x 84.1 cm, impres­sion jet d’encre pigmen­taire sur papier RC Satiné Lumière Bonjet, contre­col­lage sur Dibond, enca­dre­ment alumi­nium sous verre, 2019 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Binome

Bien-sûr, il s’agit toujours de se fabriquer une stature. Il serait dommage d’abandonner l’engagement, et l’esprit politique en général, aux seules œuvres documentaires évitant par principe de s’adresser à notre sensibilité. Mieux vaut alors ne pas toujours dissoudre la chair dans l’information, et rattacher la revendication à des jouissances plastiques flagrantes, aussi.

VALIE EXPORT par Caroline Bourgeois à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Elements of Vogue par Sabel Gavaldón & Manuel Segade au CA2M à Móstoles

Michael Armitage à la South London Gallery à Londres

Jules de Balincourt chez Victoria Miro à Londres

Citizen collision – Contre l’architecture par Simon Bergala à l’Ensba Lyon à Lyon

Henrik Olesen à Cabinet à Londres

Jessi Reaves chez Herald St à Londres

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Simon Bergala, Juniperus Chinensis, 80 x 57 x 3 cm, huile sur veste, 2013 – Courtoisie de l’artiste

Le numéro complet est disponible sur abonnement.