Après des rentrées passées ailleurs, je me familiarise à nouveau avec les programmations parisiennes. Les galeries inaugurent, suite à un printemps obsédé par les foires et un été d’absence, un automne dédié aux expositions personnelles, amorce d’une saison d’engagements. Il est surprenant de constater qu’au sein de l’offre de la capitale, le dessin jouit d’une belle visibilité. Il s’impose indépendamment du calendrier qui lui fait généralement honneur tout en le stigmatisant, en mars. Une flagrance économique pourrait justifier cette inclination, mais il s’avère que le médium est traité de façon particulièrement ample et audacieuse, ce qui l’éloigne des petites productions abordables auquel on pourrait l’associer. Restent l’évidence des lignes, l’immédiateté du sujet, le contraste du trait sur le support nu et la présence charbonneuse du plomb, du fusain et des autres poudres plus ou moins grises.
Laurent le Deunff chez Semiose Galerie à Paris
Jim Shaw à la Galerie Praz-Delavallade à Paris
Jean-Luc Verna à la Galerie Air de Paris à Paris
Esther Stocker à la Galerie Alberta Pane à Paris
Frédéric Poincelet à la Galerie Catherine Putman à Paris
Aleksandra Mir à la Galerie Laurent Godin à Paris
Diogo Pimentão à la Galerie Schleicher+Lange à Paris