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Archives de Tag: Richard Saltoun Gallery

Pour vivre, l’araignée façonne de subtiles pièges de soie. Les ancêtres de l’animal dans sa forme primitive, utilisaient ce fil pour la fabrication de cocon afin de protéger les œufs, ne tissant alors pas encore de toile. De la sauvegarde de sa progéniture à la capture de sa proie, l’évolution naturelle a dû générer de nouveaux schémas de confection. Dans le domaine du tissage, une étape déterminante consiste à assurer les préparatifs de tout ouvrage, avant d’entreprendre son exécution effective. Il y a manigance. Quelque chose se trame.

Caroline Achaintre | Anna Barham | Peggy Franck par Arcade à ARCOmadrid à Madrid

Drapé au Musée des Beaux-Arts de Lyon à Lyon

Man Ray par la RMN Grand Palais au Musée Cantini à Marseille

Alisha Wessler dans son atelier à La Factatory à Lyon

Olga de Amaral par Richard Saltoun à ARCOmadrid à Madrid

Jennetta Petch & Szymon Kula dans leur atelier à La Factatory à Lyon

Marion Baruch à La BF15 à Lyon

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Caroline Achaintre, Pasodoble, laine tuftée main, 2020 | Fundación ARCO (Madrid) | Courtoisie de l’artiste et Arcade (Londres)

La reproduction nécessite un milieu dans lequel son mystère opère. Moule. Même si tout n’en garde pas forcément l’empreinte. Il est fondamental d’honorer une magie universelle, en embrassant la pluralité de ses incarnations. Grosseur et grossesse représentent un corps en expansion. Célébrons une figuration féconde.

Impossible ici de ne pas vous rappeler de parcourir Mamas de Lili Sohn par Casterman, My Photo Books | Book 11 de Lina Scheynius par JBE Books et toujours Vierge d’Amélie Lucas-Gary au Seuil.

Louise Bonnet à la Galerie Max Hetzler à Londres

Maternality par Catherine McCormack chez Richard Saltoun à Londres

Sofia Mitsola pour Condo London 2020 chez Pilar Corrias à Londres

Portraying Pregnancy par Karen Hearn à The Foundling Museum à Londres

France-Lise McGurn chez Simon Lee à Londres

Sculptures infinies au Palais des Beaux-Arts à Paris

Lucio Fontana chez Ribolant + Voena à Londres

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Louise Bonnet, Hollywood 1, 182.9 x 152.4 cm, huile sur toile, 2019 | © L’artiste, courtoisie de l’artiste et de la Galerie Max Hetzler, crédit photographique Andrew Smart | AC Cooper Ltd

L’adjectif caractérise l’abondance de viande comestible. Il détermine une terre ou une eau propices à la chasse et la pêche. En revenir bredouille ne s’envisage ici tout simplement pas. Nous mangerons. C’est l’assurance d’une figuration roborative. Et il y a là de quoi se nourrir.

Penny Slinger chez Richard Saltoun à Londres

Zoe Williams par Daria Khan à Mimosa House à Londres

Body Splits à SALTS à Birsfelden

Kris Lemsalu | Ryan Mrozowski par Koppe Astner & Chapter NY à Art-O-Rama à Marseille

Marion Bataillard à la Galerie Guido Romero Pierini à Paris

Face à face au Musée d’art Hyacinthe Rigaud à Perpignan

Elsa Sahal à la Boutique Camille Fournet à Paris

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Kris Lemsalu, V, 33 x 22 x 19 cm, céramique, tissue, panier, 2019 | Courtoisie de l’artiste et des galeries Koppe Astner (Glasgow) et Temnikova & Kasela (Tallinn), crédit photographique Jean-Christophe Lett

Il existe une plastique de la sollicitude. Et le tourment sait particulièrement malaxer nos corps en en triturant la chair. Ce type d’angoisse n’est déclinée qu’au pluriel, tant ses souffrances sont vastes. Et malgré le poids que cette préoccupation fait peser, elle nous plonge dans un état de préférence liquide. Les reliefs y sont relatifs. C’est une immense horizontalité qui écrase et au mieux, éclabousse un peu.

Samuel Hindolo par Chapter NY chez Carlos/Ishikawa à Londres

Poésie prolétaire par François Piron à la Fondation d’entreprise Ricard à Paris

Nicole Eisenman à la Staatliche Kunsthalle Baden-Baden à Baden-Baden

Il n’est pas à la beauté (…) à la Galerie Christophe Gaillard à Paris

Ulay par Birte Kleemann à la Richard Saltoun Gallery à Londres

School of Pain par Michal Novotný à Art in General à New York

Pierre Bonnard à la Tate Modern à Londres

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Carlotta Bailly-Borg, Europe, 70 x 177 cm, acrylique sur verre, 2019 – Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Aurélien Mole / Fondation d’entreprise Ricard (Paris)

Il sonne comme une onomatopée, une porte coulissante qui glisse dans le silence velouté d’un vaisseau spatiale ou d’une administration. Il assure une transition. Il permet le passage. C’est un compartiment servant à éviter une communication directe. Il télétransporte. Il nous emporte ailleurs. Outre cet outil architectural, il désigne également une sorte de tamis ainsi qu’un mode de divination. Dans tous les cas, on le traverse.

Eliseo Mattiacci chez Richard Saltoun à Londres

Space Shifters par Cliff Lauson à la Hayward Gallery à Londres

Chloé Serre à La BF15 à Lyon

Diane Simpson chez Herald St à Londres

Heidi Bucher à Parasol Unit à Londres

Doors of Paradise chez Union Pacific à Londres

Benoît Maire chez Meessen de Clercq à Bruxelles

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Heidi Bucher, Borg, 230 x 350 x 100 cm, textile, latex, mother-of-pearl pigments, bamboo, 1976 – © Estate Heidi Bucher, courtoisie Parasol Unit, crédit photographique Benjamin Westoby

De l’immense bacchanale au duvet que l’on déroule en urgence, l’hospitalité s’incarne en différents degrés consistant toujours à ouvrir sa porte. Loger et nourrir l’étranger est dans certaines sociétés, une obligation régie par des conventions bien tracées. Plus généralement, elle relève aujourd’hui d’un subtile équilibre entre l’assistance à autrui et la sécurité de soi.

Eleanor Antin à la Richard Saltoun Gallery à Londres

Zoe Williams à DRAF Studio à Londres

Bloomsbury Art & Design à The Courtauld Gallery à Londres

Daniel Spoerri à la Galerie Anne Barrault à Paris

Susan Cianciolo chez Modern Art Stuart Shave à Londres

Tom Burr à Westfälischer Kunstverein à Münster

Levitt France, une utopie pavillonnaire par Béatrice Andrieux au Magasin électrique à Arles

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Zoe Williams, Performance Ceremony of the Void, DRAF Studio, 2017 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Antoine Levi Paris, crédit photographique Dan Weill

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Mon malaise vis-à-vis de l’art dit brut ne s’estompe pas. Parlons donc ici plus généralement d’extravagance, d’obstination à s’engager activement dans la folie d’une entreprise tangente. Je prends ainsi plaisir à associer de prétendues naïvetés à des entêtements déterminés. D’exécution plutôt fastidieuse, ces œuvres partagent l’évidence d’un don de soi. Toujours, elles produisent une fascinante incompréhension.

Élévations au Château à Hauterives

Raúl Illarramendi à la Galerie Karsten Greve à Paris

Alfred Wallis à la Modern art gallery à Londres

Gilles Barbier à la Friche belle de mai à Marseille

Henry Darger au Mamvp – Musée d’art moderne de la ville de Paris à Paris

Gelitin à la Massimo de Carlo Gallery à Londres

Pierre Molinier à la Richard Saltoun Gallery à Londres

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Raúl Illarramendi, EA-P 181 (toi moi), 584x470cm, crayons de couleur, fusain, gouache, toile, 2015 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Karsten Greve, crédit photographique Nicolas Brasseur

Le numéro complet est disponible sur abonnement.