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Archives de Tag: La Sucrière

Certaines choses auraient forme humaine. Afficher par mimétisme les contours d’un corps bipède, le rendu de sa peau, et tout ce qui contribue à la ressemblance avec le modèle vivant, éveille de fascinants défis techniques relevant d’artisanats de la sculpture. Le réalisme, poussé par les superlatifs, est une piste pour développer cet exercice, mais celui-ci se heurte rapidement au sentiment de la coquille vide. D’autres y versent leurs humeurs. L’humanité est plutôt pleine.

Charles Ray à la Collection Pinault – Bourse du Commerce et au Centre Pompidou à Paris

Elmgreen & Dragset à la Fondazione Prada à Milan

Maurizio Cattelan chez Massimo de Carlo à Milan

Hyperréalisme. Ceci n’est pas un corps à La Sucrière à Lyon

Berlinde De Bruyckere par Vincent Honoré au MO.CO. Hôtel des collections à Montpellier

Marlene Dumas à la Pinault Collection – Palazzo Grassi à Venise

Claire Tabouret par Kathryn Weir au Palazzo Cavanis à Venise

60964e2d-f054-3426-1edf-3834802a8913Marlene Dumas, Teeth, 40 x 30 cm, huile sur toile, 2018 | © L’artiste, collection privée (Madrid), crédit photographique Kerry McFate

Vaguer et vaquer. L’errance ne relève pas nécessairement de l’oisiveté. Il existe au contraire des formes de pérégrinations extrêmement actives. Par goût ou par nécessité, il s’agit de bouger. L’exil et la fugue ont leurs raisons. Le nomadisme et l’égarement n’en ont pas besoin. De quoi s’autoriser un flottement, ou même de manière plus manifeste, un mode de vie sans ancrage définitif. Plutôt que d’être nulle part chez soi, décider d’y être partout. Le XXIe siècle demande sur de nombreux plans, à reconsidérer ses attaches matérielles et s’engager dans une circulation fluide. Voguons, liquide dans le monde.

Amandine Arcelli à la Galerie Tator à Lyon

Mimosa Echard à Cell Project Space à Londres

Mondes flottants par Emma Lavigne à La sucrière et au Musée d’art contemporain à Lyon

Julien Creuzet chez Laure de Clerci à Marseille

Double saut à VàV à Villeurbanne

John Wallbank chez Arcade Fine Arts à Londres

Just having a body is a daily comedy à la Galerie Jérôme Pauchant à Paris

Ricochets, les galets que nous sommes finiront par couler ( Epilogue ) (détail)
Julien Creuzet, Ricochets, les galets que nous sommes finiront par couler (Épilogue), 2017 | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Blaise Adilon

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Électrons, bits et lumens se répandent pour nous emporter dans des flots de fictions. Un débit exponentiel arrose nos moniteurs. Les artistes travaillent à le canaliser, formulent des œuvres qui concentrent cette énergie présente, et s’en font le réservoir manifeste. Qu’il s’agisse de données, d’enthousiasme ou de lumière, endiguer l’écoulement est nécessaire pour mieux jouir de ses qualités.

Ryan Trecartin par Kevin McGarry sur Vdrome en ligne

Entre-temps… Brusquement, et ensuite par Gunnar B. Kvaran en cinq lieux à Lyon

David Douard aux Églises à Chelles

à la Galerie High art à Paris

Les méprises par Sarah Holveck au Collège François Villon à Paris

Thomas Mailaender à la Galerie Bertrand Grimont à Paris

Hannah Whitaker à la Galerie Christophe Gaillard à Paris

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David Douard, Glory hole, 12′, vidéo, 2013 – Courtoisie de l’artiste

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

L’ampleur de certaines initiatives frôlent la mégalomanie en intimidant le public dans une forme de soumission spectaculaire. Pourquoi pas. Et c’est même parfois très réussi. Il s’agit ici de prendre de la place, d’occuper manifestement le territoire. Outre quelques propositions monolithiques, ce numéro approchera des dispositifs qui assomment volontairement leur visibilité.

Chiharu Shiota à La Sucrière à Lyon

Daniel Buren dans la cadre de Monumenta au Grand Palais à Paris

Monumental ? au Musée d’art moderne de Saint-Etienne Métropole à Saint-Priest-en-jarez

Gilbert & George à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Haim Steinbach à la Galerie Laurent Godin à Paris

Vincent Mauger à l’Abbaye Saint-Léonard à Corbigny

Markus Schinwald à la Galerie Yvon Lambert à Paris

> Haim Steinbach, Untitled (ball), 2012 – Courtoisie Galerie Laurent Godin Paris

Lyon redevient un temps le nombril culturel du pays avec sa onzième biennale d’art contemporain. Après les scandales curatoriaux des éditions précédentes, à savoir un radical et courageux geste en 2007 et une improvisation après annulation du projet en 2009, l’aventure cette année paraît concrétiser paisiblement ses projections. La commissaire invitée rayonne la bienveillance. Mais le premier drame de cet évènement reste tout de même son titre. Comment assumer une telle promesse ? L’intitulé profite surtout au programme de Résonance, des expositions présentées en simultané dans la région, dont une partie semble avoir pris le contrepied de la spectaculaire sentence, en soutenant plutôt des formes de latence méditative. Là, règne alors une grisaille modeste, terrain privilégié du devenir plutôt que du surgissement avorté. Austérité. Ennui. Silence.

Alan Charlton par Frère Marc Chauveau au Couvent de la Tourette à Eveux

Pierre-Olivier Arnaud au Cap – Centre d’Arts Plastiques à Saint-Fons

Clémence Torres à la BF15 à Lyon

Aurélie Pétrel à la galerie Houg à Lyon

Ainsi soit-il – Collection Antoine de Gabert au Musée des Beaux-Arts à Lyon

Une terrible beauté est née par Victoria Noorthoorn à Lyon et à Vaux-en-Velin

Docks Art Fair 2011 sur le Quai Rambaud à Lyon