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Archives de Tag: Matthew Marks Gallery

Ces cadeaux offerts en début d’année, trouvent leur origine dès l’Antiquité romaine. La coutume proviendrait ainsi de quelques branches coupées dans le bois consacré à la déesse Strena, données au roi Tatius qui les interpréta comme un augure favorable. Ce signe résonna dans l’Empire, transformant de manière exponentielle les brindilles porte-bonheur en figues, dattes, miel, vêtements, objets, meubles puis pièces d’argent. Condamnée comme pratique diabolique par l’Église, considérée par la Révolution française comme une forme de corruption, cette tradition ne semble subsister que régie par une codification sociale très encadrée. De quoi partager ici avec vous quelques pépites n’ayant trouvé leur chronique en fin d’année passée.

Brian Rochefort chez Sorry We’re Closed à Bruxelles

CRMCS#1 par Kris Campo à la Galerie Zwart Huis à Bruxelles

Anne Marie Laureys à la Jason Jacques Gallery à New York

Gabriel Hartley chez Seventeen à Londres

Phyllida Barlow chez Hauser & Wirth New York 22nd st à New York

Le centre ne peut tenir à Lafayette Anticipations à Paris

Ken Price à la Matthew Marks Gallery à New York

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Brian Rochefort, Venus, 2018 – Courtoisie de l’artiste

Manque de netteté. Aux contours indécis. Par défaut de réglage. Non-ajusté au sujet. Il est généralement définit par la négative. Dit artistique, il devient la risée des commentaires populaires. Et ses synonymes, lâche, imprécis, fumeux, sont tout simplement des insultes. S’il est aujourd’hui lié au vocabulaire photographique, il fut par le sfumato un signe de distinction picturale bien avant que la rétine puisse être mécanique. D’ailleurs pas de pellicules ni de pixels ici, mais de la peinture française d’après-guerre et quelques sensibilités contemporaines qui continuent à bousculer la résolution des choses.

Hans Hartung chez Nahmad Contemporary à New York

L’art du pastel de Degas à Redon au Petit Palais à Paris

Betty Tompkins / Jean-Baptiste Bernadet chez Ribordy Contemporary à Genève

Les nombreuses irrégularités par Chiara Parisi à la Villa Médicis à Rome

Martin Barré chez Matthew Marks à New York

Sophie von Hellermann chez Pilar Corrias à Londres

Jean Fautrier au Musée d’art moderne de la Ville de Paris à Paris

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Katharina Grosse, Ingres Wood, 255 x 550 x 3320 cm, acrylique sur arbres et tissu, 2018 – Courtoisie de l’artiste et ses galeries, crédit photographique Alessandro Vasari

Le numéro complet est disponible sur abonnement.