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Archives de Tag: Galerie Valeria Cetraro

Ou cueillir, mais violemment. Ainsi nous continuons à prélever, au nom du raffinement. Une tige se rompt. En ligaturant, en écrabouillant entre deux doigts ou encore en coupant avec des ciseaux, on sépare. Cela se pratique beaucoup dans l’élevage intensif de crevettes pour la consommation. Chez la femelle, les pédoncules oculaires sont le siège d’une glande endocrine qui secrète une hormone inhibant l’activité ovarienne. Leur ablation permet alors de stimuler la ponte, en fréquence et en quantité. Pour l’instant, l’industrie agroalimentaire ne reconnaît pas la douleur aux crustacés.

Antonin Detemple par Fiona Vilmer à Confort Mental à Paris

Kenjiro Okazaki à la Galerie Frank Elbaz à Paris

Charlotte Moth & Mo Laudi à Art3 à Valence

SuperNature par Eléonore Levai à Chapelle XIV à Paris

Anouk Kruithof à la Galerie Valeria Cetraro à Paris

À fleur de boue par Thomas Havet à Double Séjour à Clichy

Laurent Proux à Semiose à Paris

Laurent Proux, Tête dans l’herbe, À ma mère (n°11), 62 x 65 cm, huile sur toile, 2021 | Courtoisie de l’artiste et de la galerie Semiose (Paris), crédit photographique Rebecca Fanuele

Lors de l’exposition universelle de New York en 1939, un pavillon commandité par General Motors Corporation propose comme l’indique son nom, une vision de demain. L’installation prend la forme d’une maquette et imagine le monde dans vingt ans. Conçue par Norman Bel Geddes en collaboration avec Albert Kahn, la prospection présentait une urbanité caractérisée par des autoroutes automatisées et de vastes banlieues. À la fin du même siècle, l’intitulé baptisera un croustillant dessin animé, ironisant ce rétrofuturisme ancré dans la science et la fiction. Si le progrès technologique est chose sérieuse, autorisons-nous à l’envisager avec jovialité.

Henri Comby à la Galerie Henri Chartier à Lyon

Same player shoot again par Jacqueline de Jong et Ellef Prestsæter à Treize à Paris

Les Amazones du Pop par Hélène Guenin et Géraldine Gourbe au MAMAC à Nice

Léa Bouttier à Kommet à Lyon

Pétrel | Roumagnac (duo) à la Galerie Valeria Cetraro à Paris

La vie dans l’espace par Jill Gasparina au MRAC Occitanie à Sérignan

Hugo Avigo à la Galerie Chloé Salgado à Paris

Kiki Kogelnik, Miss Universe, 152.15 x 121.92 cm, huile et acrylique sur toile, 1963 | Courtoisie de la Galerie Natalie Seroussi (Paris) © Kogelnik Foundation

Certains parasitages exaspèrent. Ils continuent pourtant à surgir, et pas toujours contre notre gré. Ainsi des appareils qu’ils soient sonores ou visuels, peuvent trouver leurs fréquences mises en boucle, comme lorsqu’un microphone s’approche d’un haut-parleur ou une caméra filme un écran. Le phénomène a été baptisé du nom du physicien danois qui en a explicité le fonctionnement. L’effet relève d’une intense rétroaction électronique. Sortie et entrée, diffusion et captation, récepteur et émetteur réagissant l’un à l’autre dans un vortex d’intensités.

Martin Barré au Centre Pompidou à Paris

ni la neige ni la pluie ni l’obscurité à la Galerie Jousse Entreprise à Paris

Adrián Villar Rojas à la Galerie Marian Goodman à Paris

Dust : The Plates of the Present par Thomas Fougeirol et Jo-Ey Tang au Centre Pompidou à Paris

Hendrik Hegray à la Galerie Valeria Cetraro à Paris

Signal – Espace(s) réciproque(s) par Lola Meotti & Aurélie Faure pour le Centre Wallonie-Bruxelles (Paris) à la Friche La Belle de mai à Marseille

Pieter Vermeersch à la Galerie Perrotin à Paris

211804ab-e5d1-4ed5-8fc8-49f429d9c4d5mountaincutters, Objets incomplets (Anatomie d’un corps absent), 2020 | Courtoisie des artistes, vue de l’exposition « Signal – Espace(s) réciproque(s) » à la Friche La Belle de mai (Marseille), crédit photographique Jean-Christophe Lett

Fragment antique, il s’agit originellement d’un tesson de poterie utilisé pour écrire une note quelconque. Un post-it archaïque. L’élément est cassé avant qu’on y inscrive quoique ce soit. Support et contenu relèvent d’une même banalité. Le déchet revalorisé peut aussi être un bout de calcaire, ou tout autre truc qui nous passerait sous la main. Son étymologie puise dans la coquille d’huître, résidu ostréicole, et nous propulse vers l’ostracisme, vote athénien excluant un concitoyen par quelques simples traits gravés sur une surface minérale. Il est ainsi troublant d’envisager le pouvoir du mollusque bivalve, capable d’exprimer la sentence d’un bannissement politique.

Arnaud Vasseux aux Instants Chavirés à Montreuil

Parti·e·s hier avec Marcelle Alix à Cahn Contemporary à Bagnolet

Julien Dubuisson à La BF15 à Lyon

Ciprian Mureșan à la Galerie Hussenot à Paris

Tel qu’elles à la Galerie Béa-Ba à Marseille

Bâtisseurs chimériques par Frédéric Legros au Palais idéal du Facteur Cheval à Hauterives

David Casini à la Galerie Valeria Cetraro à Paris

91e1361f-c526-47aa-8664-336ba42ee150Simone Fattal, Lady in Waiting, 19.5 x 8 x 5.5 cm, grès émaillé, 2005 | Courtoisie Galerie Balice Hertling (Paris), crédit photographique François Doury

Il existe une discipline inspectant la constitution chimique ou physique des corps, à travers l’énergie, notamment lumineuse. Une attention est alors portée à l’irradiation des choses. Les apparitions ne sont plus des frousses sépulcrales, mais des graphiques cliniques à étudier. Pas sûr que l’approche scientifique réussisse à définitivement taire tout fantôme.

Fabien Giraud & Raphaël Siboni par Anne Stenne à l’Institut d’Art Contemporain Villeurbane/Rhône-Alpes à Villeurbanne

Des temps liés à la Galerie Chloé Salgado à Paris

Sous le soleil exactement pour Restons Unis à la Galerie Perrotin à Paris

Ludovic Sauvage à la Galerie Valeria Cetraro à Paris

Fun House par Cristina Ricupero au Parc Saint-Léger à Pougues-les-Eaux

Josh Brand pour Condo London 2020 à Herald St à Londres

Aurore Pallet à la Galerie Isabelle Gounod à Paris

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Shanta Rao, untitled, 156 x 176 x 17 cm, peinture polymère, 2019 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Joseph Tang (Paris)

Certaines créatures immémoriales ne font que semblant de disparaître. Les campagnes de normalisation qui trop souvent cherchent à éradiquer tout folklore, ne rasent que superficiellement leur ramage, dont l’enracinement patiente sagement jusqu’à ce que nous le fassions à nouveau éclore. Une survivance de cet esprit persiste. Son incarnation est de toute évidence, nourrie par des artistes, régulièrement, inlassablement, depuis toujours.

Niels Hansen Jacobsen au Musée Bourdelle à Paris

Miriam Cahn à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris et à Komunuma à Romainville

Léopold Chauveau au Musée d’Orsay à Paris

Pia Rondé & Fabien Saleil à la Galerie Valeria Cetraro à Paris

Lauren Coullard à A.ROMY à Genève

Vidya Gastaldon à Wilde à Genève

Victoria Kosheleva à Poush à Clichy

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Miriam Cahn, sarajevo, 45 x 38 cm, huile sur toile, 22.8.95 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Jocelyn Wolff (Paris, Pantin)

On peut préférer rester chez soi. Une vie sédentaire fleurit alors, à travers les satisfactions de tout un decorum aiguisé pour installer au mieux son sentiment d’aisance. Chaque détail participe de cette situation, née d’un penchant ou d’un impératif, quoiqu’il en soit renforcés par tout ce qui ne sert qu’à asseoir le confort. De l’inclination pantouflarde à l’assignation à domicile, il s’agit de se construire une position stationnaire.

Ron Nagle à The Perimeter à Londres

David de Tscharner à la Galerie Valeria Cetraro à Paris

Côme Clérino à la Galerie Chloe Salgado à Paris

Alexandre Benjamin Navet à la Galerie Derouillon à Paris

The Yellow Wallpaper à L’Attrape-Couleurs à Lyon

Le Dandy des gadoues par Marc Bembekoff à La Galerie à Noisy-le-Sec

Hugo Pernet chez Semiose | Project space à Paris


Côme Clérino, Les vertes éclairées, dimensions variables, technique mixte, 2019 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Chloe Salgado (Paris)

Cet état second se caractérise par le manque de sommeil, voire sa perte totale. Cela peut être subi ou provoqué. Une telle privation fut expérimentée comme traitement de la dépression, sans succès. La plus longue veille prouvée par enregistrement électroencéphalographique est de 264 heures soit 11 jours, à comparer à la durée dix fois plus importante observée dans des cas pathologiques. Un fait a notamment été rapporté au cours d’une maladie rare ayant entraîné quatre mois d’insomnie, sans trouble de la mémoire ni de l’attention, mais avec des hallucinations nocturnes importantes. Pensons à Thai Ngoc, un paysan vietnamien médiatisé pour rester éveillé depuis quarante-six ans. Il occuperait ses nuits à réaliser du travail supplémentaire à la ferme. Et le terme désigne par extension un insecte, genre de phryganien trichotère, ainsi appelé parce qu’il s’active après le crépuscule.

Cristof Yvoré au Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur à Marseille

Louise Bourgeois à la Fondation Beyeler à Riehen

On the Backlot chez Balice Hertling à Paris

Zsófia Keresztes par le MO.CO. au Musée Paul Valéry à Sète

Marc Desgrandchamps à la Galerie Lelong & Co. à Paris

Laura Gozlan à la Galerie Valeria Cetraro à Paris

Olafur Eliasson à la Tate Modern à Londres

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Zsófia Keresztes, Imprisoned Bites, 2019 | Coproduction MO.CO. et Mécènes du Sud Montpellier-Sète sur une proposition d’Hugo Vitrani, courtoisie de l’artiste, crédit photographique Marc Domage