archive

Archives de Tag: Ensba

Ils bonifient un bouillon. Dans un milieu fluide dont le jus peut déjà être succulent, ces suppléments solides marquent un contraste, un palier. C’est une pause à mâcher durant la dégustation d’un breuvage qui sinon, se boirait seulement.

Ève Gabriel Chabanon à Iselp à Bruxelles

Bientôt, là-bas : Sublimer les flux constants et disséminés par Oulimata Gueye à l’Ensba à Lyon

Antoine Renard chez Nathalie Obadia à Bruxelles

Christopher Daharsh à Bikini à Lyon

Warché par Anissa Touati à la Fondation Thalie à Bruxelles

Vestibules chez Bacqueville à Lille

Matthew Lutz-Kinoy chez Kamel Mennour à Paris

fba0dbce-37c0-1c5e-830a-448fe768d027Ève Gabriel Chabanon, vue de l’exposition Somatic Communism à Iselp (Bruxelles), 2022 | Courtoisie de l’artiste

L’origine de l’expression dans la langue française semble varier d’une référence à l’autre, attestant dans tous les cas de plusieurs siècles de placidité. Ce tempérament s’oppose à l’ardeur grandiloquente, et impose un calme horizontal. L’apparente impassibilité ne doit pas faire croire à une immobilité pour autant. L’action s’opère avec fermeté et assurance. Parfois dans la froidure.

Anna K.E. au Pavillon géorgien | Arsenale à Venise

Mark Geffriaud à l’URDLA à Villeurbanne

mountaincutters pour Art-O-Rama 2019 à Marseille

Liz Magor chez Marcelle Alix à Paris

Garance Wullschleger à l’Ensba – Ecole nationale supérieure des beaux-arts à Lyon

Graham Little à la Alison Jacques Gallery à Londres

Geumhyung Jeong à la Kunsthalle Basel à Bâle

d74c6f8d-1040-45b1-b84c-7a49cba18d39
Graham Little, Untitled (Telephone), 26.6 x 22 cm, gouache sur papier, 2019 | Courtoisie de l’artiste et Alison Jacques Gallery (Londres)

C’est limpide et tout se donne à voir en un coup d’œil. Dans l’évidence d’un plan manifeste. Socles et piédestaux partagent une racine pédestre, de piétements en soquettes. Prendre pied. Perdre pied. Il s’agit de s’ancrer ou de s’abandonner sur cette vaste surface fertile. Les choses se dressent alors en un champ de stèles. C’est peut-être l’inverse d’un cimetière. Les obstacles peuvent exister mais ne doivent obstruer. Une vraie continuité s’annonce. L’horizontalité règne comme environnement pour jouir d’un appétit définitivement sculptural.

Per Kirkeby aux Beaux-Arts de Paris à Paris

Rodin, Brancusi, Carl Andre… Le socle au MUba Eugène Leroy Tourcoing à Tourcoing

Toby Ziegler à la Galerie Max Hetzler à Paris

Marc Kokopeli chez Edouard Montassut à Paris

Rachel Whiteread à la Tate Britain à Londres

César par Bernard Blistène au Centre Pompidou à Paris

Laura Porter dans la Salle Foch du Palais des Beaux-Arts à Paris


Rachel Whiteread, Untitled (Room 101), 300 x 643 x 500 cm, plâtre, bois et métal, 2003 – Paris, Centre Pompidou MNAM/CCI avec le soutien des Amis du MNAM et Clarence Westbury Foundation, crédit photographique Tate Photography

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Trop tard pour considérer les inquiétudes alarmistes. Ça a sauté. Et la détonation résonne encore comme l’explosion originelle. Chaos avant, chaos après. Et entre deux tables rases, un tronçon de possible existe. L’expansion y est alors fulgurante, elle libère une énergie folle. Reste à savoir par quoi commencer, lorsque tout à éclaté.

Lewis Baltz au Bal à Paris

humainnonhumain par Anne Bonnin à la Fondation d’entreprise Ricard à Paris

Estefanía Peñafiel Loaiza au Crédac – Centre d’art contemporain à Ivry-sur-seine

Romain Vicari pour son Dnsep à l’Ensba – École nationale supérieure des beaux-arts à Paris

Guillaume Leblon à l’Iac – Institut d’art contemporain à Villeurbanne

Ariel Schlesinger au Kunsthaus Baselland à Muttenz

Thomas Hirschhorn au Palais de tokyo à Paris

Jacket of a politician, 2013

Guillaume Leblon, Jacket of a politician, 2013 – Courtoisie de l’artiste et de la galerie Jocelyn Wolff

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

La surface picturale libérée de son châssis rayonne au sein de l’actualité parisienne. Sans revendiquer d’héritage particulier, l’évidence accompagne la reconsidération générale des arts décoratifs par les plasticiens, et des plaisirs qu’ils autorisent. Toiles et voilages recouvrent et révèlent, avec le spectre du joli qui semble perpétuellement hanter les puristes. Épiderme textile, ces pans affirment leur verticalité et la belle pesanteur qu’elle implique, ce fameux tombé qui transporte l’art du pli. Et pour réagir aux connotations qui emporteraient l’étoffe du côté de l’ouvrage de dames, les œuvres adoptent une réelle ampleur, rendant leur présence incontournable. Indice du théâtre, le rideau reste cette interface entre scène et coulisses. Il est une obstruction visuelle séparant le dehors du dedans, les autres de soi.

Ulla van Brandenburg à la Galerie art:concept à Paris

Heidi Bucher au Ccs – Centre culturel suisse à Paris

Coline Cuni à l’Ensba – Ecole nationale supérieure des beaux-arts à Paris

Pia Camil à la Galerie Sultana à Paris

Pathfinder#3 – And to end par Arlène Berceliot Courtin à Moins un à Paris

Sam Falls à la Galerie Balice Hertling à Paris

Daniel Dewar & Grégory Gicquel au Centre pompidou à Paris

Messages envoy&AOk-s-3005

Coline Cuni, Manifestation – détail, 300x300x80cm, tissus, plâtre, céramique, 2013 –
Courtoisie et crédit photographique de l’artiste

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Essentielles, existentielles, la perception autant que la tentative sont à entendre dans l’épaisseur de notre intitulé. La maturité s’acquiert par son biais, dans une succession couplée de sensations et d’expérimentations. Deux monographies magistrales dominent cette perspective en bousculant complètement le contexte institutionnel où elles prennent place. Leur font écho plusieurs initiatives qui se ménagent au contraire, un environnement alternatif pour révolutionner les façons de montrer. C’est à toute notre sensibilité et notre sensorialité que l’on s’adresse, l’œil toujours, mais aussi l’oreille, la bouche, le reste. Plus que voir, il s’agit de vivre.

Pierre Huyghe par Emma Lavigne au Centre pompidou à Paris

Borderline par Charlotte Cosson & Emmanuelle Luciani à la Gad à Marseille

Open heart surgery par Aya Mousawi & Simon Sakhai à The moving museum à Londres

Oliver Beer à la Galerie Thaddaeus Ropac à Pantin

Philippe Parreno au Palais de tokyo à Paris

Cookbook par Nicolas Bourriaud au Palais des beaux-arts à l’Ensba à Paris

2, 4, 3 par Joseph Meidan au 243 rue Saint martin à Paris

Messages envoy&AOk-s-2875
Pierre Huyghe, Beetle juice, cocktail, 2012

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Ils sont deux, et délimitent une frange dont les frontières restent théoriques et relatives. Moins tranchantes que l’Équateur qui découpe littéralement la planète en deux hémisphères inversés, ces lignes zodiacales suggèrent un intervalle propice aux projections les plus fantaisistes. Cet ailleurs, loin, inconnu, inaccessible, continue de représenter le terreau pacifique d’une faune et flore extravagantes, cristallisant pour l’occidental autocentré toutes les caractéristiques de l’inépuisable mythe du sauvage. Avec le Cancer au nord et au sud le Capricorne, cette zone de notre globe mélange des réalités contradictoires, carrefour de visions paradisiaques contre climats politiques indésirables. Il y a ceux qui feraient tout pour la quitter, et ceux qui ne rêvent que de s’y rendre. Il s’agira d’accueillir les témoignages de ces terres et ces eaux secouées par les invasions, sans s’empêcher de figurer l’exotisme langoureux qu’elles inspirent.

Paul Jacoulet au Musée du quai Branly à Paris

Adrien Missika à la Galerie Bugada Cargnel à Paris

Julia Rometti & Victor Costales à la Galerie Jousse à Paris

Artesur – Collective fictions au Palais de Tokyo dans le cadre de Nouvelles vagues à Paris

La dix-huitième place à La villa du parc dans le cadre des 50Jpg à Annemasse

Torben Ribe à la Galerie Hussenot à Paris

Glauco Rodrigues au Palais des beaux-arts à Paris

Messages envoy&AOk-s-2193

> Cintia Clara Romero, Limite, 200x300cm, tirage jet d’encre, 2010 – Courtoisie de l’artiste

Nous pouvons interroger la motivation d’un artiste à représenter quelqu’un plutôt que quelque chose. L’histoire du portrait est vaste, et je tiens ici plutôt à me pencher sur la manière dont le grotesque peut surgir sur une figure. Pour cela j’avoue devoir m’éloigner de mes prédispositions, et confronter des canons historiques à nos grimaces contemporaines.

Phantasia par Lille3000 au Tri postal dans le cadre de Fantastic à Lille

Albrecht Dürer et son temps à l’Ensba – École nationale supérieure des beaux-arts à Paris

Gert&Uwe Tobias au Frac Auvergne – Fonds régional d’art contemporain à Clermont-Ferrand

Brian Chalkley à la Galerie Ancient&Modern à Londres

La galerie du temps au Louvre-Lens à Lens

Yue Minjue  à la Fondation Cartier à Paris

George Condo à la Galerie Catherine Houard à Paris

Messages envoy&AOk-s-1358

> Théo Mercier, Le solitaire, 2010 – Courtoisie Gabrielle Maubrie Paris
Crédit photographique Pierre Mondain-Monval

Il y eut ces années-ci dans les motifs récurrents en art contemporain la mode du crâne, puis celle de l’animal, assez furtive et tant mieux. S’installe durablement une passion pour le minéral, à mon plus grand plaisir. Je me délecte alors de l’invasion de cristaux, de surfaces marbrées et autres cailloux encore. Ce numéro insiste dans la directe lignée des deux précédents, sur l’amour du rocailleux, la temporalité non-humaine qui rythme cet état organique et le fantasme que cela représente pour le tweeter pressé. Cette forme d’ensevelissement confirme toujours plus une fuite vers les fantaisies telluriques, loin des bêtises de notre pénible surface, absurde et radioactive. Ou s’enterrer pour mieux que le futur nous découvre.

Alan Fertil & Damien Teixidor au MoinsUn à Paris

Steffen Bunte à la Galerie JeanRochDard à Paris

Les amas d’Hercule par Sandra Patron au Parc Saint Léger à Pougues-les-eaux

Excavation à l’Espace Lhomond à Paris

Caverne cinéma au Frac Limousin à Limoges

Urs Fischer à l’Ensba – École nationale supérieure des beaux-arts de Paris

Evariste Richer par Marianne Lanavère au Ciap à Vassivière

Messages envoy&AOk-s-1334

Alan Fertil & Damien Teixidor, Santa Monica Airlines (detail), 123x98x25cm, tissu, béton, 2012

La programmation du Mois de la photo 2012 s’annonce déprimante. Peut-être est-ce la frontalité immédiate associée au médium photographique qui rend son tri aussi limpide et cruel. Étrangement cette année, la capitale ne semble pas aiguiser son engouement pour la pellicule ou le pixel, et les galeries ne se sont pas vraiment alignées sur cette tradition automnale. Aucune monographie majeure à signaler, mais quelques présentations collectives commerciales ou institutionnelles, rythment avec une exigence respectable le marché du cliché historique et contemporain.

Voici Paris par Quentin Bajac & Clément Chéroux au Centre Pompidou à Paris

nofound photo fair 2012 par Emeric Glayse & Yann Pérol au Garage Turenne à Paris

Photo Levallois 2012 par Paul Frèches à Levallois

Body language au Centre culturel suisse à Paris

Set-up par Stephen Hepworth à la Galerie Jousse Entreprise à Paris

Paris Photo 2012 par Julien Frydman au Grand Palais à Paris

Offprint Paris 2012 par Yannick Bouillis & Colette Olof à l’Ensba à Paris

> Adrien Pezennec, Jump Bosnia, 2012 – Courtoisie de l’artiste

L’arbre demeure un symbole fort, silhouette de la vie mais aussi résident des forêts qui cachent toujours un mystère sous leurs cimes. Tendre ou pas, son corps offre une masse que l’on sculpte depuis toujours et qui impose un aspect élémentaire même aux factures les plus sophistiquées. Il est la métonymie de la nature et associe en une même entité, la droiture d’un tronc au foisonnement ornemental et diffus du feuillage, ce qui en fait un objet d’étude idéal pour qui veut saisir ces aspects complémentaires de la forme.

L’arbre et le photographe à l’Ensba – Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris

Les Frères Chapuisat au Centre Culturel Suisse et à la Galerie JGM à Paris

If I had eight hours to chop down a tree, (…) au KunstRaum à Riehen

Josh Brand à la Galerie Herald Str à Londres

Into the woods à la Galerie des galeries à Paris

Vincent Boullet à la Galerie Joseph Tang à Paris

Saskia Olde Wolbers à la Galerie Maureen Paley à Londres

 

Les commissaires, d’exposition comme de police, affirment leur autorité sur un territoire où ils font régner leur loi, pour le bonheur des concitoyens. Sept expositions collectives témoigneront cette semaine de règlements fructueux qui dictent autant voire plus, la forme des propositions que leur fond. Les distributions sont ici toutes soumises à des protocoles stricts, donc délectables. Autant d’expériences qui respectent des prescriptions précises sans non plus tomber dans l’attraction purement divertissante. Ces arrangements partagent un aspect démocratique, de part l’évidente jubilation dont ils résultent. Chacun est le bienvenu pour ressentir plutôt que valider ses connaissances. Plus que le savoir, le plaisir.

All of the above par John M Armleder au Palais de Tokyo à Paris

Particeps, particules, palissades par Aurélie Godard à la Galerie Arko à Nevers

2001-2011 : Soudain, déjà par Guillaume Desanges à l’Ensba à Paris

Pas au-delà du vernissage #4 à C.O.N.S.O.L.E. à Paris

L’Inventaire, Vol.1 au Frac Haute-Normandie à Sotteville-lès-Rouen

Antidote 7 par Jean-Marc Ballée à la Galerie des galeries à Paris

Table-Projecteur par Elvire Bonduelle & Guillaume Aubry dans leurs ateliers à Paris

Le terme qui motive la sélection inaugurale de cette année désigne selon son étymologie une petite chambre retirée, une pièce modeste par ses dimensions et mise à l’écart pour diverses raisons, initialement pour favoriser l’étude grâce à cette physique retraite. De multiples éléments nécessaires à l’effort intellectuel peuvent emplir le cabinet jusqu’à faire de cet espace le lieu typique où s’offre à voir une collection. Le motif de l’accumulation précieuse définira ensuite l’aspect du cabinet et les différents modes de conservation de ses trésors lui confèreront une allure scientifique. Mais le cabinet reste surtout le lieu de la révélation, cette portion d’espace consacrée à la jouissance d’un ensemble délicat dont le raffinement culmine justement dans l’excellence de sa composition.

Lait de lune au Cabinet des Générosités à Paris

Academia : Qui es-tu ? par Axel Vervoordt à la Chapelle de l’Ecole des Beaux-Arts à Paris

Ron Arad au Centre Pompidou à Paris

Berlinde de Bruyckere à l’Espace Claude Berri à Paris

Unknown Halsman à la Magnum Gallery à Paris

D’une révolution à l’autre au Palais de Tokyo à Paris

Nicolas Darrot à la Galerie Eva Hober à Paris