Avant de se laisser submerger par les connotations frivoles surgissant à la lecture de ce terme, il est bon de savoir que l’expression fut consacrée par l’Académie royale en 1717 pour désigner au même titre que La peinture d’histoire ou Le portrait, l’art d’Antoine Watteau qu’il fallait bien réussir à classer au sein de la hiérarchie des genres, au risque de le récuser. Donc juste pour lui, une catégorie voit le jour, de celle qui figure de nobles personnages batifolant dans des clairières. Il s’agit de fleureter. L’occasion aussi de pointer une même génération d’artistes dont la flagrante délicatesse prend particulièrement forme par la peinture ou la performance. L’obsession du style parcourt cette sensibilité, habitée par un maniérisme propice.
Cristóbal Balenciaga par le Musée Galliera au Musée Bourdelle à Paris
Than Hussein Clark à la Galerie Crèvecoeur à Paris
O ! Watt up, de Watteau et du théâtre par Caroline Cournède à la Maba à Nogent-sur-marne
Sophie Jung à Kunstraum à Londres
Kaye Donachie au Plateau – Frac Ile-de-France à Paris
Sylvain Azam – Mireille Blanc à la Galerie municipale Jean-Collet à Vitry-sur-Seine
Julie Béna à la Galerie Joseph Tang à Paris
Sophie Jung, Producing my credentials, 2017 – Courtoisie de l’artiste et Kunstraum, London