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Archives Mensuelles: octobre 2017

En argot bien français, le terme désigne une viande suspecte voire une chair vendue. L’épais bifteck se retrouve au cœur des loisirs de la grillade. Cet aspect carnivore résonne avec un anglicisme prônant la jouissance de plein contact. La pratique sexuelle emprunte son nom à une virtuosité d’équitation consistant à chevaucher sa monture sans selle, à cru.

Athena Papadopoulos par Emalin à Paris Internationale 2017 à Paris

(X) A Fantasy à DRAF London à Londres

Jean Hélion à la Galerie Malingue à Paris

Guillaume Leblon à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

Joanna Piotrowska chez Southard Reid à Londres

Derain, Balthus, Giacometti – Une amitié artistique au Musée d’art moderne de la Ville de Paris

La nuit avant les forêts à Doc à Paris

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Carlotta Bailly-Borg, Flat walk, 140 x 160 cm, acrylique sur toile, 2017 – Courtoisie de l’artiste

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

C’est ce qui reste lorsqu’il n’y a plus rien d’autres. Le manteau terrestre en est principalement composé. Il est à la fois l’élément chimique constituant toute roche et la matériau incontournable des objets informatiques. Son étymologie le rapproche du silex originel, l’outil ultime. Ainsi son irréductibilité, tectonique autant que technologique, en fait un curseur dans l’Histoire de l’humanité. Sur sa frise après la pierre, le bronze, le fer, il semble s’imposer comme un âge, voire une ère.

Eugène Leroy au Studiolo de la Galerie de France à Paris

George E Ohr par The Gallery of Everything sur Frieze Masters 2017 à Londres

Several years now par Jean-David Cahn & Jocelyn Wolff à L’atelier Grésillon à Paris

Adrián Villar Rojas à la Marian Goodman Gallery à Londres

David Douard à Rodeo à Londres

Time is out of joint par Cristiana Collu à la Galleria Nazionale à Rome

Maude Maris à la Galerie Isabelle Gounod à Paris

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Guillaume Leblon, Everything became nothing again, aluminium, verre soufflé, coquille d’huître, peau de mouton, hélice, ampoule, 2016 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Jocelyn Wolff, Paris

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Avant tout, il s’agit de raconter. Ce type de récit souvent symbolique, passe par la parole qui le digère, le déforme, le sculpte au fil des interlocuteurs. Si elle frôle parfois le mensonge, c’est que sa vérité seule est celle que chacun décide de partager, enrichie d’un feuilleté surréalisant de fantaisies. Parabole, conte, elle existe par la narration des faits et gestes de personnages. La figuration y est flagrante, animale, humaine ou hybride. L’imagination règne, faisant tout passer pour plausible tant qu’on y croit. Pour Jean de la Fontaine qui popularisa ce format jusqu’à le faire apprendre par cœur aux écoliers, c’est une courte allégorie dont les vers sont au service d’une morale. Humour. Gravité.

Justin Fitzpatrick à la Galerie Sultana à Paris

Metafisica da giardino par Francesco Vezzoli chez Nahmad Projects à Londres

André Marchand au Musée Estrine à Saint-Rémy-de-Provence

The Panoptes Project par Laurent Grasso chez Olivier Malingue à Londres

Madison Bycroft chez Adelaide à Marseille

Enrico David à la Michael Werner Gallery à Londres

Anna Hulačová par Hunt Kastner à Frieze London 2017 à Londres

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Justin Fitzpatrick, Urinary tract infection, huile sur toile, 2017 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Sultana, Paris

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Franchise. Évidence. Alors que la facture ne semble par rentrer dans le détail, ces brutalités relèvent d’une réelle sophistication. Pas vraiment approximative et apparemment sans fignolage, la forme se donne, rustre, rude, fruste, enfin à travers tous ces adjectifs dont la prononciation éveille le doute d’une lettre qui manquerait, tant la diction sort grossièrement de notre bouche.

Bram Bogart à la Vigo Gallery à Londres

Lynda Benglis à Frieze Masters à Londres

Michael Dean à Herald St à Londres

William Turnbull à S|2 Sotheby’s à Londres

Bronze age c. 3500 BC – AD 2017 par Hauser & Wirth à Frieze London à Londres

Vincent Barré à la Galerie Bernard Jordan à Paris

Evgeny Antufiev par Emalin à Frieze London à Londres

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Michael Dean, FUCKSAKE (WORKING TITLE), 200 x 71 x 58 cm, béton renforcé, canettes, papier, cadenas, 2017 – Courtoisie de l’artiste et de Herald St, crédit photographique Andy Keate

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Vaguer et vaquer. L’errance ne relève pas nécessairement de l’oisiveté. Il existe au contraire des formes de pérégrinations extrêmement actives. Par goût ou par nécessité, il s’agit de bouger. L’exil et la fugue ont leurs raisons. Le nomadisme et l’égarement n’en ont pas besoin. De quoi s’autoriser un flottement, ou même de manière plus manifeste, un mode de vie sans ancrage définitif. Plutôt que d’être nulle part chez soi, décider d’y être partout. Le XXIe siècle demande sur de nombreux plans, à reconsidérer ses attaches matérielles et s’engager dans une circulation fluide. Voguons, liquide dans le monde.

Amandine Arcelli à la Galerie Tator à Lyon

Mimosa Echard à Cell Project Space à Londres

Mondes flottants par Emma Lavigne à La sucrière et au Musée d’art contemporain à Lyon

Julien Creuzet chez Laure de Clerci à Marseille

Double saut à VàV à Villeurbanne

John Wallbank chez Arcade Fine Arts à Londres

Just having a body is a daily comedy à la Galerie Jérôme Pauchant à Paris

Ricochets, les galets que nous sommes finiront par couler ( Epilogue ) (détail)
Julien Creuzet, Ricochets, les galets que nous sommes finiront par couler (Épilogue), 2017 | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Blaise Adilon

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