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Archives de Tag: Galerie Houg

Il existe une variété de calcaire italien qui représente un cas passionnant de Pierre figurée. Sciées et polies, les tranches successives présentent des dessins différents pour chaque coupe. L’humain y voit des paysages, des ruines, des grottes. Ces panoramas ont suscité l’admiration des amateurs de cabinets de curiosités naturelles à la Renaissance. Les arts décoratifs s’en sont emparé pour les marqueteries. Parfois peinte, une intervention infime révèle l’interprétation de ce que la nature aurait dessiné seule en ses strates. Elle est un décor offert. Porté par cette fascination du règne minéral, il s’agit d’articuler la picturalité et le magnétisme de la pierre.

Pieter Vermeersch à la Galerie Emmanuel Perrotin à Paris

Josef Sudek par Vojtěch Lahoda & Katarína Mašterová à la Galerie Věda a umění à Prague

Objets à réaction par Maude Maris à la Galerie Isabelle Gounod à Paris

Sebastian Stöhrer chez Carl Freedman à Londres

Marjolijn de Wit à la Galerie Houg à Paris

New order à la Scottish national gallery of modern art à Edinburgh

Karla Black au Migros museum à Zürich

presentation2017
Marjolijn de Witt, Of bricks and bones, 60x40cm, huile, toile, 2016 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Houg, Paris

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Lyon redevient un temps le nombril culturel du pays avec sa onzième biennale d’art contemporain. Après les scandales curatoriaux des éditions précédentes, à savoir un radical et courageux geste en 2007 et une improvisation après annulation du projet en 2009, l’aventure cette année paraît concrétiser paisiblement ses projections. La commissaire invitée rayonne la bienveillance. Mais le premier drame de cet évènement reste tout de même son titre. Comment assumer une telle promesse ? L’intitulé profite surtout au programme de Résonance, des expositions présentées en simultané dans la région, dont une partie semble avoir pris le contrepied de la spectaculaire sentence, en soutenant plutôt des formes de latence méditative. Là, règne alors une grisaille modeste, terrain privilégié du devenir plutôt que du surgissement avorté. Austérité. Ennui. Silence.

Alan Charlton par Frère Marc Chauveau au Couvent de la Tourette à Eveux

Pierre-Olivier Arnaud au Cap – Centre d’Arts Plastiques à Saint-Fons

Clémence Torres à la BF15 à Lyon

Aurélie Pétrel à la galerie Houg à Lyon

Ainsi soit-il – Collection Antoine de Gabert au Musée des Beaux-Arts à Lyon

Une terrible beauté est née par Victoria Noorthoorn à Lyon et à Vaux-en-Velin

Docks Art Fair 2011 sur le Quai Rambaud à Lyon

Quelques heures à zébrer le Grand Lyon m’ont permis de parcourir une dizaine d’expositions, un jeudi, entre 09h57 et 20h48. La sélection retiendra deux importantes monographies ainsi que des expositions personnelles en galeries et une jolie proposition collective. Je ne résiste pas à vous faire part de cet échange entre un médiateur et un enfant d’un groupe scolaire en visite dans cette institution où je me trouvais simultanément : « -Et pourquoi ne faut-il pas toucher les oeuvres? -Parce-qu’on peut se salir ».

David Hevel à la Galerie Houg à Lyon

Véronique Ellena à la Fondation Bullukian à Lyon

Michel François à l’Iac à Villeurbanne

Ben au Mac à Lyon

Françoise Quardon à la Galerie José Martinez à Lyon

La Diagonale du Vide à la Salle de bains à Lyon

Philippe Pétremant à la Galerie Le Réverbère à Lyon

Un furtif circuit de quelques heures suivant le maintenant rituel parcours ascensionnel partant des post-industrielles rives foncées de la Saône à la pénombre des hauteurs pentues de la rue Burdeau nous permet d’embrasser une actualité assez sombre, obscurité ménagée comme pour mieux éveiller les lumières. C’est l’hiver et nous sommes en fin d’après-midi. Mais l’absence de rayons lumineux ne provient pas que de ses conditions atmosphériques. De l’utilisation des noirs à l’évocation du triste ou du funeste, c’est autant de notions plastiques que sémantiques que l’on extirpe ici de la nuit.

Stéphane Braconnier à la Galerie Houg à Lyon

Côme Mosta-Heirt à la Galerie Georges Verney-Carron à Lyon

Cédric Alby à la BF15 à Lyon

1945-1949 : Repartir à zéro, comme si la peinture n’avait jamais existé au Mba à Lyon

Paul Raguenes à la Galerie José Martinez à Lyon

Arièle Bonzon à la Galerie Le Réverbère à Lyon

Yann Géraud à La Salle de bains à Lyon

Malgré la volontaire priorité que j’accorde à la création contemporaine, je ne peux consacrer un numéro de cette lettre culturelle à la ville de Lyon sans témoigner de la récente acquisition d’une œuvre historique aujourd’hui présentée au Musée des Beaux-Arts. La ville offre donc l’hospitalité en son Palais Saint-Pierre, résidence de caractère, à une famille de réfugiés politiques, confortant ainsi son sens citoyen de l’accueil de celui contraint à fuir. C’est la fuite du temps que j’ai vécu à Lyon en expérimentant sa pression à travers une de ces performances qui m’excite tant : quatorze expositions en quatre heures, avec un obstacle infligé par les transports locaux m’obligeant à courir vingt minutes pour avancer, merci la TCL. Sera développé ici un tonique parcours orienté selon une sélection du paysage lyonnais reliant les quais de la Saône au plateau de la Croix-Rousse pour finir en lisière du Parc de la Tête d’or.

Mihael Milunovic à la Galerie Georges Verney-Carron à Lyon

Drawing Battle Round 2 à la Galerie Olivier Houg à Lyon

Rond-Point à la BF15 à Lyon

Laurent Mulot à la Galerie Le bleu du ciel à Lyon

Olivier Bartoletti à la Galerie José Martinez à Lyon

Laurent Camut à la Galerie Vrais Rêves à Lyon

Keith Haring au Mac à Lyon