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Archives de Tag: Galerie Max Hetzler

La figuration parfois fige. Ses contours sulfureux contribuent au choc. Les fleurs sont bousculées. Leur nature pousserait à s’y vautrer. Par le désir, les corps sont pétrifiés. Leurs poses nourrissent la mise en scène d’une consomption. On brûle de froid.

Nicole Eisenman à la Fondation Vincent Van Gogh Arles à Arles

Victor Man chez Max Hetzler à Paris

Mammatus à Aperto à Montpellier

Elizabeth Glaessner chez Perrotin à Paris

Trois p’tit tours et puis s’en vont par Anne Giffon-Selle au 19, Crac à Montbéliard

Louisa Gagliardi chez Rodolphe Janssen à Bruxelles

Xie Lei chez Semiose à Paris

Xie Lei, Insinuation, huile sur toile, 2022 | Courtoisie de l’artiste et de Semiose (Paris), crédit photographique Aurélien Mole

Siège des sensations alimentaires, il offre un accès direct à la chair. Cette cavité intérieure du cou, marquée par l’arrière du palais, entraîne vers d’autres étapes de la digestion. L’avaloir contribue à une approche du corps comme vaste tubulure. Sa région assure les plaisirs de bouche.

Andra Ursuţa à la Galerie David Zwirner à Paris

Louise Bonnet à la Galerie Max Hetzler à Paris

La Borne, sans réserves au Musée de la Poterie à La Borne

Betty Tompkins par Vincent Honoré et Anya Harrison au MO.CO. Panacée à Montpellier

Jean-Baptiste Carpeaux par Laurence Huault-Nesme au Musée Hébert à La Tronche

Diananess au Berceau à Marseille

Julia Huteau à Imprints Galerie à Crest

3cd935d1-bd36-9b10-a8f1-60887eb27169Louise Bonnet, Bather with cloud, 76.5 x 101.7 cm, huile sur toile, 2021 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Max Hetzler (Paris), crédit photographique Charles White

Les corps dans l’espace public ne semblent plus que faire de la figuration. Au mieux, une allure passe. Des lignes se profilent sur des fonds. Des ombres se projettent. Des contours se frôlent et s’évitent. Au théâtre ou au cinéma, il s’agit d’incarner un petit rôle épisodique. On raconte qu’Étienne de Silhouette, contrôleur général des finances au XVIIIe siècle, avait pour hobby de tracer dans son château ces sortes de profils. En plus d’en lancer la vogue, il leur laissa son patronyme. La pratique évoque un mode de représentation antédiluvien. Alors l’humanité se schématise.

Bojan Šarčević à la Galerie Frank Elbaz à Paris

Ridley Howard à la Galerie Andréhn-Schiptjenko à Paris

Collection n°11 (Part.1) à INTERIOR and the collectors à Lyon

Piero Gilardi par Valérie Da Costa à la Galerie Michel Rein à Paris

Raphaela Simon à la Galerie Max Hetzler à Paris

Nathalie Talec à la Galerie Maubert à Paris

Jean-Luc Blanc à la Galerie Art : Concept à Paris

35decee1-ef3d-4947-a533-e6e54ba68203Piero Gilardi, Vestito-Natura Anguria, 180 x 80 x 60 cm, mousse polyuréthane, 1967 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Michel Rein (Paris), crédit photographique Florian Kleinefenn

Bourrasque linguistique, le terme s’utilise dans la sphère anglo-saxonne pour désigner un mode extérieur de décontraction chic. L’italien à qui il est emprunté, l’emploie couramment pour parler du temps passé en prison. Le frais évoque simultanément les joies du plein air, et la réclusion contrainte. Le tout réveille bien-sûr la technique picturale œuvrant à-même le plâtre des murs, que l’on dîne devant eux, ou purge sa peine entre. Un enfermement dehors, à la fraîche.

Gilles Aillaud à la Galerie Loevenbruck à Paris

Picasso. Baigneuses et baigneurs par Sylvie Ramond & Émilie Bouvard au Musée des Beaux-Arts de Lyon à Lyon

Sculpture Garden par Balthazar Lovay pour Artgenève à Genève

Ida Ekblad à la Galerie Max Hetzler à Paris

We Are The Painters à In Situ Fabienne Leclerc à Romainville

American Pastoral à Gagosian Britannia St à Londres

Tony Matelli à la Galerie Andréhn-Schiptjenko à Paris

3da65d36-536b-4b8a-adaa-db68ad541389 Gilles Aillaud, La mer dans tous ses états, 33 x 55 cm, huile sur toile, 1988 | © Fonds Gilles Aillaud / Galerie de France et ADAGP, Paris, 2020, Courtoisie de la Galerie Loevenbruck (Paris), crédit photographique Fabrice Gousset

D’habitude, c’est le printemps. Il s’agit traditionnellement d’une saison où tout sort. La nature a éclot. Elle a déjà ouvert une partie de ses bourgeons, ou poussé les autres très fort. Les animaux finissent d’hiberner et s’activent. Eux quittent leur tanière. Les humains ont vécu tout l’inverse de l’élan printanier, sans traverser l’automne non plus. Contraints au reploiement vers l’intérieur, il nous a fallu nous rouler du dehors au dedans. Ce recroquevillement minéralise les masses dans un mutisme apparent. L’introspection a dû trouver ses formes pour se montrer. Et si les langues parlaient, c’est sur le ton de la confidence.

Özgür Kar chez Edouard Montassut à Paris

Henri Matisse au Musée Matisse à Nice

Mario Merz au Museo Reina Sofia à Madrid

Gotthard Graubner à la Galerie Karsten Greve à Paris

Robert Grosvenor à la Galerie Max Hetzler à Paris

Richard Learoyd à la Fundación MAPFRE à Madrid

Lola Gonzàlez à la Galerie Marcelle Alix à Paris


Lola Gonzàlez, Telma & Anouk, 4’25, vidéo HD stéréo, 2019 | Courtoisie de l’artiste et Galerie Marcelle Alix (Paris)

La reproduction nécessite un milieu dans lequel son mystère opère. Moule. Même si tout n’en garde pas forcément l’empreinte. Il est fondamental d’honorer une magie universelle, en embrassant la pluralité de ses incarnations. Grosseur et grossesse représentent un corps en expansion. Célébrons une figuration féconde.

Impossible ici de ne pas vous rappeler de parcourir Mamas de Lili Sohn par Casterman, My Photo Books | Book 11 de Lina Scheynius par JBE Books et toujours Vierge d’Amélie Lucas-Gary au Seuil.

Louise Bonnet à la Galerie Max Hetzler à Londres

Maternality par Catherine McCormack chez Richard Saltoun à Londres

Sofia Mitsola pour Condo London 2020 chez Pilar Corrias à Londres

Portraying Pregnancy par Karen Hearn à The Foundling Museum à Londres

France-Lise McGurn chez Simon Lee à Londres

Sculptures infinies au Palais des Beaux-Arts à Paris

Lucio Fontana chez Ribolant + Voena à Londres

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Louise Bonnet, Hollywood 1, 182.9 x 152.4 cm, huile sur toile, 2019 | © L’artiste, courtoisie de l’artiste et de la Galerie Max Hetzler, crédit photographique Andrew Smart | AC Cooper Ltd

La dénomination désigne un phénomène vénitien caractéristique, pouvant ceci dit être observé ailleurs. Un terme lyrique pour une situation triviale. Ou comment pimper une inondation. Alors l’eau monte. Elle imbibe un contexte déjà humide. Tout se gorge. Tout se mouille. C’est un pic de marée qui provoque la submersion de la lagune. Encore la lune. Les humeurs débordent.

Helen Frankenthaler par John Elderfield au Museo di Palazzo Grimani à Venise

Input / Output: Painting After Technology à la Max Hetzler Gallery à Londres

Laure Prouvost par Martha Kirszenbaum au Pavillon français / Giardini à Venise

How We Live par Vera Mlechevska au Pavillon bulgare / Palazzo Giustinian Lolin à Venise

Joan Jonas par Stefanie Hessler à Ocean Space / Chiesa di San Lorenzo à Venise

Kris Lemsalu au Pavillon estonien / Giudecca à Venise

Behjat Sadr à la Galerie Balice Hertling à Paris

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Laure Prouvost, Deep See Blue Surrounding You / Vois Ce Bleu Profond Te Fondre, 2019 | Courtoisie de l’artiste et des galeries Nathalie Obadia (Paris, Bruxelles), Lisson (Londres, New York) et Carlier Gebauer (Berlin), crédit photographique Giacomo Cosua

Ainsi le héros trouve son bonheur dans l’accomplissement et non la signification de sa tâche. Prenant enfin ses distances avec une énième interprétation défaitiste du mythe, la formule que l’on doit au philosophe japonais Kuki Shūzō (1888-1941) permet de rééclairer le fameux cycle associant le plus astucieux des mortels à ce qui fut jusque-là décrit comme l’absurdité pour châtiment. Il faudra lire Albert Camus pour approfondir davantage cette perspective existentielle. Pour l’instant, c’est l’aspect plastique voire tactile de cette situation qui intrigue. L’humain et le minéral s’y retrouvent inlassablement unis, dans un labeur de contact. Conscience. Action. Par ses mains, l’artiste façonne la terre en toute humilité. De l’opiniâtreté plus que de l’ennui. De la lutte plutôt que de la résignation. Cette pensée ouvre la voie à un humanisme révolté qui s’incarne dans le modelage des choses, avec détermination.

Franz West à la Gagosian Gallery – Davies St à Londres

Tom Volkaert chez Rod Barton à Londres

Anne Neukamp à la Galerie Valentin à Paris

Rebecca Warren à la Galerie Max Hetzler à Paris

Les pionniers de la céramique moderne, La Borne à l’Hôtel Lallemant à Bourges

Formes humaines par Renaud Régnier au Musée Ivanoff à La Borne

Cameron Jamie chez Kamel Mennour à Londres

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Tom Volkaert, vue de l’exposition Sometimes You Dance Alone, Sometimes You Do a Dance with Two chez Rod Barton à Londres – Courtoisie de l’artiste et de la galerie

Le numéro complet est disponible sur abonnement – Full issue on subscription

C’est limpide et tout se donne à voir en un coup d’œil. Dans l’évidence d’un plan manifeste. Socles et piédestaux partagent une racine pédestre, de piétements en soquettes. Prendre pied. Perdre pied. Il s’agit de s’ancrer ou de s’abandonner sur cette vaste surface fertile. Les choses se dressent alors en un champ de stèles. C’est peut-être l’inverse d’un cimetière. Les obstacles peuvent exister mais ne doivent obstruer. Une vraie continuité s’annonce. L’horizontalité règne comme environnement pour jouir d’un appétit définitivement sculptural.

Per Kirkeby aux Beaux-Arts de Paris à Paris

Rodin, Brancusi, Carl Andre… Le socle au MUba Eugène Leroy Tourcoing à Tourcoing

Toby Ziegler à la Galerie Max Hetzler à Paris

Marc Kokopeli chez Edouard Montassut à Paris

Rachel Whiteread à la Tate Britain à Londres

César par Bernard Blistène au Centre Pompidou à Paris

Laura Porter dans la Salle Foch du Palais des Beaux-Arts à Paris


Rachel Whiteread, Untitled (Room 101), 300 x 643 x 500 cm, plâtre, bois et métal, 2003 – Paris, Centre Pompidou MNAM/CCI avec le soutien des Amis du MNAM et Clarence Westbury Foundation, crédit photographique Tate Photography

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Mon fils de cinq ans bla bla bla. La ritournelle reste courante. Et voilà en un mot, l’insulte employée pour définir la bouillie que certains spectateurs prétendent identifier. Le terme relève d’un degré plus péjoratif encore que le gribouillis, reconnaissant à minima, lui, une notion de dessin. Là c’est de la pure tambouille.

Per Kirkeby à la Michael Werner Gallery à Londres

Katy Moran chez Modern Art / Stuart Shave à Londres

Case study par Isabelle Cornaro à la Galerie Balice Hertling à Paris

Marcelle Alix pour Art-O-Rama à La friche La belle de mai à Marseille

Retour de Brooklyn par Bernard Collet à La villa Balthazar à Valence

Trudy Benson à la Galerie Ceysson & Bénétière à Paris

Ida Ekblad à la Galerie Max Hetzler à Paris

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Per Kirkeby, Plate VII, 116 x 95 cm, huile sur toile, 1981 – Courtoisie de Michael Werner Gallery

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Être fauve passe pour une nécessité. La palette, qu’elle soit composée d’huiles ou d’émaux, devient à outil pour modeler la franchise de la couleur, en surface. Il s’agit d’enflammer. Et mettre notre plaisir en combustion. Une vraie satiété découle de ces productions à la vitalité flagrante.

Howard Hodgkin à la National Portrait Gallery à Londres

Liz Larner à la Galerie Max Hetzler à Paris

Simone Fattal à la Galerie Balice Hertling à Paris

Christian Bonnefoi à la Galerie Campoli Presti à Paris

Icônes de l’art moderne – La collection Chtchoukine à La fondation Louis Vuitton à Paris

Adagio à La BF15 à Lyon

Miriam Cahn à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

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Howard Hodgkin, Going for a Walk with Andrew, 100 x 115 cm, 1995 – Copyright de l’artiste, courtoisie Gagosian gallery, collection Walker Art Center, Minneapolis

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Légerté et désir. Cette fois, l’énergie frôle la modélisation, le mannequinat et le modelage. Et oui. Dans tous les cas, on lisse. Une manière de ne pas trop stigmatiser la céramique et la réinjecter au besoin, au sein d’une imagerie actuelle, pour ne pas dire technologique. Le corps reste une glaise à sculpter. Argile et html sont des mottes propices à l’invention d’une forme : soi.

Artie Vierkant à la New galerie à Paris

Cool memories par Myriam Ben Salah à Occidental temporary à Villejuif

Francesca Woodman à la Fondation Henri Cartier-Bresson à Paris

Mendes Wood DM at Art Basel 2016 à Basel

La mia ceramica à la Galerie Max Hetzler à Paris

Alinka Echeverría par François Cheval à La commanderie Sainte-Luce à Arles

Anne Dangar par Pascale Soleil & David Butcher au Musée d’art et d’archéologie à Valence

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Anne Dangar, Bonbonnière à décor cubiste, 17x14cm, terre cuite vernissée, 1930-51 – Collection Fondation Albert Gleizes

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C’est un domaine entier qui s’offre au regard. Le terrain a été progressivement domestiqué. Son propriétaire le marque ostensiblement. L’aire a peut-être été longtemps laissée en jachère, avant qu’un audacieux ne décide de s’y implanter. Il s’agit de l’histoire des étendues picturales. Dans ces plaines, on préfère ne rien y figurer d’emblée, comme pour préserver une forme de latence. La clôture n’est que périphérique. Elle enferme une ouverture. Enthousiasmons-nous des avenirs du rectangle.

Jean-Baptiste Bernadet à la Galerie Almine Rech à Bruxelles

Wallace Withney à la Galerie Bernard Ceysson à Saint-Étienne

Keltie Ferris à la Galerie Klemm’s à Berlin

Andreas Eriksson à la Stephen Friedmann Gallery à Londres

Très traits par Bice Curiger à la Fondation Vincent van Gogh Arles à Arles

David de Tscharner à la Galerie JeanRoch Dard à Bruxelles

Robert Holyhead à la Galerie Max Hetzler à Paris


Jean-Baptiste Bernadet, série Untitled, 80x80cm, céramique, 2016 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Almine Rech

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Alimentons le culte des profondeurs. L’actualité confirme toujours et encore la permanence du minéral en tant que fascination fertile. Muqueuses sombres et parois rocailleuses demeurent des intrigues plastiques inépuisables. Ce sujet est une ressource vigoureuse et maintenant familière, que je continue à partager avec un plaisir certain.

Elsa Sahal à la Galerie Claudine Papillon à Paris

Otium#1 à l’Iac – Institut d’art contemporain à Villeurbanne

Salvatore Arancio à La halle des bouchers à Vienne

Ra schools show 2015  à la Royal academy of arts à Londres

Mineral à la Galerie Max Hetzler à Paris

Substance à la Galerie Laurent Godin à Paris

Ivan Seal à la Carl Freedman Gallery à Londres

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Elsa Sahal, Comme un nuage, 72x48x50cm, grès de la Manufacture nationale de Sèvres, émail, 2007 – Courtoisie de l’artiste, de la galerie Claudine Papillon, collection Cité de la céramique

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La leçon moderniste est claire. Son immense magnétisme demeure pourtant d’une puissance toujours opérante. La mécanique de la répétition et la standardisation des formes ont généré des monstres aux charmes ciblés. La fascination esthétique continue à se heurter à la réalité sociale. Rien ne nous empêchera de contempler, même si cela revient souvent à s’extasier seul. Des évènements citadins croisent ici des commandes savoyardes pour affirmer ou contourner l’orthogonalité achrome comme ultime modèle.

Emmanuel Van der Meulen à la Anywhere galerie à Paris

Halftone – Through the grid par Bounakoff & Gallais à la Galerie Max Hetzler à Paris

Didier Rittener 2014 semaine 35 – Grilles grisesà la Villa du parc à Annemasse

Abraham & Le Même avec Le Sanatorium Martel de Janville par au Plateau d’Assy à Passy

Marcel Breuer avec Flaine

Maurice Novarina avec Notre-dame-de-toute-grâce au Plateau d’Assy à Passy

Fernand Léger au Musée des beaux-arts de Nantes

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Emmanuel Van der Meulen, collage, 2014 – Courtoisie de l’artiste

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