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Archives de Tag: Les Arts Décoratifs

Il est des gemmes si précieuses, qu’on les prend pour modèle au sein de l’échelle des valeurs. La perfection s’apprécierait ainsi. Dans le lexique lapidaire, le terme désigne la pierre de touche, celle par laquelle tout existe. C’est l’étalon de la splendeur.

Sylvie Auvray à la Carpenters Workshop Gallery à Paris

Luxes par Olivier Gabet au Musée des Arts Décoratifs à Paris

Hôtel Le Lièvre #5 chez Campoli Presti à Paris

Isabelle Cornaro par Mouna Mekouar à la Fondation Pernod Ricard à Paris

Jeff Koons au Mucem à Marseille

Portraits en majesté au Musée d’art Hyacinthe Rigaud à Perpignan

Martial Raysse au Château royal de Blois à Blois

0655b494-aba1-3858-730b-3b341fe216f5Sylvie Auvray, Ring 7, peridot, amethyst, 2021 | Courtoisie de l’artiste et Carpenters Workshop Gallery (Paris)

Englobant tous les aspects de l’existence, voilà une aspiration à établir un sentiment d’unité. Cette appétence commence par l’affirmation de ses idéaux à toutes les échelles des choses, l’infime détail contribuant à l’excellence du tout. Il s’agit de faire confiance à sa détermination, pour réformer le monde, dans ses moindres recoins, avec passion. Que tout choix qui soit à sa portée, devienne source de satisfaction.

Gio Ponti au Musée des Arts Décoratifs à Paris

Fausto Melotti à la Estorick Collection à Londres

Laëtitia Badaut Haussmann par Alexandra Fau à Fabre à Paris

Gaetano Pesce à Salon 94 Design à New York

Vingt-quatre heures de la vie d’une femme par Aurélie Voltz au MAMC+ Saint-Étienne Métropole

Manfred Pernice à la Anton Kern Gallery à New York

Nicolas Deshayes chez Modern Art Vyner St à Londres

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Gaetana Pesce, série Vases, résine, 2018 – Courtoisie de l’artiste et Salon 94 Design (New York)

Le néologisme désigne une lecture de l’Histoire au féminin. S’opposant au possessif masculin, il s’agit de reconsidérer le rôle de femmes, encore trop souvent négligées dans l’écriture de notre évolution. L’élan est essentiel, tout en devant se protéger de l’hystérie des extrémismes. Le pire étant bien-sûr de marteler les chromosomes XX comme prétexte exclusif. En l’occurrence, c’est le XXe siècle et la géométrie de son entre-deux-guerre qui habite aujourd’hui des références plus ou moins bien assimilées. Parfois même remarquablement.

’33 – ’29 – ’36 par Lucy McKenzie pour Are à la Galerie Um à Prague

So far so good chez Vilma Gold à Londres

Julien Carreyn avec Ker-Xavier à la Galerie de multiples à Paris

L’esprit du bauhaus aux Arts décoratifs à Paris

Caroline Mesquita par Martha Kirszenbaum à la Fondation d’entreprise Ricard à Paris

Hétérotopies par Camille Giertler au Mamcs et à L’aubette à Strasbourg

Ad Minoliti à la Galerie Crèvecoeur à Paris

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Lucie McKenzie, série Vionnet salon murals after Georges de Feure, huile, toile, 2016

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

De l’habit à empiècements à l’amplitude d’un carrière picturale, il s’agit de tout faire, et jusqu’au bout. L’étymologie du beau mot affirme la double nécessité d’une fabrication et de sa complétude. La besogne de cette affaire consiste donc à la conduire à l’aboutissement en en assumant toutes les étapes. Entre chiffon et tambouille, ce numéro s’aventure dans la correspondance un peu grotesque qu’entretiennent les figures de la dame à ouvrages et du maestro macho, drames du genre. Travaux d’aiguille et pinceaux couillus pointent ainsi vers du qualitatif couture aux séries normalisées.

Anthea Hamilton chez Shanaynay à Paris

Lara Schnigter à la Modern art Gallery à Londres

Van Gogh Live ! par Bice Curiger à la Fondation Vincent van Gogh Arles à Arles

Dries van Noten aux Arts décoratifs à Paris

Michaël Borremans par Jeffrey Grove à Bozar à Bruxelles

Gerhard Richter par Hans Ulrich Hobrist à la Fondation Beyeler à Riehen

Howard Hodgkin à la Galerie Gagosian à Paris

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Elizabeth Peyton, Silver bosie, 1998 – Courtoisie de l’artiste

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

 

Bel, bel. Une étymologie, fantaisiste comme le sont toutes, ferait remonter la construction de notre intitulé, au redoublement de la qualité esthétique. Avec sa phonétique incongrue, le sobriquet semble d’emblée éloigner tout sérieux. Son suffixe réducteur le rapproche de la camelote, bien qu’un biblot sans e, soit un outil d’artisan qui assure une facture de goût. La trouvaille conforte l’intérêt que je porte aux objets désignés par ce terme. Surtout pas en leur propriété car il ne s’agit en rien de les accumuler inutilement chez soi, au contraire. Mais quel mystère, cette gratuité manifeste à patienter joliment. Cela m’intrigue d’avoir pour exclusive fonction, à être une chose, posée, là. Cet enracinement lie ainsi chaque babiole à son microcosme. Car pour qu’un truc traîne, il lui faut un contexte, un plan, un recoin afin de s’y faire oublier.

Lucio Fontana au Mamvp – Musée d’art moderne de la ville de Paris à Paris

Jagna Ciuchta à la Librairie galerie Florence Loewy… by artists à Paris

Sinon, le chaos par Timothée Chaillou à L’appartement à Paris

Vegetal passion par It’s our playground dans le cadre de Royal garden pour le Crédac sur Internet

Recto verso – 8 pièces graphiques aux Arts décoratifs à Paris

Laëtitia Badaut Haussmann à la Galerie Allen à Paris

Have we been here for a long time ? par Raphaël Zarka à la Galerie Michel Rein à Paris

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Jagna Ciuchta, Paysage avec large rivière Partie 1, 2014 – Courtoisie de l’artiste et de la Librairie galerie Florence Loewy… by artists

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

La rentrée a sonné. L’oisiveté tolérée n’est plus d’actualité. Retrouvons ici des artistes qui nous emportent dans la cadence du faire. L’infinitif est le mode de l’action crue. Sans temps, ni personne, c’est la forme nue du verbe. Et l’expérimentation volontaire diffuse une merveilleuse énergie, concentrée aujourd’hui dans le champs de la sculpture et de l’engagement physique qu’elle exige. Partageons cette force intrépide. Car derrière toutes ces productions, demeure une faim immodérée de saisir le présent et d’en être, avec détermination, le filtre qui lui donnera forme.

L’invention de l’œuvre – Rodin et les ambassadeurs au Musée Rodin à Paris

Thomas Houseago au Ciap à Vassivière

Jonathan Binet à la Galerie Gaudel de Stampa à Paris

Neil Beloufa à la Galerie Balice Hertling à Paris

Tracey Emin à la Hayward Gallery au South Bank Center à Londres

Hussein Chalayan aux Arts Décoratifs à Paris

Entre le cristal et la fumée à la Galerie Poggi & Bertoux associés à Paris

 

La quarante-quatrième assemblée générale de l’Académie Internationale de la Céramique s’est tenu cette année en France. Ateliers d’Art de France profite de cette occasion pour composer un itinéraire d’expositions franciliennes dédiées à la terre cuite. On associe trop souvent cet artisanat à une pratique séculaire qui peine à s’inscrire dans l’actualité plastique de notre temps. Une grande partie des évènements du parcours confirment malheureusement cette médisance. Quelques propositions s’en extirpent cependant et font rayonner alors la poterie en produisant de superbes objets d’une contemporanéité puissante. S’ajouteront au contenu de ce numéro plusieurs expositions hors-circuit, donnant à voir comment artistes et designers s’emparent de l’ancestrale technique pour en multiplier sérieusement les perspectives.

La scène française contemporaine à la Cité de la Céramique à Sèvres

La scène française contemporaine aux Arts Décoratifs à Paris

Elmar Trenkwalder à la Galerie  Bernard Jordan à Paris

Marlène Mocquet à la Galerie Alain Gutharc à Paris

Steen Ipsen à la Galerie NeC à Paris

Ettore Sottsass à la Galerie Lefebvre & Fils à Paris

Andrea Branzi à la Galerie de Sèvres à Paris

Qualité de l’âme qui incite à accomplir des actions difficiles, à prendre des risques pour réussir une entreprise considérée comme impossible / Grande pénétration d’esprit / Bravoure, élan, énergie, générosité / Courage extrême qui entraîne à des actions dangereuses au mépris des risques et des périls / Prouesses héroïques, actions téméraires / Hardiesse excessive prêtant à critique. Troisième orientation de l’exercice périlleux visant à définir un caractère qui m’est cher dans l’appréciation d’une oeuvre, ce numéro s’attachera à souligner sept productions ou initiatives qui me semble relever de positions vaillantes générées malgré un contexte hostile, résultat d’un engagement franc rudement mené.

Madeleine Vionnet au Musée de la Mode et du Textile aux Arts Décoratifs à Paris

James Ensor au Musée d’Orsay à Paris

Gwénaël Morin aux Laboratoires d’Aubervilliers à Aubervilliers

Barbara Noiret chez Eurogroup à La Défense

Un Nouveau Festival au Centre Pompidou et à la Conciergerie à Paris

Les Putes à la Galerie Marion Meyer à Paris

Claude Rutault avec l’Eglise à Saint-Prim

Nimbé de mystère par définition, le trésor désigne un ensemble de choses de valeur accumulées, généralement enfouies puis soudainement découvertes. C’est cette charge merveilleuse de la surprise, de l’heureuse exposition, qui m’intéresse ici, autant que la composition stricte du butin. Spectateurs en dérive, nous sommes tous de potentiels pirates, bravant les mers de la culture dans une chasse parfois miraculeuse. Cette semaine, nos sept trouvailles entretiennent le souci du précieux, en maniant le vocabulaire plastique de la joaillerie, son raffinement et son exubérance.

Bijoux Art Déco et avant-garde aux Arts Décoratifs à Paris

La Galerie des Bijoux aux Arts Décoratifs à Paris

Hermine Anthoine à la Galerie Johan Tamer-Morael à Paris

Lionel Estève à la Galerie Emmanuel Perrotin à Paris

Anselm Reyle à la Galerie Almine Rech à Paris

Bijoux de Famille à la Galerie Chantal Crousel à Paris

Myriam Mechita à Micro-Onde à Vélizy-Villacoubray

De la toile peinte au vêtement cousu, le matériau tissé nous offre une excitante orientation qui relie la peinture à la mode. Support, surface, l’enveloppe parfois encore tendue sur châssis s’échappe de sa croix pour s’étendre sur les murs puis autour du corps. En plein hiver parisien, les défilés masculins nous proposent de divinatoires silhouettes alors que certains lieux d’exposition exhibent les stylistes et que les peintres se froissent à dépasser un vestimentaire motif.

Thomas Fougeirol à la Galerie Praz-Delavallade à Paris

Michaële-Andréa Schatt à la Galerie Isabelle Gounod à Paris

Alex Katz à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Claude Viallat à la Galerie Daniel Templon à Paris

Walter van Beirendonck à la Galerie Polaris à Paris

Sonia Rykiel aux Arts Décoratifs à Paris

Romain Kremer à la Maison des Métallos à Paris

Dessin, encre, photographie, sculpture, peinture, vêtement ou mobilier : nous parcourrons l’éventail des gris par autant de médiums que d’expositions, en déterminant à chaque fois un territoire particulier participant à l’espace infini qui s’étire entre le noir et le blanc, entre deux entités abstraites jamais atteintes mais toujours moteur. C’est tout le souci de la nuance qui sera souligné ici. Nos brumes ne sont pas que définies par l’unique curseur qui se déplace du clair au foncé et c’est en se colorant d’innombrables teintes qu’elles s’offrent des dimensions nouvelles, intégrant directement dans leur valeur une pointe chromatique ou voisinant plus simplement avec un élément déjà pigmenté. Le gris est schizophrénique, revêtant ici la brillante ostentation de l’argent, et là la terne timidité du morne. On ne cerne pas une couleur, et encore moins le gris multiple, en une concise introduction. Marquons donc trois points de suspension en invoquant Roland Barthes qui s’attarda sur l’aspect chromatique de ce que pourrait être « le Neutre » dans les cours qu’il consacra au sujet en 1977-78 au Collège de France : « le temps du pas encore », de « l’indifférenciation originelle ». Aussi hésitant soit-il, le gris ouvre, attendant, attentif, tous les possibles.

Darvor Vrankic à la Galerie Deborah Zafman à Paris

Namgoong Whan à la Galerie Jean Brolly à Paris

Trajectoires à la Galerie Frédéric Moisan à Paris

Anthony Caro à la Galerie Daniel Templon à Paris

Timothy Perkins à la Galerie Vanessa Quang à Paris

Valentino aux Arts Décoratifs à Paris

Robert Stadler à la Galerie Emmanuel Perrotin à Paris

Le mois d’août voit la grande majorité des galeries suspendre leur programmation pour un congé annuel. Nous aurons donc à chercher l’art contemporain ailleurs, hors-les-murs. C’est cet extérieur qui motive le contenu de ce numéro, via une sélection d’expositions qui jouent directement avec sa notion physique de par leur situation ou interrogent l’idée d’exteriorité à travers sa figuration. Que ce soit par sa présentation ou sa représentation, le dehors permettra toujours de prolonger la perspective vers le reste du monde, plus loin que les cimaises qui contiennent habituellement son point de fuite, dans une confrontation plus ouverte, espace ménagé entre deux intérieurs, l’autre et soi.

L’esprit des lieux au Domaine départemental de Chamarande

Andrea Blum à la Maison Rouge à Paris

César à la Fondation Cartier à Paris

Yayoi Kusama à la Grande Halle de la Villette à Paris

Gérard Deschamps aux Arts Décoratifs à Paris

Peter Doig à l’Arc / Mamvp à Paris

Miroslav Tichy au Centre Pompidou à Paris

Californie, Chicago, Grande-Bretagne, Finlande, Ex-Bloc communiste, Inde et Chine. Je vous invite à découvrir cette semaine une sélection d’expositions collectives toutes caractérisées par les diverses origines géographiques des artistes qu’elles réunissent. Les régions du monde évoquées ici pourraient d’abord servir de prétexte unificateur pour composer des présentations de groupe mais il me paraît important de prêter justement attention à ce que signifie le partage d’une même provenance. Vous noterez donc, qu’au-delà d’un intitulé qu’elle impose, une localisation traduira surtout un contexte qui fédérera un ensemble de personnes à jouir d’une énergie locale, à exploiter un même matériau ou à soutenir un  engagement commun.

Hotel California à la galerie Georges-Philippe&Nathalie Vallois à Paris

Midwest par Félicia Atkinson à la Galerie Anne Barrault à Paris

British Outsider Art  à la Halle Saint-Pierre à Paris

Promenons-nous dans le bois aux Arts Décoratifs à Paris

Post-Communist Pop à la Galerie Ghislaine Hussenot à Paris

Indian Focus à l’Espace Claude Berri à Paris

China Gold au Musée Maillol à Paris

C’est le 22 mars prochain que se tiendra la première grande festivité du
calendrier lunaire hindou. Monopolisant en fait plusieurs jours de rituels
préparatoires, Holi culmine au moment d’une réjouissance d’une plasticité
exceptionnelle en l’honneur d’un printemps naissant sous la pleine lune
dont l’heureuse fertilité est invoquée. L’ensemble de la population partage
alors un même enthousiasme littéralement exprimé par des nuages de
pigments colorés et des flots d’eaux teintées qui sont déversés pour tous
nous recouvrir uniformément au-delà des castes, âges et sexes.
Pourtant peu sensible à nos aliénants rassemblements de foules, je tiens
ici à participer à cette exotique allégresse populaire en retenant de ce vif
festival trois éléments – la célébration, la couleur et le recouvrement – qui,
parfois conjugués, ponctueront ce onzième numéro.

Joël Hubaut à l’espace Jacques Villeglé à Saint-Gratien

Aussi rouge que possible aux Arts Décoratifs à Paris

Subtil textile à la Galerie des Galeries à Paris

Jim Coverley à la Galerie Schirman & de Beaucé à Paris

Gelitin à l’Arc / Musée d’art Moderne de la Ville de Paris

Nigel Rolfe à la Galerie Polaris à Paris

Claudio Parmiggiani à la Galerie Serge Le Borgne à Paris