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Archives de Tag: Galerie des galeries

Toutes sont compliquées. Et la disposition simple d’objets dans l’espace, ne semble pas concerner ce genre-là. Il existe des expositions dont le prime abord rebute expressément, pour mieux en marquer le seuil, et d’emblée, gifler. Naît alors un décalage, un délai dans l’appréciation. Les œuvres, lorsqu’il y en a, se retrouvent serties dans un appareillage, et l’ensemble des éléments jusqu’au personnel y travaillant, en reste captif. Il s’agit de formuler un contrepied à l’évidence, sans se maintenir dans une négation stérile. Ou commencer par nous faire voir autre chose.

Je préférerais ne pas à la Galerie de multiples à Paris

Eva Barto à La BF15 à Lyon

Xavier Veilhan à la Galerie des galeries à Paris

Gerard Byrne au Frac Pays de la loire – Fonds régional d’art contemporain à Carquefou

Krištof Kintera au Museum Tinguely à Basel

Will Benedict à la Galerie Balice Hertling à Paris

A matter of taste par Dingum pour The ister à Moins un à Paris

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Eva Barto, Unnoticed reality, 2014 – Courtoisie de l’artiste

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Le surréalisme fait partie des choses que je n’ai jamais comprises, sensiblement. Je peux évidemment fournir l’effort de faire comme si, d’entendre le contexte historique du surgissement de cette réaction. Mais on ne fait tout de même pas de l’extravagance un mouvement. Son efficacité tiendrait au détournement qu’il opère des éléments de reconnaissance. Oui bon. Je ne peux donc vous cacher plus longtemps, que plusieurs importantes expositions historisantes prennent ces mois-ci en France, ce sujet pour cible. L’occasion aussi d’indiquer qu’un siècle nous en sépare bientôt. C’est donc par devoir professionnel que je publie ce numéro, rendant la chose supportable grâce à l’insert d’avatars contemporains chez qui nous pouvons lire une forme de malice qui en porte l’héritage informel. Fantasy d’ailleurs en anglais signifie fantasme. Et clac, le rêve, l’interprétation, l’inconscient. Au secours.

La cime du rêve par Vincent Gille à La maison Victor Hugo à Paris

Hippolyte Hentgen au Pavillon Carré de Baudouin à Paris

Hans Richter – La traversée du siècle au Centre Pompidou à Metz

Joseph Cornell et les surréalistes à New York au Musée des beaux-arts à Lyon

Le surréalisme et l’objet par Didier Ottinger au Centre Pompidou à Paris

La tyrannie des objets par Alexandra Fau à La galerie des galeries à Paris

Virginie Yassef à la Galerie Georges-Philippe&Nathalie Vallois à Paris

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Hippolyte Hentgen, As a moon, 18x22cm, encre, gravure, 2012 – Courtoisie des artistes et de Semiose galerie

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

De la sévérité du ballet académique aux beaux élans du sentiment amoureux, le corps virevolte pour séduire, préserver, reconquérir. Ses cabrioles ont pour moteur la discipline du tempo ou le magnétisme de l’autre, partageant partout un érotisme palpable. Figure technique de la danse comme de l’équitation, cette parade manifeste une forme de plénitude, désagrégeant toute peur. Car régir son cœur ne consiste pas à subir les obligations de son propre pouvoir, mais bien à partager les meilleures des lois pour un bonheur libre. La chorégraphie des désirs peut alors rayonner, abrégeant les négociations pour simplement synchroniser les envies.

Edgar Degas par Line Clausen Pedersen au Ny Carlsberg Glyptotek à Copenhagen

Gerald Petit par Judicaël Lavrador à la Fondation d’entreprise Ricard à Paris

Clément Rodzielski à la Maba – Maison d’art Bernard Anthonioz à Nogent-sur-marne

In a sentimental mood par Vanessa Desclaux à la Galerie des galeries à Paris

Pink summer à la Galerie Sultana à Paris

La distance juste par Albertine de Galbert à la Galerie Vallois à Paris

The black moon par Sinziana Ravini au Palais de tokyo à Paris

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Edgar Degas, Dancers at the bar, 47.2 x 62.5 cm, huile, papier, 1876-77 – London, British Museum © The trustees of British museum

L’arbre demeure un symbole fort, silhouette de la vie mais aussi résident des forêts qui cachent toujours un mystère sous leurs cimes. Tendre ou pas, son corps offre une masse que l’on sculpte depuis toujours et qui impose un aspect élémentaire même aux factures les plus sophistiquées. Il est la métonymie de la nature et associe en une même entité, la droiture d’un tronc au foisonnement ornemental et diffus du feuillage, ce qui en fait un objet d’étude idéal pour qui veut saisir ces aspects complémentaires de la forme.

L’arbre et le photographe à l’Ensba – Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris

Les Frères Chapuisat au Centre Culturel Suisse et à la Galerie JGM à Paris

If I had eight hours to chop down a tree, (…) au KunstRaum à Riehen

Josh Brand à la Galerie Herald Str à Londres

Into the woods à la Galerie des galeries à Paris

Vincent Boullet à la Galerie Joseph Tang à Paris

Saskia Olde Wolbers à la Galerie Maureen Paley à Londres

 

Les commissaires, d’exposition comme de police, affirment leur autorité sur un territoire où ils font régner leur loi, pour le bonheur des concitoyens. Sept expositions collectives témoigneront cette semaine de règlements fructueux qui dictent autant voire plus, la forme des propositions que leur fond. Les distributions sont ici toutes soumises à des protocoles stricts, donc délectables. Autant d’expériences qui respectent des prescriptions précises sans non plus tomber dans l’attraction purement divertissante. Ces arrangements partagent un aspect démocratique, de part l’évidente jubilation dont ils résultent. Chacun est le bienvenu pour ressentir plutôt que valider ses connaissances. Plus que le savoir, le plaisir.

All of the above par John M Armleder au Palais de Tokyo à Paris

Particeps, particules, palissades par Aurélie Godard à la Galerie Arko à Nevers

2001-2011 : Soudain, déjà par Guillaume Desanges à l’Ensba à Paris

Pas au-delà du vernissage #4 à C.O.N.S.O.L.E. à Paris

L’Inventaire, Vol.1 au Frac Haute-Normandie à Sotteville-lès-Rouen

Antidote 7 par Jean-Marc Ballée à la Galerie des galeries à Paris

Table-Projecteur par Elvire Bonduelle & Guillaume Aubry dans leurs ateliers à Paris

L’adjectif fait souvent sourire et il n’est pas évident à utiliser dans le langage courant, tant sa connotation cosmique est puissante. Mais la conquête de l’espace n’a pas toujours été sidérale et il faudra réussir à envisager cet épithète dans des proportions plus modestes. Mystère de la troisième dimension, la profondeur est ce qui éloigne ou rapproche de l’observateur. Elle sépare les plans et permet de penser la perspective, interrogation conceptuelle et picturale majeure de l’histoire de la représentation. Témoignant principalement d’installations tout en interrogeant la réalité tangible des autres médiums dans l’espace d’exposition, ce numéro présentera des plasticiens qui s’adressent de front à nos sens, négociant avec le vide et le plein.

Farah Atassi et Élodie Lesourd aux Églises à Chelles

Claude Lévêque à la Galerie des Galeries à Paris

Immersion par le Musée de Valence à l’Imprimerie Céas à Valence

Ann Veronica Janssens au Château des Adhémar à Montélimar

Fred Sandback à la WhiteChapel Gallery à Londres

Et si l’espace n’était qu’une dimension intérieure au Cac Abbaye Saint André à Meymac

Krijn de Koning au Musée des Beaux-Arts à Nantes

Genre littéraire merveilleux propre à enchanter le lecteur, le conte injecte du fantastique dans une intrigue initialement naïve. Il m’intéresse cette semaine de nous faire éprouver une sélection d’expositions de sensibilité plutôt féminine répondant aux critères de cette forme narrative qui rapporte des aventures imaginaires, témoignant d’univers précieux dont les détails ont été méticuleusement façonnés pour optimiser notre immersion fantaisiste. Il s’agira toujours de narrer des contrées fabuleuses peuplées de personnages extravagants, de raconter des histoires proposant plusieurs degrés de lecture, de la bienveillance à la cruauté.

Marie Hendriks à Mains d’Oeuvres à Saint-Ouen

Ray Caesar à la Galerie Magda Danysz à Paris

Ursula Kraft à la Maison des Arts à Malakoff

Benedetta Mori Ubaldini à la Fat Galerie à Paris

Mika Rottenberg à la Maison Rouge à Paris

Songe d’une nuit d’hiver à la Galerie Jousse Entreprise à Paris

Ludivine Caillard à la Galerie des Galeries à Paris

C’est le 22 mars prochain que se tiendra la première grande festivité du
calendrier lunaire hindou. Monopolisant en fait plusieurs jours de rituels
préparatoires, Holi culmine au moment d’une réjouissance d’une plasticité
exceptionnelle en l’honneur d’un printemps naissant sous la pleine lune
dont l’heureuse fertilité est invoquée. L’ensemble de la population partage
alors un même enthousiasme littéralement exprimé par des nuages de
pigments colorés et des flots d’eaux teintées qui sont déversés pour tous
nous recouvrir uniformément au-delà des castes, âges et sexes.
Pourtant peu sensible à nos aliénants rassemblements de foules, je tiens
ici à participer à cette exotique allégresse populaire en retenant de ce vif
festival trois éléments – la célébration, la couleur et le recouvrement – qui,
parfois conjugués, ponctueront ce onzième numéro.

Joël Hubaut à l’espace Jacques Villeglé à Saint-Gratien

Aussi rouge que possible aux Arts Décoratifs à Paris

Subtil textile à la Galerie des Galeries à Paris

Jim Coverley à la Galerie Schirman & de Beaucé à Paris

Gelitin à l’Arc / Musée d’art Moderne de la Ville de Paris

Nigel Rolfe à la Galerie Polaris à Paris

Claudio Parmiggiani à la Galerie Serge Le Borgne à Paris