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Saint-priest-en-jarez

L’activité pastorale consiste à assurer à son troupeau de quoi vivre. Le berger s’oriente pour cela vers les zones particulièrement exposées à son expertise et son intuition, toujours en mouvement. Il travaille sur le terrain, sans autre grain ni fourrage. Dans l’objectif, visons ce qui nous servira de nourriture.

Thomas Ruff par Alexandre Quoi au MAMC+ Saint-Étienne à Saint-Priest-en-Jarez

Veillées d’armes par Noam Alon pour Jousse Entreprise à Paris+ by Art Basel à Paris

Alice Neel par Angela Lampe au Centre Pompidou à Paris

Andy Warhol par Hedges Projects chez Chenel à Paris

La proie et l’ombre chez Crèvecoeur à Paris

Rayane Mcirdi chez Anne Barrault à Paris

Jeff Wall chez Greta Meert à Bruxelles

20ca63ac-77c4-a0a5-bf43-e44c1e26b2b9Nathanaëlle Herbelin, Orev, 45 x 37.5 cm, huile sur bois, 2022 | Courtoisie de l’artistes et de la Galerie Jousse Entreprise (Paris)

On y construit rien. Des zones entières sont à revalorisées alors que les autorités ont décidé de les exclure des perspectives de la civilisation. Toute intention y est restreinte voire interdite. Cette limitation de droit se pratique également en législation miliaire afin de sécuriser un pourtour. Enjambons les servitudes.

Stéphanie Cherpin par Paul Bernard au Mamco à Genève

Brise Breath Breeze par Géraldine Gourbe à Mécènes du Sud Montpellier-Sète-Béziers à Monptellier

Dana-Fiona Armour par Stéphane Ibars à la Collection Lambert à Avignon

Contre-Nature par Caroline Chabrand & Vincent Honoré au MO.CO. Panacée à Montpellier

Globalisto par Mo Laudi au MAMC+ Saint-Étienne à Saint-Priest-en-Jarez

Arthur Jafa à Luma Arles à Arles

Julien Creuzet à Luma Arles à Arles

e33c0d04-d6fe-3629-6c67-2c6ade52cb78Vertigo, Fontaine, grès émaillé, 2022 | Courtoisie des artistes, crédit photographique Nicolas Brasseur

Des troncs jonchent empilés à l’horizontale. Ils patientent, et sont encore à l’état de pur potentiel, de ressource disponible à tout devenir. Ainsi, l’exploitation forestière abat et ébranche des arbres pour les calibrer, d’ici à être transformés. L’écorce les revêt encore. On a fait que trancher.

Amaya Suberviola à El Chico à Madrid

Suspension / Stillness par Jean-Marc Prévost au Carré d’Art à Nîmes

Thea Djordjadze par Aurélie Voltz au MAMC+ à Saint-Priest-en-Jarez

Ángela de la Cruz à la Galería Helga de Alvear à Madrid

Krijn de Koning par l’Ésban à la Chapelle des Jésuites à Nîmes

Marqueteries à la Galerie East à Strasbourg

Bruno Munari à la Fundación Juan March à Madrid

46f9e9be-8c4c-3dd2-8a23-8d7fb74193cfBruno Munari, Sculture da viaggio, 1958 | Fondazione Jacqueline Vodoz e Bruno Danese (Milan)

L’atmosphère se voile d’un filtre rougeoyant. Notre vision-même semble défaillir, alors que le soleil enflamme un panorama inhabituel, subitement apocalyptique. La science indique qu’il s’agit du Sirocco chargeant l’air de particules de poussières sahariennes. Le vent transporterait ainsi un peu de désert. Le phénomène pourrait apparaître comme une plaie supplémentaire. Beaucoup s’émerveillent tout simplement de cette teinte soudaine, et fabuleuse.

Flora Moscovici par le Ministère de la Culture au Palais-Royal à Paris

Léa Belooussovitch par Alexandre Quoi au MAMC+ Saint-Étienne à Saint-Priest-en-Jarez

Andy Giannakakis à La maison de rendez-vous à Bruxelles

Chemins de traverse par Lena Peyrard à l’Espace Voltaire à Paris

Lisa Vlaemminck à la Galerie Rodolphe Janssen à Bruxelles

Le miroir de Claude à la MAAC – Maison d’Art Actuel des Chartreux à Bruxelles

Benoît Maire chez Meessen de Clercq à Bruxelles

Flora Moscovici, Cité polychrome, 2021 | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Nicolas Krief

Élément de construction permettant à l’édification de monter plus encore, voilà une ligne qui, à sa manière, remet à plat. Juchée sur des colonnes, piliers ou autres pièces verticales, cette sorte de linteau barre horizontalement la structure du bâti pour s’offrir en nouveau départ. Avec elle, on continue. Cette partie de l’entablement affirme la tenue d’une paroi, obstacle pour mieux intriguer notre attention quant à tout ce qui peut se déployer par derrière. Elle socle la surface.

Robert Morris par Alexandre Quoi au MAMC+ Saint-Étienne Métropole à Saint-Priest-en-Jarez

Eva Nielsen au Point Commun à Annecy

Devětsil 1920–1931 par Alena Pomajzlová à la Prague City Gallery | Stone Bell House à Prague

Dan Graham à la Galerie Marian Goodman à Paris

Anthony Plasse à La Serre à Saint-Étienne

Femmes années 50 au Musée Soulages à Rodez

Le plan libre – 1er chapitre par Fatma Cheffi & François Piron à la Galerie Jocelyn Wolff | Komunuma à Romainville

c00fe32d-0dca-4bd9-8614-8f69dbe9b0a5Eva Nielsen, Sans titre, 190 x 230 cm, huile, acrylique et encre de sérigraphie sur toile, 2020 | Courtoisie de l’artiste et des galeries Jousse Entreprise (Paris), The Pill (Istanbul) et Selma Feriani (Tunis, Londres), crédit photographique Olivier Machet

Rien de linguistique ici. Il s’agit bien d’une dextérité linguale, qui remue tout en bouche. La grosse viande que nous renfermons dans sa cavité buccale, sait tenir ses nerfs. Elle excelle en diverses tensions et pressions. Mais il ne suffit pas d’être virtuose de l’embrassade sportive. C’est l’ensemble de ce qui est rattaché à elle, qui s’active. Musclons l’organe du goût.

Lisa Herfeldt à Between Bridges à Berlin

Rochade par Melissa Canbaz chez Soy Capitán à Berlin

Peter Hujar au Jeu de Paume à Paris

Entrare nell’opera par Alexandre Quoi au MAMC+ Saint-Étienne à Saint-Priest-en-Jarez

Paul Gounon dans l’atelier d’Iván Argote aux Grandes Serres à Pantin

Maria Pinińska-Bereś à The Approach à Londres

Genesis Belanger par la Galerie Perrotin pour la Fiac au Grand Palais à Paris


Genesis Belanger, Helps the Medicine go down, 27.9 x 43.2 x 22.9 cm, porcelaine, 2019 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Perrotin (Paris),
crédit photographique Pauline Shapiro

À la fois outil de la plus abjecte servitude et noble bijou médiéval, il est un signe visible de la contrainte, qu’elle soit subie ou ostentatoire. L’objet représente une limitation, une forte étroitesse conduisant à l’humiliation ou au plaisir. Étreinte. Entrave. Il cadre les corps.

Francis Bacon au Centre Pompidou à Paris

Louis Fratino à la Galerie Antoine Levi à Paris

Fernand Léger au Musée national Fernand Léger à Biot

Ralph Bürgin par Claire Hoffmann au Centre Culturel Suisse à Paris

Firenze Lai au MAMC+ Saint-Étienne Métropole à Saint-Priest-en-Jarez

Durch Mauern gehen au Gropius Bau à Berlin

Anna Boghiguian pour le Festival d’Automne aux Beaux-Arts de Paris à Paris


Firenze Lai, High up and Above, 140 x 110 cm, huile sur toile, 2018 | Courtoisie de l’artiste

Dans le système de notation musicale, il traduit un silence. Assez court. Il est bon de jouir d’un peu de répit, d’une pause, au sein de notre chahut permanent. Cela permet de reprendre sa respiration, sur la partition comme ailleurs. Une sorte de gémissement, une plainte peut-être, ou bien juste un peu de calme. De l’air, quoiqu’il en soit.

Gyan Panchal au Musée d’art moderne Saint-Étienne Métropole à Saint-Priest-en-Jarez

Luogo e segni par Martin Bethenod & Mouna Mekouar à la Pinault Collection / Punta della Dogana à Venise

R. H. Quaytman au Solomon R. Guggenheim Museum à New York

Vilhelm Hammershøi au Musée Jacquemart-André à Paris

Katinka Bock à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

An Unlikely Friendship à la Alison Jacques Gallery à Londres

Donald Judd par Flavin Judd à la Galerie Thaddeus Ropac à Paris

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R. H. Quaytman, + x, Chapter 34, 82.2 x 82.2 cm, détrempe, encre sérigraphique et acrylique sur bois, 2018 | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique David Heald

Ce corps insoluble se forme par la réaction entre plusieurs substances en solution. Un trouble se distingue nettement, et fascine. Ses volutes hypnotisent. Quelque chose refuse de se diluer en son contexte. Trop de commentaires cherchent à éloigner sans éprouver, notamment la peinture de la technologie en abordant d’emblée les deux principes comme antagonistes. Mieux vaut se laisser charmer par leur réalité plutôt que de tirer des conclusions hâtives.

Samuel Richardot à la Galerie Anne de Villepoix à Paris

Hicham Berrada à la Galerie Kamel Mennour à Paris

La fabrique du vivant par Marie-Ange Brayer & Olivier Zeitoun au Centre Pompidou à Paris

Tauba Auerbach chez Paula Cooper Gallery à New York

Thomas Fougeirol à la Galerie Praz-Delavallade à Paris

Design et merveilleux par Martine Dancer-Mourès & Marie-Ange Brayer au MAMC+ à Saint-Priest-en-Jarez

dérobées à La Villa Arson à Nice

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Samuel Richardot, Alias, 162 x 97 cm, huile sur toile, 2018 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Anne de Villepoix (Paris)

Englobant tous les aspects de l’existence, voilà une aspiration à établir un sentiment d’unité. Cette appétence commence par l’affirmation de ses idéaux à toutes les échelles des choses, l’infime détail contribuant à l’excellence du tout. Il s’agit de faire confiance à sa détermination, pour réformer le monde, dans ses moindres recoins, avec passion. Que tout choix qui soit à sa portée, devienne source de satisfaction.

Gio Ponti au Musée des Arts Décoratifs à Paris

Fausto Melotti à la Estorick Collection à Londres

Laëtitia Badaut Haussmann par Alexandra Fau à Fabre à Paris

Gaetano Pesce à Salon 94 Design à New York

Vingt-quatre heures de la vie d’une femme par Aurélie Voltz au MAMC+ Saint-Étienne Métropole

Manfred Pernice à la Anton Kern Gallery à New York

Nicolas Deshayes chez Modern Art Vyner St à Londres

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Gaetana Pesce, série Vases, résine, 2018 – Courtoisie de l’artiste et Salon 94 Design (New York)

De nouvelles mignardises encouragent une prospection toujours plus céramique. Avec leur petit doigt levé, les arts de la table s’emparent de la délicatesse d’un rendez-vous superflu et délicieux. La coutume est fièrement ancrée. L’horloge résonne, il est cinq heure pm.

Christian Newby & Ana Martinez Fernandez chez Space in between à Londres

The London open 2015 à la Whitechapel gallery à Londres

Salvatore Arancio à la Contemporary art society à Londres

Jesse Wine à la Limoncello gallery à Londres

Roselyne Titaud au Musée d’art moderne Saint-Etienne Métropole à Saint-priest-en-jarez

The twining teapots gallery au Norwich castle museum and art gallery à Norwich

Sébastien Stoskopf au Musée des beaux-arts à Strasbourg

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Roselyne Titaud, La petite table, Frankreich, photographie, 2010 – Courtoisie de l’artiste

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

L’onomatopée est une invitation nette à l’action. Elle embarque dans une dynamique nerveuse, aux intentions toniques. La radicalité mise en œuvre ici passe par une violence certaine, sans être expéditive pour autant. Il ne s’agit pas de bâcler l’opération, mais bien d’en trouver la juste intensité, offerte de front, giflant l’engourdissement, avec ce caractère tenace propre à la résistance orthogonale.

Bernard Piffaretti au Frac Franche-Comté – Fonds régional d’art contemporain à Besançon

Louis Cane à la Galerie Torri à Paris

Jonathan Lasker au Musée d’art moderne Saint-Étienne Métropole à Saint-Priest-en-Jarez

Adventures of the black square à la Whitechapel gallery à Londres

Rémy Zaugg au Centre culturel suisse à Paris

An evanescent fix à la Vitrine Gallery à Londres

Oscar Tuazon au Consortium à Dijon

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Bernard Piffaretti, Sans titre, acrylique, toile, 2004 – Copyright l’artiste et l’Adagp et courtoisie de l’artiste et des galeries Frank Elbaz et Cherry & Martin

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Et voilà de quoi revitaliser les mines trop grises. L’actualité se fait ici secouer par une énergie vitaminée, drôle parfois même. Si elle relève de la cosmétique, cette dynamique plutôt peinte, diffuse un irrésistible pouvoir chromatique. Programmes malicieux et palettes rafraîchissantes font pétiller les cubes blancs. Il n’est pas courant d’écarquiller ainsi les yeux.

Bernard Piffaretti à la Galerie Frank Elbaz à Paris

Jacques Julien au Crac Languedoc-Roussillon – Centre régional d’art contemporain à Sète

Franz Erhard Walther par Elena Filipovic au Wiels à Bruxelles

Yeah and look where it got us chez MonChéri à Bruxelles

Rose par Elodie Royer & Yoann Gourmel au Ceaac à Strasbourg

Christophe Ruckhäberle à la Galerie Campoli Presti à Paris

Peter Halley au Musée d’art moderne Saint-Étienne Métropole à Saint-priest-en-jarez

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Bernard Piffaretti, Sans titre, 180x140cm, acrylique, toile, 2014 – Courtoisie
de l’artiste et la galerie Frank Elbaz, Paris

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Cet été, la première édition d’une initiative transfrontalière fédérait vingt monographies permettant d’embrasser la cohérence du travail d’autant d’artistes. L’eurorégion formée par la Lorraine, la Sarre et le Grand-Duché devenait dans le cadre de MONO2012 le carrefour privilégié pour se plonger dans des présentations individuelles ambitieuses. L’exposition personnelle est un format stratégique, pour l’artiste comme le spectateur. Alors que l’expérience ne se porte que sur un seul et même sujet, il s’agit pour le premier d’offrir une organisation édifiante de sa démarche et pour le second d’approfondir son intérêt en direction de l’auteur en question. Je ne reviendrai ici que sur trois étapes de cet itinéraire, pour mieux y adjoindre d’autres focus estivaux disponibles en plusieurs points de notre territoire français.

John Giorno dans le cadre de MONO2012 à Faux Mouvement à Metz

Sol LeWitt par Béatrice Gross dans le cadre de MONO2012 au Centre Pompidou-Metz à Metz

Doug Wheeler dans le cadre de MONO2012 au Frac Lorraine à Metz

Claude Lévêque au Ccc à Tours, à l’Abbaye de Fontevraud et à Saint-Eutrope-de-Born

Michel Majerus au Capc – Musée d’art contemporain à Bordeaux

Jessica Stockholder au Musée d’art moderne de Saint-priest-en-jarez et à l’Ens d’architecture à Nantes

Isabelle Cornaro au Magasin à Grenoble

John Giorno, 2012 – Courtoisie de la Galerie Almine Rech

Et oui. Certains sont dotés d’une habilité technique stupéfiante. La maîtrise impeccable d’une facture créé l’unanimité, c’est d’ailleurs ainsi qu’on la reconnaît. « Ça ressemble ! ». La dextérité est particulièrement spectaculaire dans le domaine pictural et graphique, mais isolée, elle reste un exercice bien exécuté. Nos virtuoses savent bien que leur réel défi consiste à éprouver leur propre adresse, en la bousculant selon d’ambitieuses entreprises. Cinq démonstrations contemporaines seront cette semaine conjuguées à l’art de l’enluminure, manifestation du raffinement et de la méticulosité répondant aux critères du mimétisme d’un autre temps.

Gerhard Richter au Centre Pompidou à Paris

Raul Illarramendi à Moly-Sabata à Sablons

Jan Fabre au Mam – Musée d’art moderne de Saint-Etienne Métropole à Saint-Priest-en-jarez

Miniatures flamandes à la BnF – Bibliothèque nationale de France à Paris

Les Belles Heures du duc de Berry au Musée du Louvre à Paris

Paul Sietsema à la Kunsthalle à Basel

Guillaume Bresson à la Galerie Nathalie Obadia à Paris


> Raul Illarramendi, 4EA n°77,
99x69cm, crayon de couleur, papier, 2012 –                                   Courtoisie Galerie Karsten Greve Paris

L’ampleur de certaines initiatives frôlent la mégalomanie en intimidant le public dans une forme de soumission spectaculaire. Pourquoi pas. Et c’est même parfois très réussi. Il s’agit ici de prendre de la place, d’occuper manifestement le territoire. Outre quelques propositions monolithiques, ce numéro approchera des dispositifs qui assomment volontairement leur visibilité.

Chiharu Shiota à La Sucrière à Lyon

Daniel Buren dans la cadre de Monumenta au Grand Palais à Paris

Monumental ? au Musée d’art moderne de Saint-Etienne Métropole à Saint-Priest-en-jarez

Gilbert & George à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Haim Steinbach à la Galerie Laurent Godin à Paris

Vincent Mauger à l’Abbaye Saint-Léonard à Corbigny

Markus Schinwald à la Galerie Yvon Lambert à Paris

> Haim Steinbach, Untitled (ball), 2012 – Courtoisie Galerie Laurent Godin Paris