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Archives Mensuelles: janvier 2020

Règne une saveur fin-de-siècle. Le fameux spiritueux, décrit et décrié comme remède ou poison, nimbé d’une réputation de stimulateur de créativité, voit sa popularité croître jusqu’à représenter quatre-vingt-dix pourcent des apéritifs servis en France. Puis il y a cent ans environ, on en prohibe la consommation. Bien-sûr, cela ne fait que renforcer le mythe, alimenté par ce rituel spécifique de préparation, et une vertigineuse couleur. Ivresse.

Tanja Nis-Hansen à Sans titre (2016) à Paris

Henri de Toulouse-Lautrec aux Galeries Nationales du Grand Palais à Paris

Blanche Endive par Damien Airault à l’Espace Le Carré à Lille

Laura Knight à la Royal Academy of Arts à Londres

Buck Ellison chez Balice Hertling à Paris

Edgar Degas par Henri Loyrette au Musée d’Orsay à Paris

Julie Béna à Kunstraum à Londres


Julie Béna, The Jester & Death, 2020 | Courtoisie de l’artiste

Des formes coulantes tardent à se figer. On les sent encore fraîches. D’ailleurs, elles changeront peut-être encore. Elles affichent leur malléabilité. Leurs contours fluides glissent. Alors elles minauderaient. Elles échappent à l’apprivoisement. Cette qualification frôle un genre de misogynie agacé par les détours, effrayé par tout maniérisme. L’injure proviendrait du « singe à griffe », dit « simagraw » voire « chimagrue » selon un patois du Hainaut. Et c’est ainsi qu’on dénommait en d’autres temps, le diable. Évidemment.

Cécile Noguès à la Galerie Joseph Tang à Paris

Stanislav Sucharda par Veronika Hulíková à la Národní galerie Praha | Veletržní palác à Prague

Marguerite Humeau pour Prix Marcel Duchamp 2019 au Centre Pompidou à Paris

Cruels objets du désir à l’institut Giacometti à Paris

Creative Beginnings. Professional End. par Julia Gardener à la Villa Vassilieff à Paris

When the time swirls, when it turns into a black hole par Maija Rudovska à Futura à Prague

Le Greco par Guillaume Kientz aux Galeries nationales du Grand Palais à Paris


Lou Masduraud, Cabinet de contorsion (examen d’après le Bureau des Pleurs) (détail), mobilier administratif industriel, chemises, fils de coton, archives de la Villa Vassilieff, plastiline, bois, 2020 | Courtoisie de l’artiste et Villa Vassilieff (Paris), crédit photographique Aurélien Mole

Dans l’œil, il y a une lumière. Celle-ci s’intensifierait avec le plaisir montant. Une volupté s’exprime. Sa déraison ferait éclater le spectre, pour une fougueuse irrigation chromatique, bien éloignée de l’équilibre ultime d’un faisceau blanc. Une lueur cosmétique s’émoustille, solennellement.

Piet Mondrian au Musée Marmottan Monet à Paris

Emmanuelle Castellan à La Vigie à Nîmes

Hiroka Yamashita chez Tanya Leighton à Berlin

Dan Flavin chez David Zwirner à Paris

Christodoulos Panayiotou par Donatien Grau au Musée d’Orsay à Paris

Emma Kunz par Christodoulos Panayiotou à la Serpentine Gallery à Londres

Habima Fuchs chez Svit à Prague


Emmanuelle Castellan, the woman who behaves like a man, 80 x 58 cm, huile sur toile, 2019 | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Pierre Schwartz

Rien de linguistique ici. Il s’agit bien d’une dextérité linguale, qui remue tout en bouche. La grosse viande que nous renfermons dans sa cavité buccale, sait tenir ses nerfs. Elle excelle en diverses tensions et pressions. Mais il ne suffit pas d’être virtuose de l’embrassade sportive. C’est l’ensemble de ce qui est rattaché à elle, qui s’active. Musclons l’organe du goût.

Lisa Herfeldt à Between Bridges à Berlin

Rochade par Melissa Canbaz chez Soy Capitán à Berlin

Peter Hujar au Jeu de Paume à Paris

Entrare nell’opera par Alexandre Quoi au MAMC+ Saint-Étienne à Saint-Priest-en-Jarez

Paul Gounon dans l’atelier d’Iván Argote aux Grandes Serres à Pantin

Maria Pinińska-Bereś à The Approach à Londres

Genesis Belanger par la Galerie Perrotin pour la Fiac au Grand Palais à Paris


Genesis Belanger, Helps the Medicine go down, 27.9 x 43.2 x 22.9 cm, porcelaine, 2019 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Perrotin (Paris),
crédit photographique Pauline Shapiro