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Annonay

Certaines propriétés affirment une coloration indélébile. Leurs substances nous teignent durablement. Et les chairs deviennent le support souple à des gloires chromatiques. Ainsi règnent les coloristes.

Simon Hantaï par Anne Baldassari à la Fondation Louis Vuitton à Paris

Claude Viallat par le GAC à la Chapelle Sainte-Marie à Annonay

Raphaël Barontini chez Mariane Ibrahim à Paris

La Couleur en fugue à la Fondation Louis Vuitton à Paris

Hugo Capron chez Semiose à Paris

Dan Flavin par Stéphane Ibars à la Collection Lambert à Avignon

Jean-Michel Othoniel au Palais idéal du Facteur Cheval à Hauterives

4b5eccf9-1d9a-b9fa-9edc-da40e4241888Sam Gilliam, Carousel (détail), 304.8 x 2042 cm, acrylique et poudre d’aluminium sur toile, 1970 | Madison Museum of Contemporary Art (Madison) © L’artiste, courtoisie Fondation Louis Vuitton (Paris), crédit photographique Marc Domage

La publicité en fait deux qualités éminentes. La tableau aussi. Une superficie moelleuse aux coloris pastels se tient prête à affronter le pire. Matelassée d’attentions, agréable et solide, elle fait face à tout.

Marijke Vasey au 19 Crac à Montbéliard

David Wolle par Anne Favier chez Ceysson & Bénétière à Saint-Étienne

Julia Scalbert au GAC Groupe d’art contemporain à Annonay

Traverser les silences par Thomas Fort chez Dilecta à Paris

Mar García Albert à DOC à Paris

Hugo Pernet au Frac Bourgogne à Dijon

Hiroshi Sugito chez Semiose à Paris

8d4e1b3c-2274-944b-d721-378477dc68c6Marijke Vasey, Untitled, 150 x 190 cm, huile et acrylique sur toile, 2019 | Courtoisie de l’artiste

Voilà une polysémie définitivement nourrissante, qu’elle désigne la plaque cornée formant le dessous du sabot d’un cheval, une semelle, un poisson marin au corps presque ovale couvert d’écailles fines, une pièce de charpente posée à plat, une sandale, le bois placé horizontalement en soutien, le fond d’un bateau, une jetée de plâtre exécutée à la truelle, un plancher, une unité agricole formée de parcelles consacrées à une même culture, ou la partie plane d’un four qui reçoit les produits à traiter. Elle est une surface d’accueil, où tout se tient.

Julia Borderie & Eloïse Le Gallo au GAC Annonay à Annonay

Pierre Tal Coat à la Galerie Maeght à Paris

Ruralités au Mucem à Marseille

Goni Shifron par Alexandra Fau à Fabre à Paris

Mais il y a ce lieu, qui nous maintient par Mathieu Kleyebe à Mécènes du sud à Montpellier

Arthur Aillaud à la Galerie Béa-Ba à Marseille

L’Homme qui marche à l’Institut Giacometti à Paris

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Julia Borderie & Eloïse Le Gallo, Soles, 20′, vidéo, 2020 | Avec la complicité de Martin Balmand et Jean-Jacques Dubernard

Elles constituent un genre à part entière, notamment véhiculé par les émissions télévisuelles qu’on leur consacre. Le petit écran s’affirme ainsi en vecteur de prédilection, apportant à la dimension musicale, un pouvoir visuel. Tout en respectant une frénésie électrique. Leur qualité semble provenir de la diversité en jeu dans leur composition, maîtrisant la chanson, le sketch, la danse, entre autre prestation. Par leur légèreté, on leur demande de divertir. Bien-sûr, tout numéro est toujours plus grave qu’il n’y paraît.

Nina Childress à Iconoscope à Montpellier

Parties, sans éteindre la lumière par Eric Mangion à la Fondation d’Entreprise Ricard à Paris

Aurore-Caroline Marty par le GAC à la Chapelle Sainte-Marie à Annonay

Dracula’s Wedding par Charlie Fox chez Rodeo à Londres

Jonathan Baldock au Camden Arts Centre à Londres

My Head is a Haunted House par Charlie Fox chez Sadie Coles HQ à Londres

Julie Béna par Laura Herman au Jeu de Paume à Paris

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Jonathan Baldock, Mask LVI, céramique, 2018 | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Luke Walker

Le phénomène tectonique participe à la création des îles. Une croûte s’enfonce sous une autre et opère un plissement aux abysses qui échauffe la matière. Celle-ci une fois en fusion, explose à la surface en un volcan faisant bouillir les eaux. Avec la violence d’une naissance, un nouveau territoire se crée.

Takuro Kawata chez Alison Jacques à Londres

Letha Wilson à la Galerie Christophe Gaillard à Paris

Lanzarote chez Union pacific à Londres

Richard Serra à la Gagosian gallery Britannia st à Londres

Amélie Giacomini & Laura Sellies par l’Iac au Gac à Annonay

Markéta Souhradová par Tereza Záchová à 35M2 à Prague

Michael Dean dans le cadre du Turner Prize 2016 à la Tate britain à Londres

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Amélie Giacomini & Laura Sellies, Insula dulcamara, 2016 – Courtoisie des artistes, crédit photographique Blaise Adilon

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Difficile aujourd’hui de parler naïvement du genre qu’est le paysage, défini historiquement par la représentation d’un site qu’offre la nature, alors que toute portion d’espace paraît vouée à être inscrite dans un cycle économique pour lequel on la tranche après s’être battu pour se l’approprier, la surface terrestre s’amenuisant entre l’exploitation massive de ses ressources et la croissance démographique encore hétérogène de ses habitants. Tant pis pour les vertes collines, les cieux chargés et le bétail paissant tranquillement qui ponctuait jadis d’une graphisme dynamique les vues champêtres. L’environnement est davantage de nos jours source de préoccupation que d’évasion existentielle. Et ce numéro se positionne auprès d’artistes qui soutiennent un rôle de témoin dans un usage plus ou moins subjectif des outils documentaires rendant visible une géographie définitivement scarifiée par l’homme et ses activités.

Julie Ganzin à la Maison d’art Bernard Anthonioz à Nogent-sur-Marne

Beatrix von Conta à la Chapelle Sainte-Marie à Annonay

Sophie Ristelhueber au Jeu de Paume à Paris

Minna Rainio & Mark Roberts à l’Institut Finlandais à Paris

Guillaume Herbaut à la Galerie Paul Frèches à Paris

Yann Arthus-Bertrand au Grand Palais à Paris

Terre Natale, Ailleurs commence ici à la Fondation Cartier à Paris

Laisser l’été dans le sud de la France et remonter le Rhône au rythme de plusieurs ports dans des lieux patrimoniaux investis par autant de propositions contemporaines puis s’arrêter au pied des Alpes pour parcourir la scène grenobloise de ses halls industriels jusqu’au sommet de sa citadelle. Voici l’itinéraire que promet ce numéro qui se permet encore quelques détours par des expositions estivales finies ou finissantes.

Musée Réattu / Christian Lacroix au Musée Réattu à Arles

Ernest Pignon-Ernest à la Chapelle Saint-Charles à Avignon

John Armleder au Château des Adhémar à Montélimar

Dan Graham & Jeff Wall par l’Iac à la Chapelle Saint-Marie à Annonay

Wolfgang Laib au Musée de Grenoble

Andro Wekua au Magasin à Grenoble

Pierre Ardouvin au Centre d’Art Bastille à Grenoble