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Monaco

Les oiseaux exploitent une fascinante inventivité pour fabriquer leur foyer en fonction des contextes dans lesquels ils se nichent. Les animaux s’immiscent ainsi dans une diversité d’environnements parfois extrêmes, pour réussir à y instaurer des formes d’hospitalité. La construction s’élabore toujours à partir des moyens du bord, naturels ou non, et relève souvent du rite.

Hélène Bertin au Creux de l’enfer à Thiers

Artifices instables par Cristiano Raimondi au NMNM à Monaco

Lucille Uhlrich par Anissa Touati à la Galerie Lefebvre & Fils à Paris

Inside Gallery n°10 par Claude Cartier à Inside Gallery à Lyon

Geoffrey Badel à la Faculté d’Éducation à Montpellier

Un monde à votre image par Gaël Charbau pour la villa Noailles à l’Hôtel des Arts à Toulon

Elené Shatberashvili pour Breeze chez gb agency à Paris

0fd22b84-e901-4f12-86a3-eddef8535042Hélène Bertin, vue de l’exposition « Cahin Caha », Creux de l’enfer (Thiers), 2021 | Crédit photographique Vincent Blesbois

Lui tranche, lorsque son acolyte l’origami plie. Il taille, dépèce, débite, évide, chantourne, de la béance à la dentelle. L’art japonais du papier découpé manipule une ressource pour la transformer selon une économie et une inventivité atteignant des sommets de délicatesse. Il donne au plan toutes ses dimensions. De son origine religieuse alors que ses plaisirs furent développés dans un cadre cérémoniel, cette pratique conserve une allure enchanteresse.

Benode Behari Mukherjee chez David Zwirner à Londres

Pablo Picasso à la Royal Academy of Arts à Londres

Farah Atassi par Eric Troncy au Consortium Museum à Dijon

Bruno Munari à la Galeria Aural à Madrid

Variations au Nouveau Musée national de Monaco | Villa Paloma à Monaco

Marc Devade à la Galerie Ceysson Bénétière à Paris

Miho Dohi à la Galerie Crèvecœur à Paris

Maquette décor Opéra de Monaco
Alphonse Visconti et Eugène Frey, maquette de décor pour « La Walkyrie », Acte III, 3ème et 4ème tableaux, 37 x 60.5 x 60.5 cm, maquette d’étude, crayon graphite et encre, vers 1909 | Monte‐Carlo Société des Bains de Mer en dépôt permanent au NMNM, crédit photographique François Fernandez

Voilà de quoi qualifier la caricature du confort, le bonheur calibré. Le consumérisme mise beaucoup sur cette forme standardisée de complétude. Coussins amples, touches boisées, gammes gourmandes et lumière tamisée font partie des réglages de cette industrie qui font rougir les mots ambiance et atmosphère, inutilisables depuis. Notre habitat doit maintenant répondre à des impératifs sournois, vidant toute sphère de ce qu’elle peut encore avoir de privé. Il s’agit de penser une hospitalité autre. Et tempérer, détourner, désamorcer la dictature du cocooning.

Portraits d’intérieurs au Nouveau musée national de Monaco – Villa Sauber à Monaco

Laure Prouvost à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

Dan Finsel par Alexis Vaillant au Capc – Musée d’art contemporain à Bordeaux

Iracema par Romain Vicari au 20 villa d’Amnesia à Paris

Claudia Djabbari à la Tenderpixel Gallery à Londres

Dans un intérieur à la Galerie Almine Rech à Paris

John Armleder au Musée national Fernand Léger à Biot

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Marc Camille Chaimowicz, Prototype de méridienne pour téléphone, contreplaqué, tissu, 1984 – Courtoisie de l’artiste et la galerie Cabinet, crédit photographique Mauro Magliani & Barbara Piovan

Le numéro complet est disponible sur abonnement.