Trois jours passés à Londres me permirent d’embrasser quatre-vingt-deux expositions. J’en reviens très enthousiasmé par la qualité globale des propositions parcourues, pour la plupart monographiques. Les britanniques semblent effectivement moins s’aventurer à l’exercice périlleux de l’accrochage collectif. Ça clignote. Ça résonne. Ça éblouit. Ça envoûte. Cette aisance du pop me gifle à chaque fois. Il est vraiment déroutant d’observer combien l’exigence et le spectaculaire peuvent réussir à cohabiter outre-manche, là où la France généralement s’embourbe dans le sympa au rabais lorsqu’elle prétend faire des manifestations populaires. Shebam ! Pow ! Blop ! Wizz !
Light show par Cliff Lauson à la Hayward Gallery à Londres
Carsten Nicolai à la Galerie Ibid projects à Londres
John Armleder à la Carlson Gallery à Londres
Nathaniel Rackowe à la Galerie Bishoff/Weiss à Londres
Richard T. Walker à la Carroll/Fletcher Gallery à Londres
The bride and the bachelors par Philippe Parreno à la Barbican art gallery à Londres
Eddie Peake à la White Cube Gallery à Londres
> Richard T. Walker, in defiance of being here, néon, claviers, pierres, cassettes, lecteurs, 2013 – Courtoisie de l’artiste et Carroll/Fletcher Gallery