archive

Archives Mensuelles: décembre 2020

Le langage commun l’associe péjorativement au fade et au manque de vigueur. À l’origine, cette confiserie est pourtant dérivée d’une préparation médicamenteuse. On y adjoint un extrait mucilagineux de la plante officinale éponyme, connue pour son pouvoir antitussif. D’ailleurs comme la mauve, la rose, le lilas ou la violette, c’est bien la couleur qui accorde son nom à la fleur, et non l’inverse. La culture queer s’est progressivement appropriée ce spectre chromatique cherchant ses teintes entre le rose et le bleu, si possible dans leur variante pastel. En écho à cette diversité indistincte, les propriétés plastiques de notre gourmandise permettent à chacun de lui donner la forme qu’il veut. De quoi être tout le monde, personne, et quelqu’un·e.

My-Lan Hoang-Thuy à la Galerie Derouillon à Paris

la clinique du queer par Thomas Conchou à la Maison populaire à Montreuil

Patrick Procktor à la Galerie Loeve&Co à Paris

Archives Invisibles #7 No Past = No Future pour Manifesta 13 Marseille | Tiers Programme au Tiers QG à Marseille

Brandon Lipchik à la Galerie Julien Cadet à Paris

Wu Tsang à Lafayette Anticipations à Paris

Jean-Luc Moulène à la Galerie Chantal Crousel à Paris

62f62eb4-9317-499a-ac9c-77443ba91f9cLa Gousse (Cécile Bouffard, Roxanne Maillet & Barbara Quintin), Armielle Dombasle, 59.4 x 42 cm, tirage jet d’encre sur papier brillant, 2020 | Production Maison populaire, courtoisie des artistes

Paix, prospérité, plein-emploi, progrès. C’est ainsi que l’on caractérise la période d’après-guerre, propice à faire boomer les babys. Avec la reconstruction amorcée, une foule de défis surgissent dans tous les domaines pour faire converger un formidable élan d’optimisme. On salue les initiatives au service d’un monde nouveau, qui façonnent une société aux aspirations humanistes. C’est dans la sphère domestique que les innovations transpirent, à l’échelle du logement individuel. Chacun doit maintenant posséder tout. Une même abréviation mnémotechnique va alors se faire le symétrique en matière de marketing, de ce climat de croissance. Produit, prix, promotion, placement.

Le Mural Nomade par Frère Marc Chauveau au Couvent de la Tourette à Éveux

Confort moderne à la Galerie Valentin à Paris

Régis Jocteur Monrozier | Nancy Moreno à Bastide à Marseille

Vaclav Pozarek à la Galerie Mitterrand à Paris

Daria Melnikova pour Roots to Routes et Manifesta 13 Marseille | Les Parallèles du Sud au Salon du Salon à Marseille

Vera Székely à la Galerie Thomas Fritsch – Artrium à Paris

Valentine Schlegel par Agnès Varda à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

55f6a1db-a6fa-4c25-bc56-d80ddd763844Agnès Varda, Cheminée rue Daguerre, 31 x 31 x 3.5 cm, vintage silver print from the negative 6×6, 1959 | © L’artiste, courtoisie de la galerie

Un mécanisme physiologique permet à certains organismes vivants de suspendre leur activité pendant un moment, généralement inhospitalier. Ainsi sous l’effet du froid, de la sécheresse ou d’un éclairement insuffisant, la vie peut entrer dans une phase de sursis. C’est un sommeil plus ou moins éveillé qui s’installe, une hibernation sans saison, un hiver soudain. Avec optimisme, il est possible de l’interpréter comme un temps de gestation.

Hamish Pearch par Sans titre (2016) pour Manifesta 13 Marseille | Les Parallèles du Sud à Belsunce Projects à Marseille

SuperSalon par Claire Le Restif pour Paris Internationale à Paris

Océane Bruel par Perrine Lacroix à La BF15 à Lyon

Des choses vraies qui font semblant d’être des faux-semblants par Michel François au Centre Wallonie-Bruxelles à Paris

David Douard au Frac Ile-de-France / Le Plateau à Paris

Les vies minuscules par Cécile Debray pour le Festival ¡Viva Villa! et Manifesta 13 Marseille | Les Parallèles du Sud à la Collection Lambert à Avignon

Kapwani Kiwanga pour le Prix Marcel Duchamp 2020 au Centre Pompidou à Paris

b7330bf5-7882-499c-8999-809875e30a66Pauline Perplexe, Méfie toi du vent léger, 300 x 100 cm, matériaux divers, 2020 | Courtoisie des artistes, crédit photographique Jean-Christophe Lett

Sous-genre cinématographique du film d’épouvante, il se caractérise par la visualisation explicite du corps ouvert. Rien ne se suggère ici. Le carnage se donne de front. La représentation fixe distinctement l’écoulement de litrons d’hémoglobine, les membres arrachés et les entrailles qui se répandent. Les détails luisent. La viande est fraîche.

Ed & Nancy Kienholz chez Templon à Paris

Street trash par TANK art space à la Friche la Belle de Mai à Marseille

Johan Creten à la Galerie Perrotin à Paris

Adham Faramawy par Kostas Stasinopoulos sur Vdrome sur Internet

Lucas Vidal à SISSI club pour Manifesta 13 Marseille | Les Parallèles du Sud à Marseille

Dubuffet et les artistes de la matière à la Galerie de la Béraudière à Bruxelles

Hermann Nitsch chez Massimo de Carlo à Londres

59e08e61-b6d4-4068-8b43-76898681ff27Michel Gouéry, Gisant mobile, 53 x 135 x 30 cm, terre cuite émaillée, 2012 | Collection Frac Auvergne, vue de « Street trash » à la Friche la Belle de Mai (Marseille), crédit photographique TANK art space