Bel, bel. Une étymologie, fantaisiste comme le sont toutes, ferait remonter la construction de notre intitulé, au redoublement de la qualité esthétique. Avec sa phonétique incongrue, le sobriquet semble d’emblée éloigner tout sérieux. Son suffixe réducteur le rapproche de la camelote, bien qu’un biblot sans e, soit un outil d’artisan qui assure une facture de goût. La trouvaille conforte l’intérêt que je porte aux objets désignés par ce terme. Surtout pas en leur propriété car il ne s’agit en rien de les accumuler inutilement chez soi, au contraire. Mais quel mystère, cette gratuité manifeste à patienter joliment. Cela m’intrigue d’avoir pour exclusive fonction, à être une chose, posée, là. Cet enracinement lie ainsi chaque babiole à son microcosme. Car pour qu’un truc traîne, il lui faut un contexte, un plan, un recoin afin de s’y faire oublier.
Lucio Fontana au Mamvp – Musée d’art moderne de la ville de Paris à Paris
Jagna Ciuchta à la Librairie galerie Florence Loewy… by artists à Paris
Sinon, le chaos par Timothée Chaillou à L’appartement à Paris
Vegetal passion par It’s our playground dans le cadre de Royal garden pour le Crédac sur Internet
Recto verso – 8 pièces graphiques aux Arts décoratifs à Paris
Laëtitia Badaut Haussmann à la Galerie Allen à Paris
Have we been here for a long time ? par Raphaël Zarka à la Galerie Michel Rein à Paris
Jagna Ciuchta, Paysage avec large rivière Partie 1, 2014 – Courtoisie de l’artiste et de la Librairie galerie Florence Loewy… by artists