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Archives de Tag: Carl Freedman Gallery

Le 15 juillet 2014, le gouvernement français par l’intermédiaire de son Ministère de l’économie, a consacré un label qui s’impose aux établissements de restauration préparant les plats qu’ils vendent. La mention identifie ce qu’élabore le cuisinier et valorise ainsi son métier. Pour le consommateur, cela permet de distinguer la cuisine d’assemblage de celle confectionnée à partir de produits crus. Il n’y a aucune procédure de certification ou examen de passage. À chacun d’auto-proclamer le meilleur de son hospitalité.

Charlotte Denamur à la Galerie Tator à Lyon

John McAllister chez Carl Freedman Londres

Plages chez Campoli Presti à Londres et Paris

Domestic par Charlotte Cosson & Emmanuelle Luciani chez Truth and consequences à Genève

Entangled – Threads & making par Karen Wright à Turner contemporary à Margate

Phyllida Barlow à la Kunsthalle Zürich à Zürich

Phillip King à la Galerie Lelong à Paris

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Samara Scott, Old lake, moquette, yaourt, plâtre, colorants alimentaires, 2017 | Courtoisie de l’artiste, The sunday painter et Turner contemporary, crédit photographique Stephen White

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Il existe une variété de calcaire italien qui représente un cas passionnant de Pierre figurée. Sciées et polies, les tranches successives présentent des dessins différents pour chaque coupe. L’humain y voit des paysages, des ruines, des grottes. Ces panoramas ont suscité l’admiration des amateurs de cabinets de curiosités naturelles à la Renaissance. Les arts décoratifs s’en sont emparé pour les marqueteries. Parfois peinte, une intervention infime révèle l’interprétation de ce que la nature aurait dessiné seule en ses strates. Elle est un décor offert. Porté par cette fascination du règne minéral, il s’agit d’articuler la picturalité et le magnétisme de la pierre.

Pieter Vermeersch à la Galerie Emmanuel Perrotin à Paris

Josef Sudek par Vojtěch Lahoda & Katarína Mašterová à la Galerie Věda a umění à Prague

Objets à réaction par Maude Maris à la Galerie Isabelle Gounod à Paris

Sebastian Stöhrer chez Carl Freedman à Londres

Marjolijn de Wit à la Galerie Houg à Paris

New order à la Scottish national gallery of modern art à Edinburgh

Karla Black au Migros museum à Zürich

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Marjolijn de Witt, Of bricks and bones, 60x40cm, huile, toile, 2016 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Houg, Paris

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C’est ainsi qu’un pan de l’enthousiasme contemporain peut être qualifié, manifestation virulente du corps offert. La chair est triturée, parfois jusqu’à la bouillie. Cette sorte de charcuterie passe par de nécessaires élégances qui en conditionnent la violence.

Annette Messager à la Galerie Marian Goodman à Paris

Zeitgeist par Paul Bernard, Lionel Bovier & Fabrice Stroun au Mamco à Genève

Amelie von Wulffen à Studio Voltaire à Londres

Jaroslav Horejc à Stone bell house à Prague

Fergal Stapleton chez Carl Freedman Gallery à Londres

The bloody chamber à The koppel project à Londres

Eric Croes à la Galerie Lefebvre & Fils à Paris

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Mathis Gasser, Blue-eyed, 2009 – Collection privée

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Alimentons le culte des profondeurs. L’actualité confirme toujours et encore la permanence du minéral en tant que fascination fertile. Muqueuses sombres et parois rocailleuses demeurent des intrigues plastiques inépuisables. Ce sujet est une ressource vigoureuse et maintenant familière, que je continue à partager avec un plaisir certain.

Elsa Sahal à la Galerie Claudine Papillon à Paris

Otium#1 à l’Iac – Institut d’art contemporain à Villeurbanne

Salvatore Arancio à La halle des bouchers à Vienne

Ra schools show 2015  à la Royal academy of arts à Londres

Mineral à la Galerie Max Hetzler à Paris

Substance à la Galerie Laurent Godin à Paris

Ivan Seal à la Carl Freedman Gallery à Londres

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Elsa Sahal, Comme un nuage, 72x48x50cm, grès de la Manufacture nationale de Sèvres, émail, 2007 – Courtoisie de l’artiste, de la galerie Claudine Papillon, collection Cité de la céramique

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C’est un fait, un indice, une perspective. La pleine satisfaction est servie ici par une picturalité gourmande, un goût affirmé pour les factures tangibles. Son appétit est déterminé, et n’importe quel autre vœu passe à coté de sa vaillance pour une vague espérance. La délectation qu’elle implique, est motivée par le caractère sensuel des moyens mis en œuvre pour envisager l’expérience de l’art comme un généreux festin. Plaisir.

Lesley Vance à la Galerie Xavier Hufkens à Bruxelles

Julie Beaufils à la Galerie Balice Hertling à Paris

Markus Amm à la Herald st Gallery à Londres

Pieter Vermeersch à la Carl Freedman Gallery à Londres

Sensation et sensualité par Nico Van Hout à Bozar à Bruxelles

Cecily Brown à la Galerie Gagosian à Paris

Samara Scott à The sunday painter à Londres

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Julie Beaufils, Baisser les baisers, acrylique, toile, 2014 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie BaliceHerlting, crédit photographique Claire Dorn

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Je ne peux dissimuler plus longtemps  l’existence d’un récent séjour londonien. Traverser la Manche reste un évènement. L’autre capitale continue à me fasciner. Et après trois voyages depuis l’été passé, un exotisme agit évidemment encore, mais c’est l’étrange homogénéité de ce que j’ai pu parcourir qui me séduit. Tout semble se répondre. Présentation des collections institutionnelles, actualité des centres d’art et monographies en galeries : on ressent une hypothétique concertation qui rend l’agenda artistique de la ville presque suspect. Ceci est particulièrement appréciable dans le cadre d’un passage furtif et dense totalisant la visite de quatre-vingt quatre expositions en trois jours. Plutôt que de témoigner littéralement de cet harmonieux ensemble, cette sélection justement hétéroclite partagera un florilège, de cœur, pour les yeux.

Nofound to New Documents par Emeric Glayse chez Viktor Wynd Fine Art à Londres

Philippe Parenno à la Serpentine Gallery à Londres

Susan Hiller à la Tate Britain et à la Galerie Timothy Taylor à Londres

Nathan Cash Davidson chez Parasol Unit à Londres

Constructions à la Galerie Carl Freedman à Londres

John Stezaker à la Whitechapel Gallery à Londres

Rallou Panagiotou à la Galerie Ibid Projects à Londres

Me voilà arrivé au milieu d’un second séjour dans la capitale britannique. La ville perd un peu de son exotisme, et les habitudes se prennent. Londres reste un contexte merveilleux et parcourir cette cité humide conforte l’excitation qu’elle me procura lors sa découverte cet été. J’apprends, et commence à cerner moi-même ce phénomène, la division de la mégalopole en deux zones complices et contradictoires qui prennent plaisir à se snober : l’ouest chic et l’est canaille. La dynamique qui alimente les relations entre l’une et l’autre de ces contrées est comparable aux rives gauche et droite parisiennes. En arbitre visant un minimum d’équité, j’ai jusque-là parcouru quarante expositions dans chacun des deux territoires. Cette première sélection se concentrera sur la partie orientale de la scène artistique.

Damián Ortega au Barbican – The Curve à Londres

Polytechnic chez Raven Row à Londres

Armando Andrade Tudela à la Carl Freedman Gallery à Londres

Yudi Noor  à la Nettie Horn Gallery à Londres

GL Brierley à la Madder139 Gallery à Londres

William Daniels à la Vilma Gold Gallery à Londres

Dirk Stewen à la Maureen Paley Gallery à Londres