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Archives de Tag: Fondation Cartier

Certaines compositions éclipsent l’imagerie scientifique par l’ouverture qu’elles offrent sur des dimensions insoupçonnées. Le vertige s’en empare et nous propulse dans des abysses dont nous ne saisissons plus l’échelle.

Pierre Unal-Brunet par Nicoletti Contemporary à Art-o-rama à Marseille

Roger Bissière chez Ceysson & Bénétière à Paris

Les Vivants par la Fondation Cartier au Tripostal à Lille

Maria Helena Vieira da Silva au Musée Cantini à Marseille

Resurgent Light par Elena Sorokina à la Galerie Mayoral à Paris

Joe Bradley chez Xavier Hufkens à Bruxelles

Claude Viallat | Patrick Saytour au château, à la glacière, au temple et au presbytère à Aubais

Claude Viallat, vue de l’exposition avec Patrick Saytour au temple d’Aubais, 2022 | Courtoisie de l’artiste et de la galerie Ceysson & Bénétière

On rencontre surtout aujourd’hui ce terme sur les emballages de produits de beauté. Sa lueur, son éclat, semblent prisés par le marketing de la cosmétique. Peut-être une question de surface qui étincelle. Elle éveille une gourmandise pour l’argentique et la matérialité minéralogique de ses tirages. En superficie, s’immortalise une forme de lumière.

Peter Marcasiano chez Valentin à Paris

Danh Vo, Park Seo-Bo, Isamu Noguchi à la Fondazione Querini Stampalia à Venise

Fata Morgana par Béatrice Gross au Jeu de paume à Paris

Jochen Lempert au Centre Pompidou à Paris

Les pigeons du square (d’après et avec Jean Painlevé) et autres oiseaux chez Air de Paris à Romainville

Marine Peixoto à La salle de bains à Lyon

Graciela Iturbide par Alexis Fabry à la Fondation Cartier à Paris

1a73f241-583d-8cd2-47c1-251bc8cbf9f7Jochen Lempert, Automimikry, 28 x 23 cm, épreuve gélatino-argentique, 2018 | © Adagp, Paris, 2022, courtoisie de l’artiste et des galeries BQ (Berlin) et ProjecteSD (Barcelone)

Europe est une princesse phénicienne, une naïade, une amante des dieux, une province romaine, un continent, un satellite naturel de Jupiter, une union intergouvernementale, une station du métro parisien, un groupe de glam metal suédois, une revue littéraire fondée en 1923, l’hymne national du Kosovo, une goélette construite en 1926, entre autres.

Paloma Proudfoot chez Soy Capitán à Berlin

Jeunes Artistes en Europe. Les Métamorphoses par Thomas Delamarre à la Fondation Cartier à Paris

Igor Hosnedl à Eigen + Art Lab à Berlin

And Berlin Will Always Need You par Natasha Ginwala & Julienne Lorz à Gropius Bau à Berlin

Teresa Lanceta à l’Espacio Minimo à Madrid

Winning by losing par Catalina Lozano à CentroCentro à Madrid

Charlotte Develter à la Galerie Jérôme Pauchant à Paris

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Paloma Proudfoot, A History Of Scissors, 2019 – Courtoisie de l’artiste et Soy Capitán (Berlin)

Nous pouvons interroger la motivation d’un artiste à représenter quelqu’un plutôt que quelque chose. L’histoire du portrait est vaste, et je tiens ici plutôt à me pencher sur la manière dont le grotesque peut surgir sur une figure. Pour cela j’avoue devoir m’éloigner de mes prédispositions, et confronter des canons historiques à nos grimaces contemporaines.

Phantasia par Lille3000 au Tri postal dans le cadre de Fantastic à Lille

Albrecht Dürer et son temps à l’Ensba – École nationale supérieure des beaux-arts à Paris

Gert&Uwe Tobias au Frac Auvergne – Fonds régional d’art contemporain à Clermont-Ferrand

Brian Chalkley à la Galerie Ancient&Modern à Londres

La galerie du temps au Louvre-Lens à Lens

Yue Minjue  à la Fondation Cartier à Paris

George Condo à la Galerie Catherine Houard à Paris

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> Théo Mercier, Le solitaire, 2010 – Courtoisie Gabrielle Maubrie Paris
Crédit photographique Pierre Mondain-Monval

Le précédent numéro s’attardait sur une peinture contemporaine principalement figurative. Il me semble en effet important de souligner que ce retour du médium passe aujourd’hui majoritairement par le souci du peintre à figurer, voire défigurer. En contrepoint de cette piste, se pose la question de l’abstraction, terme opposé d’un art que l’on voudrait bipolaire. J’avoue n’avoir pas encore réussi à ce jour à ressentir l’exacte séparation qui différencie ces deux bornes, l’abstrait représentant indéniablement du reconnaissable, et le figuratif offrant toujours la possibilité d’un pur jeu plastique. Mais badinons à exécuter le docile exercice consistant à réunir, sous l’égide d’un père de ce langage visuel historiquement enraciné dans le XXe siècle, une sélection d’héritiers qui s’obstinent à ab-straire, verbe violent dont l’étymologie heureuse confirme ce volontaire mouvement d’isolement, cette déchirure manifeste.

Vassily Kandinsky au Centre Pompidou à Paris

Youri Jeltov à la Galerie Denise René – Espace Marais à Paris

Ida Ekblad à la Galerie Gaudel de Stampa à Paris

William Eggleston à la Fondation Cartier à Paris

Beatriz Milhazes à la Fondation Cartier à Paris

Frank Nitsche à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

Jean-François Brunaud à la Galerie du Haut-Pavé à Paris

2009 semaine 21 – Et l’abstraction ?

Difficile aujourd’hui de parler naïvement du genre qu’est le paysage, défini historiquement par la représentation d’un site qu’offre la nature, alors que toute portion d’espace paraît vouée à être inscrite dans un cycle économique pour lequel on la tranche après s’être battu pour se l’approprier, la surface terrestre s’amenuisant entre l’exploitation massive de ses ressources et la croissance démographique encore hétérogène de ses habitants. Tant pis pour les vertes collines, les cieux chargés et le bétail paissant tranquillement qui ponctuait jadis d’une graphisme dynamique les vues champêtres. L’environnement est davantage de nos jours source de préoccupation que d’évasion existentielle. Et ce numéro se positionne auprès d’artistes qui soutiennent un rôle de témoin dans un usage plus ou moins subjectif des outils documentaires rendant visible une géographie définitivement scarifiée par l’homme et ses activités.

Julie Ganzin à la Maison d’art Bernard Anthonioz à Nogent-sur-Marne

Beatrix von Conta à la Chapelle Sainte-Marie à Annonay

Sophie Ristelhueber au Jeu de Paume à Paris

Minna Rainio & Mark Roberts à l’Institut Finlandais à Paris

Guillaume Herbaut à la Galerie Paul Frèches à Paris

Yann Arthus-Bertrand au Grand Palais à Paris

Terre Natale, Ailleurs commence ici à la Fondation Cartier à Paris

Le mois d’août voit la grande majorité des galeries suspendre leur programmation pour un congé annuel. Nous aurons donc à chercher l’art contemporain ailleurs, hors-les-murs. C’est cet extérieur qui motive le contenu de ce numéro, via une sélection d’expositions qui jouent directement avec sa notion physique de par leur situation ou interrogent l’idée d’exteriorité à travers sa figuration. Que ce soit par sa présentation ou sa représentation, le dehors permettra toujours de prolonger la perspective vers le reste du monde, plus loin que les cimaises qui contiennent habituellement son point de fuite, dans une confrontation plus ouverte, espace ménagé entre deux intérieurs, l’autre et soi.

L’esprit des lieux au Domaine départemental de Chamarande

Andrea Blum à la Maison Rouge à Paris

César à la Fondation Cartier à Paris

Yayoi Kusama à la Grande Halle de la Villette à Paris

Gérard Deschamps aux Arts Décoratifs à Paris

Peter Doig à l’Arc / Mamvp à Paris

Miroslav Tichy au Centre Pompidou à Paris