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Archives de Tag: Rencontres d’Arles

Le vocabulaire des vaudevilles nous les présente comme des personnes contrefaites. C’est peut-être qu’elles obéissent à des ficelles qu’elles ne tirent pas. Son homonyme fanfaronne la ripaille. Ce type de marionnette motive l’outrance. D’ailleurs une bambochade désigne traditionnellement une représentation picturale de scène de vie portraiturant le peuple de façon burlesque. C’est la routine des pantins.

Frida Orupabo pour Les Rencontres d’Arles à la Mécanique générale à Arles

To Light, Shadow and Dust chez Nordenhake à Berlin

Gyan Panchal chez Marcelle Alix à Paris

Pia Camil chez Sultana à Paris

Marianne Berenhaut chez Dvir à Paris

Elmar Trenkwalder à Iconoscope à Montpellier

L’Objet Invisible chez David Zwirner à Paris

343410cc-d79e-e64b-68f7-105af1d1cd1dMarianne Berenhaut, vue de l’exposition N’avez-vous pas ri ?, 2022 | Courtoisie de l’artiste et de Dvir Gallery (Paris), crédit photographique Margot Montigny

À mi-chemin entre anges et elfes, ils sont des génies des airs, diaphanes et élancés, issus des légendes méridionales. Sans chair, sans stupre, ils badinent avec les nuages et se déplacent d’un vol léger, rapide, partageant prestesse, fugacité et grâce avec le papillon. En ornithologie, ils désignent un genre d’oiseau-mouche à la très longue queue fourchue et à la coloration émeraude, turquoise ou saphir. Ils relèvent d’une figuration éthérée.

Henri Matisse au Musée Angladon à Avignon

Inès Di Folco par SISSI Club à Art-o-rama à Marseille

Douglas Gordon par Christian Alandete à l’Institut Giacometti à Paris

Robin Laurens par Adrien Elie à Takini à Lyon

Bracha Lichtenberg Ettinger par Noam Segal à Radicants à Paris

Babette Mangolte par María Inés Rodríguez pour Les Rencontres d’Arles à l’Église Sainte-Anne à Arles

Brilant Milazimi par LambdaLambdaLambda à La Maison de Rendez-vous à Bruxelles

cb033e19-ac06-7e29-f946-ae96a9656c50Robin Laurens, Grace Jones 7, 100 x 140 cm, pastel sur papier, 2022 | Courtoisie de l’artiste

Voilà une approximation sophistiquée, une petite soupape là où tout demeure verrouillé. Des réglages sont opérés. On évalue avec rigueur l’imprécision. Un trouble subsiste d’ailleurs sur ce que l’expression désigne exactement : plus ou moins, un peu ou beaucoup, dans une certaine mesure, en une faible quantité, environ ou à peu de chose près. On continue à estimer l’ampleur d’un doute.

Henrik Olsesen chez Buchholz à Berlin

We are the weavers, we are the web au CAP Saint-Fons à Saint-Fons

Wolfgang Laib chez Buchmann à Berlin

Lukas Hoffmann pour Les Rencontres d’Arles à Monoprix à Arles

Barbara Kruger à la Neue Nationalgalerie à Berlin

Illusions of Comfort chez Campoli Presti à Paris

Dayanita Singh au Gropius Bau à Berlin

49a7dcd7-f5d3-cef6-274f-1633f64d4e80Nick Mauss, The Waves, 31 x 41 cm, glazed ceramic, 2022 | Courtoisie des artistes et Campoli Presti (Paris), crédit photographique Rebecca Fanuele

La Stratégie internationale de prévention des catastrophes des Nations Unies définit les aléas en ce domaine comme la possibilité d’accidents industriels découlant de pratiques risquées, de défauts d’infrastructure ou de certaines activités humaines, susceptible de provoquer la mort, des blessures, maladies ou autre impact sur la santé, des dégâts matériels, la perte des moyens de subsistance et des services, des perturbations sociales et économiques ou une dégradation environnementale. Parfois en se promenant dans la rue, des panneaux de signalisation nous rappellent combien nous y sommes exposé·e·s, en permanence et partout, relativement, lorsqu’on y réfléchit. Alors on s’acclimate à l’apocalypse.

Nicolás Lamas chez Meessen De Clercq à Bruxelles

Almudena Romero par François Cheval aux Rencontres d’Arles 2021 à Arles

Célia Picard & Hannes Schreckensberger à Mécènes du Sud Montpellier-Sète à Montpellier

The Prophetic Pictures à la Galerie Crèvecœur à Paris

Naomi Maury à L’assaut de la menuiserie à Saint-Étienne

Aimer par Jeanne Chopy au Basculeur à Revel-Tourdan

Cédric Esturillo aux Ateliers Vortex à Dijon

68837960-723d-37f7-07a8-cc8e020857beCédric Esturillo, Prospective paresseuse, vue d’exposition aux Ateliers Vortex (Dijon), 2021 | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Siouzie Albiach

Après une période de crise voire de guerre, une nécessaire réforme motive l’inventivité. Si cet élan a permis de nombreux progrès ou du moins des évolutions envisagées comme telles, il ne faut pas écarter la réalité triviale d’un terrain meurtri par la violence. Ainsi, avant de remettre sur pied une société, il faut en retirer les cadavres. C’est là techniquement le tout premier travail à effectuer sur le front. Pour maintenir un peu de décence, souvenons-nous que l’innovation hisse d’abord notre communauté hors de la précarité. Sans nous interdire de nous enthousiasmer des merveilles qui découlent de ces dynamiques lorsque tout concorde à les rendre justes.

Charlotte Perriand par Damarice Amao aux Rencontres d’Arles 2021 à Arles

Guru Craft & Design Fair par François Epin & Graziella Semerciyan à Paris

Benoît Maire à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

Bienvenue Design Fair 2021 à l’Hôtel La Louisiane à Paris

Icônes 1950 à la Galerie Jacques Lacoste à Paris

Congés payés à la Galerie Valentin à Paris

Jockum Nordström à La Criée pour Exporama à Rennes

dbe80069-ae3f-3518-e1bc-52416a5855faBenoît Maire, Le large fauteuil, 82 x 100 x 73 cm, multiply of lazuré pine, 2016 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Nathalie Obadia (Paris)

Nous passons notre temps à caresser des machines. La peau passe ainsi sur le métal, et génère un érotisme de contact. Ainsi pour naviguer, trivialement sur un bateau mais partout et tout le temps au final, on touche un appareillage froid. Les frictions éveillent sûrement des magnétismes qui restent à étudier. Il est croustillant de développer cette excitation jusqu’au culte argentique, fruit d’une pellicule sensible célébrée par les substances métalliques.

Ilya Lipkin chez High Art à Arles

Masculinités par Alona Pardo aux Rencontres d’Arles 2021 à Arles

Marion Scemama à la New Galerie à Paris

La Face cachée de l’Archive à Luma Arles à Arles

Alexandre Khondji par Julie Boukobza pour Luma Arles à Arles

Robert Mapplethorpe par Jean-Marc Bustamante chez Ropac à Paris

Rafik Greiss chez Balice Hertling à Paris

10797f93-fd57-a13f-df92-2843daea050fKarlheinz Weinberger, Horseshoe buckle in KHW studio, 32 x 32 cm, selenium toned silver gelatin print, 1962 | Courtoisie Esther Woerdehoff (Paris) © Karlheinz Weinberger

Aujourd’hui, on nous valide, ou pas, d’un coup de scan. Notre légitimité est réduite à un QR Code, héritier du code-barre qui a tant nourri la fiction d’anticipation, de celle qui s’alarme de l’aliénation de notre espèce. Les rayures numérotées ne nous sont pas tout à fait tatouées dans la nuque. C’est pourtant un multipass tel qu’on l’aperçoit dans les films les plus fantaisistes du genre, que l’on se doit d’afficher afin d’accéder à toute activité humanisante, passé·e au crible de nouveaux cerbères au pouvoir inédit. Au-delà, on nous promet une zone pure. Une sensualité froide règne.

SMITH aux Rencontres d’Arles 2021 à Arles

Michael Schmidt au Jeu de Paume à Paris

Anne Imhof par Emma Lavigne et Vittoria Matarrese au Palais de Tokyo à Paris

Pauline Boudry / Renate Lorenz au Frac Bretagne pour Exporama à Rennes

Hito Steyerl au Centre Pompidou à Paris

Carin Klonowski à Glassbox à Paris

Paul Maheke à la Galerie Sultana Summer Set à Arles

54314d2c-d22b-09dc-301c-0ece6f87eba6Hito Steyerl, How not to be seen: a fucking didactic educational .mov file, 15’52, vidéo numérique, 2013 | Courtoisie de l’artiste et des galeries Andrew Kreps (New York) et Esther Schipper (Berlin) © VG Bild-Kunst, Bonn, 2020

Des contenances bien trempées, s’affichent avec aisance. Une même sensibilité oscille entre le sculptural et le photographique, pour toujours révéler une assise intimidante, tant elle en impose. Son maintien enivre. Son allure impressionne. En peinture, l’imbue est la première couche visible, plus ou moins digérée par le support, à ne pas confondre avec la hantise de l’embue. Dans tous les cas, il s’agit d’un phénomène d’absorption, d’abreuvage. Tenue et pellicule contribuent à cette assurance en superficie.

Jonas Kamm aux Rencontres d’Arles 2021 à Arles

Crossover à la Galerie Vasistas à Montpellier

Manon par Claire Hoffmann au Centre culturel suisse à Paris

En miroir à la Fondation Azzedine Alaïa à Paris

Tarrah Krajnak aux Rencontres d’Arles 2021 à Arles

Scratching the surface par Marvin De Deus Ganhitas à la Galerie Derouillon à Paris

Ilse Bing à la Galerie Karsten Greve à Paris

de4be1c5-bd58-95f2-9a55-b56bcce0bb31My-Lan Hoang-Thuy, Untitled I, 10 x 9 cm, liant acrylique, peinture acrylique, impression jet d’encre, 2021 | Courtoisie des l’artiste et de la Galerie Derouillon (Paris), crédit photographique Grégory Copitet

Interface de latence, c’est typiquement l’endroit où personne ne veut rester. La seule raison d’y entrer, est d’en sortir. L’aménagement de cette antichambre cherche à installer une tonalité décontractée, bien que tous les efforts pour y parvenir n’aboutissent généralement qu’à l’effet inverse. Une aisance factice règne. Tout va bien.

Dora Budor à la Kunsthalle Basel à Bâle

Lynne Cohen au Pavillon Populaire à Montpellier

En réserve à Angle Art Contemporain à Saint-Paul-Trois-Châteaux

Mireille Blanc par Frédéric Houvert dans la Blackbox du Manoir à Mouthier-Haute-Pierre

Rudolf Stingel à la Fondation Beyeler à Riehen

La Borne, dispositifs de l’œuvre et de l’atelier par Renaud Régnier à la Maison de la Céramique du Pays de Dieulefit

Mohamed Bourouissa pour Les Rencontres d’Arles au Monoprix à Arles

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Dora Budor, The Year without a Summer (Klug’s Field) (détail), 2019 | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Philipp Hänger

Possible parent lexical du mot « design », il s’agit avant tout d’une projection. Un but est envisagé. Une intention s’affirme. Une destination est visée. La réalisation se fera coûte que coûte, conduite par une détermination tenace. L’ambition peut concerner tout objectif, depuis la conception d’une chaise jusqu’à la réforme de la définition de soi. L’humain se fabriquant.

Anthea Hamilton chez Thomas Dane à Londres

Kiss My Genders par Vincent Honoré à la Hayward Gallery à Londres

Unretouched Women par Clara Bouveresse à l’Espace Van Gogh à Arles

May You Live In Interesting Times par Ralph Rugoff à l’Arsenale et aux Giardini à Venise

Jean-Luc Moulène à la Galerie Chantal Crousel à Paris

Eldorama par Jean-Max Colard & Jérome Sans au Tri Postal à Lille

Valentine Schlegel par Hélène Bertin au CRAC Occitanie à Sète

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Valentine Schlegel, Sifflet, 8.5 x 8.5 x 2.5 cm, grès, 1974 | Collection de l’artiste, crédit photographique Hélène Bertin

De l’immense bacchanale au duvet que l’on déroule en urgence, l’hospitalité s’incarne en différents degrés consistant toujours à ouvrir sa porte. Loger et nourrir l’étranger est dans certaines sociétés, une obligation régie par des conventions bien tracées. Plus généralement, elle relève aujourd’hui d’un subtile équilibre entre l’assistance à autrui et la sécurité de soi.

Eleanor Antin à la Richard Saltoun Gallery à Londres

Zoe Williams à DRAF Studio à Londres

Bloomsbury Art & Design à The Courtauld Gallery à Londres

Daniel Spoerri à la Galerie Anne Barrault à Paris

Susan Cianciolo chez Modern Art Stuart Shave à Londres

Tom Burr à Westfälischer Kunstverein à Münster

Levitt France, une utopie pavillonnaire par Béatrice Andrieux au Magasin électrique à Arles

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Zoe Williams, Performance Ceremony of the Void, DRAF Studio, 2017 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Antoine Levi Paris, crédit photographique Dan Weill

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Il s’agit plus d’un gang que d’un troupeau, même s’il est difficile de faire abstraction de son aspect animal. Elle regroupe un ensemble d’individus ayant décidé de faire chemin ensemble. C’est l’œil extérieur qui confirme sa tenue. L’observateur lui profite, car la horde affirme plus encore son caractère dans sa traque.

Karlheinz Weinberger par François Cheval au Magasin électrique à Arles

William Gedney par Gilles Mora au Pavillon populaire à Montpellier

Xinyi Cheng à la Galerie Balice Hertling à Paris

Antoine Marquis à la Galerie Rue Antoine à Paris

Dioramas par Claire Garnier, Laurent Le Bon & Florence Ostende au Palais de Tokyo à Paris

Wolfgang Tillmans à La fondation Beyeler à Riehen

David Rappeneau à la Galerie Crèvecoeur à Paris

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William Gedney, Men and boys without shirts sitting and standing around two cars, 1972 – Courtoisie Bibliothèque David M. Rubenstein Rare Book & Manuscript Library at Duke University

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Deux silhouettes pétrifiées semblent partager aujourd’hui encore dans le mutisme de leur contenance, une flagrante intimité. Un volcan s’embrase. L’humanité s’embrasse. L’archéologie réussit à éveiller une sensualité inattendue. Sur la pierre, chacun projette sa sensibilité. L’étreinte, l’empreinte, amplifiées par notre imagination, restent lisibles sur tout objet sorti de terre.

Arnaud Vasseux au Frac Languedoc-Roussillon à Montpellier et à Lattara à Lattes

Dune Varela par François Cheval au Cloître Saint-Trophime à Arles

Tom Castinel & Octave Rimbert-Rivière à La bourse du travail à Valence

Eileen Quinlan à la Galerie Campoli Presti à Londres

Juana Muller dans Le couloir des curiosités au Musée de Valence à Valence

Le spectre du surréalisme par Karolina Ziebinska-Lewandowska à L’atelier des forges à Arles

Alberto Giacometti par Frances Morris & Catherine Grenier à la Tate Modern à Londres

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Tom Castinel & Octave Rimbert-Rivière, La vallée dérangeante, 2017 – Courtoisie des artistes

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Cinq lettres pour un mystérieux pluriel. La séduction de ce mot tient à la double échelle de ses possibles racines. Obscure. Orbite. Il pointe les courbes et les voûtes, du ciel comme du corps. Ils sont des globes. Leur forme est nécessairement circulaire. Et lorsqu’ils surgissent sur une image, certains les interprètent comme une manifestation spirite. Des bulles de lumières, pour ultime outil de communication des spectres.

Georgiana Houghton à la Courtauld gallery à Londres

Hippolyte Hentgen par Semiose à Paréidolie à Marseille

Christian Marclay à La grande halle à Arles

Cristof Yvoré au Frac Paca à Marseille

Changement d’état par Léo Guy-Denarcy & André Fortino à Ananda yoga à Marseille

Megan Rooney chez Seventeen à Londres

Broadcast poster #13 dans un local particulier à Lyon

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Emmanuelle Castellan & Adélaïde Ferriot par Broadcast posters, 2016

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Cravache en main, nous voilà partis pour une cavalcade, galopant dans le delta du Rhône comme dans l’histoire de l’art. Nous sommes des aventuriers, devant nous restaurer dans des cabanes de fortune pour mieux continuer à tracer dans les grandes plaines picturales.

Western camarguais par Estelle Rouquette & Sam Stourdzé à L’église des frères prêcheurs à Arles

Melodrama, act 1 par Francesco Bonami chez Luxembourg & Dayan à Londres

Etel Adnan à la Serpentine Sackler gallery à Londres

Matali Crasset par Le vent des forêts à La ghe(os)t house de La synagogue de Delme à Delme

Raoul Reynolds : une rétrospective à La friche La belle de mai à Marseille

Lady liberty par Luce Lebart & Sam Stoudzé au Musée départemental de l’Arles antique à Arles

Pétrel Roumagnac à la Galerie Escougnou-Cetaro à Paris

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Stéphanie Cherpin & Émilie Perotto, Que je nettoie ses os de leur chair, d’un trait de langue ! – détail, acier, chambre à air, chaussures, crépi, peinture, os, 2016 – Courtoisie des artistes  

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Avant. Après. Qu’il demande la grâce ou en formule la reconnaissance, ce don incarne par l’objet, la possibilité d’une intervention divine. La pratique religieuse devient alors intéressée. Elle doit servir. Pour rendre l’oblation plus immédiate, pour peut-être en faciliter la lecture auprès des divinités très sollicitées, il est coutume d’offrir des images, des représentations du corps, à plat, en volume. L’imploration par le mot et l’esprit, se concrétise par l’offrande figurée d’un membre, d’un organe. Le terme désigne également sur le ton de la plaisanterie, un élément quel qu’il soit, manifestant un excès de piété. Un nectar démonstratif de ferveur. L’humain par fragment, se retrouve au cœur d’un rituel sacrificiel, qui doit se voir. J’ai été exaucé. Merci.

Johannes Kahrs au Plateau Frac Île-de-France à Paris

Elmar Trenkwalder à Iconoscope à Montpellier

Yngve Holen à la Kunsthalle Basel à Bâle

Donnant donnant au Musée archéologique de Dijon à Dijon

Jacopo Miliani à La Kunsthalle Lissabon à Lisbonne

Jimmy Robert à La synagogue de Delme à Delme

Maud Sulter à La chapelle de la charité à Arles

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Jimmy Robert, Descendances du nu, dimensions variables, image couleur, 2016 – Courtoisie de l’artiste  

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Aujourd’hui, l’accès à l’information semble biaisé par une étrange forme d’impatience, une prétention à l’instantanéité coûte que coûte. Le terme anglais News feed insiste plus encore sur notre voracité contemporaine en la matière. Le haut débit semble avoir donné de mauvaises habitudes au citoyen, qui exige, maintenant, tout de suite, des nouvelles de tout, de tout le monde, de partout. Enfin surtout d’en-bas de chez lui. Bien que les distances physiques paraissent se réduire de façon exponentielle avec la vitesse grandissante des corps et des pixels, la violence concerne davantage lorsqu’elle est proche. Peut-être est-ce là une rare échelle encore effective pour évaluer l’éloignement des choses. La terreur devient une unité de mesure. Et son affichage en temps réel respire au rythme des mises à jour.

Margo Wolowiec chez Laura Bartlett à Londres

Nothing but blue skies par Mélanie Bellue & Sam Stourdzé au Capitole à Arles

Systematically open ?  à Luma Arles à Arles

Collection Westreich Wagner Wagner par Chrisitne Macel au Centre pompidou à Paris

Wade Guyton par Nicolas Trembley au Consortium à Dijon et à L’académie Conti à Vosne-Romanée

L’image volée par Thomas Demand à la Fondazione Prada à Milan

Il y a de l’autre par Agnès Geoffray & Julie Jones à L’atelier des forges à Arles

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Margo Wolowiec, North II, 172x238x5cm, laine, coton, lin, encre, teinture, 2016 – Courtoisie de l’artiste et de Laura Bartlett Gallery

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Légerté et désir. Cette fois, l’énergie frôle la modélisation, le mannequinat et le modelage. Et oui. Dans tous les cas, on lisse. Une manière de ne pas trop stigmatiser la céramique et la réinjecter au besoin, au sein d’une imagerie actuelle, pour ne pas dire technologique. Le corps reste une glaise à sculpter. Argile et html sont des mottes propices à l’invention d’une forme : soi.

Artie Vierkant à la New galerie à Paris

Cool memories par Myriam Ben Salah à Occidental temporary à Villejuif

Francesca Woodman à la Fondation Henri Cartier-Bresson à Paris

Mendes Wood DM at Art Basel 2016 à Basel

La mia ceramica à la Galerie Max Hetzler à Paris

Alinka Echeverría par François Cheval à La commanderie Sainte-Luce à Arles

Anne Dangar par Pascale Soleil & David Butcher au Musée d’art et d’archéologie à Valence

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Anne Dangar, Bonbonnière à décor cubiste, 17x14cm, terre cuite vernissée, 1930-51 – Collection Fondation Albert Gleizes

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Ce n’est pas un jeu de mot graveleux dans lequel j’aurais sombré, mais bien une heureuse étymologie rapprochant l’incantation magique, à la mort tout simplement. Des divinations aux méthodes diverses visent un résultat similaire. Peu importe le canal, c’est la certitude d’une communication suprême qui anime nos sorciers. En appeler aux pouvoirs occultes, pour jouir d’une réponse, d’un signe.

Martin Gusinde par Christine Barthe & Xavier Barral au Cloître Saint-Trophime à Arles

Korakrit Arunanondchai par Julien Fronsacq au Palais de tokyo à Paris

Animism, shamanism par Charlotte Cosson & Emmanuelle Luciani à Paradise à Marseille

Tony Oursler par la Fondation Luma – Beatrix Ruf & Tom Eccles au Parc des ateliers à Arles

Anna & Bernhard Blume à la Galerie de photographies au Centre Pompidou à Paris

Aaron Angell au Studio Voltaire à Londres

Michaël Borremans à la David Zwirner Gallery à Londres

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Aaron Angell, Candles-levels, 100x90cm, verre, peinture, 2015 – Courtoisie de l’artiste et de la galerie Rob Tuffnell, London

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S’éloigner du chemin permet parfois à l’émerveillement de surgir. Voire à l’exotisme de se manifester dans une proximité inattendue. Il s’agit de vadrouiller encore, en oblique de préférence. La désorientation peut mener au trouble, propice à l’hallucination. Mirage. Le délire nous emporte alors dans une féérie dépaysante, à quelques pas d’ici.

Daniel Lipp à la Royal academy – Gallery café à Londres

David Hockney à la Annely Juda fine art gallery à Londres

Karen Kilimnik à la Sprüth Magers gallery à Londres

Fraga à Angle art contemporain à Saint-paul-trois-châteaux

Need au 11 rue d’Aix à Paris

Bethan Huws à la Maba – Maison d’art Bernard Anthonioz à Nogent-sur-marne

Souvenirs du sphinx par Luce Lebart au Musée de l’Arles antique à Arles

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Yann Lacroix, Sans-titre, 190x210cm, huile, toile, 2013 – Courtoisie de l’artiste

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Parfois, voir ne suffirait plus. Le constat m’agace. Ces circonstances voulant nous en convaincre, semblent pourtant se multiplier. Pluridisciplinarité et interactivité commandent alors des évènements où l’appréciation visuelle paraît d’un coup périmée. C’est l’immersion sensorielle qui y prime. Les britanniques sont fort pour cela, et leur actualité estivale regorge de propositions du genre. Partager l’expérience d’une action devient l’incontournable contrainte. C’est léger. Cela plaît aux familles. Ceci dit, animer signifie bien insuffler la vie. Pas forcément à la portée de tout moniteur de centre aéré.

Carsten Höller à la Hayward gallery à Londres

Station to station par Doug Aitken au Barbican centre à Londres

Air de jeu par Bernard Blistène & Katryn Weir au Centre Pompidou à Paris

Alex Cecchetti à Kunstraum à Londres

Soundscapes à The national gallery à Londres

James Richards à la Whitechapel gallery à Londres

Janet Cardiff par Luma à l’Atelier de la formation dans le cadre des Rencontres d’Arles à Arles

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Olaf Breuning, Smoke performance, 2013 – Courtoisie de l’artiste

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Entre patrimoine et actualité, c’est le moment d’assumer la distance nous séparant d’une frange temporelle qui voyait encore le changement de millénaire comme une lointaine transition. La fin de mon enfance. Ce numéro particulièrement transversal couvre autant des manifestations historisantes que le présent d’auteurs ayant façonné la fin de siècle et dont la carrière frôle aujourd’hui une certaine maturité. Une même tonalité résonne. Toujours cette fantaisie grave qui grésille. Désabusée. Réenchantée.

Liam Gillick avec la Session 23 de l’école du Magasin au Magasin à Grenoble

Une histoire par Christine Macel au Centre Pompidou à Paris

John Baldessari à la Galerie Greta Meert à Bruxelles

Solaris chronicles pour la Fondation Luma à l’Atelier de la mécanique à Arles

1984-1999 – La décennie par Stéphanie Moisdon au Centre Pompidou à Metz

Pierre Joseph à la Galerie Air de Paris à Paris

Georges Rey dès que possible partout

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Georges Rey, Les enfants gâtés de l’art, 45′, vidéo U-Matic, 1991 – Courtoisie de l’artiste et de Light cone

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Célébrer le plaisir simple de la vadrouille. De prairies en péages, s’autoriser une errance sans surveillance. Une douceur imbibe cette relative liberté de circulation. Reste à se convaincre que l’aventure n’a pas d’autres limites que notre propre souffle.

Maya Andersson à l’Artothèque – Les arts au mur à Pessac

De Gainsborough à Turner au Musée de Valence à Valence

Etel Adnan à la Galerie Yvon Lambert à Paris

Trésors de l’Institut de France au Musée départemental de l’Arles antique à Arles

Manuela Marques par Sergio Mah à la Fondation Calouste Gulbenkian à Paris

S’il y a lieu je pars avec vous par Diane Dufour & Fannie Escoulen au Bal à Paris

Road trip au Musée des beaux-arts à Bordeaux

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Anthony Friedkin, Clockwork Malibu, Rick Dano on the highway, 1977 – Collection Lacma Los Angeles county museum of art

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Tout objet se plie aux caprices de l’auteur qui l’asservit. Son volume toujours, est interprété avec un degré relatif et accessoire de mimétisme. Par ce processus, le modèle vivant rend alors ses chairs disponibles aux filtres de la figuration. Galbes et cambrures s’offrent pour terrain d’un façonnage sensuel des masses, pâte disposée à épouser les reliefs les plus imaginatifs.

Mapplethorpe Rodin au Musée Rodin à Paris

Eileen Quinlan – Cheyney Thompson à la Galerie Campoli Presti à Paris

Dewar & Gicquel  par Noëlle Chabert au Musée Rodin à Paris

Charles Ray au Kunstmuseum et au Museum für Gegenwartskunst à Bâle

Ed Atkins au Palais de Tokyo à Paris

Mazaccio & Drowilal au Cloître Saint-Trophime à Arles

Aline Bouvy par Françoise Lonardoni à l’Espace d’arts plastiques Madeleine-Lambert à Vénissieux

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Aline Bouvy, Toi pas eux II, 135x160cm, photographie, 2014 – Courtoisie de l’artiste

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L’humanité entière y fourmille. La quantité y est un motif. Cette imagerie du commun, sacrifie les individualités pour mieux célébrer les masses. Et tout fragment n’existe que par le tout auquel il participe. La présente chronique s’ancre dans un constat qui s’est épaissi au fil de mes visites du festival arlésien de photographie. Sur la cinquantaine d’expositions qui constitue l’actuelle édition, plusieurs étaient consacrées à des initiatives privées obsédées par la répétition du même. Là et ailleurs, cette passion pour le très grand nombre, doit trouver ses mises en forme propres. Il s’agira de rester attentifs à la manière dont les essaims, grappes et nuées réussissent à rentrer dans le cadre.

Foule au Palais de l’archevêché à Arles

Le panorama, miroir de la bureaucratie céleste au Bureau DesLices à Arles

Typologie, taxinomie et classement sériel par Brian Wallis à l’Espace van Gogh à Arles

Small universe par Erik Kessels à l’Atelier de chaudronnerie à Arles

Le mur à La maison rouge – Fondation Antoine de Galbert à Paris

Gérard Traquandi à la Galerie Laurent Godin à Paris

Poteaux et taureaux par Olivier Cablat & Sebastian Hau pour Cosmos à La muleta à Arles

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Bernd & Hilla Becher, Gravel plants, 1988-2001 – Courtoisie des artistes et Sonnabend Gallery, Collection Walther

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

En place de l’accoutumée chronique arlésienne, j’ai décidé cet été d’élargir la géographie de ce focus photosensible pour embrasser l’actualité de notre continent en la matière. Il ne s’agit en rien d’un élan prospectif, d’autres numéros s’en sont chargés et s’en chargeront encore, mais au contraire, d’un constat signifiant la vitalité d’éminentes pointures. Six signatures s’articulent ainsi autour d’un évènement collectif, pour attester l’imagier contemporain que chacun d’entre eux alimente, et titiller le statut documentaire inhérent à tout témoignage visuel.

Wolfgang Tillmans par Beatrix Ruf à l’Atelier de chaudronnerie de la grande halle à Arles

Philip-Lorca diCorcia par Katharina Dohm à la Schirn kunsthalle à Frankfurt-am-main

Elina Brotherus à la Galerie gb agency à Paris

Hirsohi Sugimoto à l’Église Saint-Blaise et à l’Espace Van Gogh à Arles

fALSE fAKES – Vraisfauxsemblants par Joerg Bader au Centre de la photographie à Genève

Ed Ruscha par Christian Müller au Kunstmuseum à Basel

Jochen Lempert par Brigitte Kölle à la Hamburger kunsthalle à Hamburg

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Jochen Lempert, Untitled, tirage argentique, 2010 – © VG Bild-Kunst Bonn

Alors que tout semble s’évaporer et que chacun recherche un courant frais pour survivre, nous célébrerons l’état gazeux dans la générosité de ses interprétations. Avec une célérité singulière il s’agira de survoler les formes que revêt, et contraint, l’élément éthéré, du vaporeux représentant son image habituelle, au dynamisme qui sculpte les volumes qui le traversent.

Nathan Hylden à la Kunstverein à Hamburg

Ann Veronica Janssens par l’Espace pour l’art à l’Eglise Saint-Honorat des Alyscamps à Arles

Marcel Breuer dans le cadre de Design parade #8 à la villa Noailles à Hyères

Gianni Piacentino au Centre d’art contemporain à Genève

Vues d’en-haut au Centre Pompidou à Metz

Nuage par Michèle Moutashar au Musée Réattu à Arles

Moving par Norman Foster au Carré d’art à Nîmes

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Nathan Hylden, Untitled, 238x342cm, acrylique, polyurethane, toile, 2013 – Crédit photographique Fredrik Nilsen et courtoisie Johann König et art:concept

Comme chaque été, un passage à Arles s’impose pour cueillir ce que son célèbre festival peut offrir en matière photographique. L’année passée, j’avais dilué mon compte-rendu en une actualité élargie, après avoir l’année précédente, carrément annulé mon témoignage par dépit. Cette fois, divers prétextes motivèrent une visite dès l’ouverture des festivités lors de la semaine professionnelle, dans la perspective de tempérer l’habituel agacement provoqué par la manifestation. Et les rares et furtives initiatives électriques se tenaient bien à ce moment-là. Celles-ci émanent généralement des étudiants de l’école, qui ont bien raison de profiter du rassemblement pour donner à voir leurs engagements, divergeant de toute évidence de ceux de l’Institution. Officiel, associé ou exclu, voici le meilleur de ce qu’il me reste d’une journée arlésienne rythmée par soixante six expositions.

Vers la lune en passant par la plage grâce à Luma Foundation à l’Amphithéâtre à Arles

Nofound photo fair par Emeric Glayse & Yann Perol à l’Agence Bertaud à Arles

The last hypermarkt à la Galerie 2600 à Arles

Sophie Calle à la Chapelle Saint-Martin du Méjan à Arles

Sylvia Ballhause à l’Eglise Saint-Blaise à Arles

Les Rencontres #43 en divers endroits à Arles

Wip – Work in progress 2012 par Emeric Glayse pour l’Ensp à l’Eglise Saint Julien à Arles


Benjamin Mouly, Et Felix, 100x150cm, tirage jet d’encre, 2011 – Courtoisie de l’artiste

On connait mon râle permanent contre le manque de visibilité offert à la photographie contemporaine audacieuse, dans la France qui m’est familière du moins. Alors qu’outre-Manche, Nan Goldin, marraine d’antan, présente une exposition sans grand intérêt, les Rencontres d’Arles s’autoproclament « non-conforme ». Voilà une formule qui ne peut qu’alimenter mon ironie, tant on aurait préféré que le festival se contente déjà d’une décente conformité ou d’un conformisme décomplexé. Malgré une quarantaine de présentations, soit la moitié des éditions récentes, impossible de m’enthousiasmer suffisamment pour y consacrer un numéro complet. C’est donc l’occasion d’entrevoir une actualité géographiquement plus étendue, plutôt constituée de clichés historiques datant de l’aube ou du crépuscule du siècle passé.

Augustin Rebetez à la Salle Henri Comte à Arles

Prix Découverte 2011 dans la Grande Halle au Parc des Ateliers à Arles

From here on  à l’Atelier de Mécanique au Pars des Ateliers à Arles

Thomas Struth à la WhiteChapel Gallery à Londres

Claude Cahun au Jeu de Paume à Paris

Constantin Brancusi  au Centre Pompidou à Paris

Le temps retrouvé à la Chapelle du Méjan à Arles et à la Collection Lambert en Avignon

Arles fête cette année les quarante ans de son festival de photographie partagé pour l’occasion entre les rencontres et les ruptures, deux mouvements pas incompatibles qui animèrent les quatre décennies passées et construisit de manière nette l’édition qui s’est clôturée hier. Plions-nous au jeu du programme et comprenons qu’il y a ceux qui réunissent et ceux divisent, et rompre semble de toute évidence bien plus excitant. C’est en tout cas ainsi qui j’ai apprécié la presque intégralité de la manifestation, soit soixante-et-onze fragments en une journée. C’est un peu plus que l’année dernière mais la même question demeure : de ces visites, développons notre rétine pour voir ce qu’il reste.

Robert Delpire à l’Espace Van Gogh et à l’Eglise des Trinitaires à Arles

Le Prix Découverte 2009 à la Grande Halle au Parc des Ateliers à Arles

Nan Goldin au Cinéma des Ateliers, à l’Eglise des Frères Prêcheurs à Arles

Ça me touche à l’Atelier de Mécanique à Arles

Without Sanctuary au Cloître Saint-Trophîme à Arles

Martin Parr à l’Atelier de Maintenance à Arles

Duane Michals au Palais de l’Archevêché à Arles

L’été nous permet de découvrir les Rencontres d’Arles, réel défi de rentabilité offert à notre curiosité, disponible quelques heures dans la ville camarguaise avec cette identique souci de cerner au mieux les multiples éléments de la manifestation. Soixante-cinq expositions ont ainsi pu être parcourues dans l’après-midi du 14 août, avec cette évidente question en tête : qu’en restera-t-il ? Au-delà du rigoureux archivage auquel n’échappera aucune visite, je tiens par ce numéro à proposer une sélection de celles qui impressionnèrent durablement ma rétine durant ce passage arlésien. Mais avant, revenons sur l’organisation complexe de l’évènement qui me paraît important d’éclaircir ici. Le festival est divisé en sections que nous retiendront au nombre de quatre, dont j’explicite là les frontières, assez perméables en réalité : les structures locales soulignent un fragment photographique de leur programmation, le Méjan, association dirigée par les éditions Actes Sud, investit divers lieux pour promouvoir des artistes relatifs à leurs récentes publications, le Prix Découverte honore chaque année l’Élu de l’Événement, et la tant attendue invitation d’un directeur artistique qui colorera son édition par le déploiement massif de son univers, s’agissant cette année du couturier Christian Lacroix.

Peter Lindbergh à l’Église des Frères-Prêcheurs à Arles

Guido Mocafico à l’Atelier de Mécanique à Arles

Vogue : Les Natures Mortes à l’Eglise des Trinitaires à Arles

Grégoire Alexandre à l’Atelier de Mécanique à Arles

Katerina Jebb au Cloître Saint-Trophime à Arles

Prix Découverte à la Grande Halle à Arles

Mimmo Jodice au Magasin Electrique à Arles