Le terme désigne étymologiquement toute action scénique. Bien qu’il faille l’en distinguer par son caractère familier, le drame relève de la tragédie, qui se dénoue, selon sa définition, par la mort de protagonistes. Dans notre contexte relativement anxiogène, il me paraît riche de se pencher sur la faculté à exprimer des tensions existentielles sans se déverser dans une vulgaire confidence, qui serait obscène sans l’intelligence de la forme par laquelle passe le malaise évacué. Il s’agit de voir comment l’on peut évoquer élégamment la violence et en quoi cette voie n’est pas superficielle mais s’avère des plus efficaces pour affirmer une situation où l’horreur surgit du quotidien le plus proche. Du fait-divers au cataclysme, de soi à l’humanité, nous parcourrons ici une certaine esthétique de la catastrophe échelonnée en divers degrés.
Collisions à la Maison du Danemark à Paris
Stéphane Calais au Crédac à Ivry-sur-Seine
Emil Nolde aux Galeries Nationales du Grand Palais à Paris
Kendell Geers au Mac – Musée d’Art Contemporain de Lyon
Dimitri Tsykalov à la Mep – Maison Européenne de la Photographie à Paris
Das Plateau à Mains d’Oeuvres à Saint-Ouen
Fabrice Hyber dans le Parc de la Villette à Paris