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Archives de Tag: Parc Saint Léger

Il existe une discipline inspectant la constitution chimique ou physique des corps, à travers l’énergie, notamment lumineuse. Une attention est alors portée à l’irradiation des choses. Les apparitions ne sont plus des frousses sépulcrales, mais des graphiques cliniques à étudier. Pas sûr que l’approche scientifique réussisse à définitivement taire tout fantôme.

Fabien Giraud & Raphaël Siboni par Anne Stenne à l’Institut d’Art Contemporain Villeurbane/Rhône-Alpes à Villeurbanne

Des temps liés à la Galerie Chloé Salgado à Paris

Sous le soleil exactement pour Restons Unis à la Galerie Perrotin à Paris

Ludovic Sauvage à la Galerie Valeria Cetraro à Paris

Fun House par Cristina Ricupero au Parc Saint-Léger à Pougues-les-Eaux

Josh Brand pour Condo London 2020 à Herald St à Londres

Aurore Pallet à la Galerie Isabelle Gounod à Paris

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Shanta Rao, untitled, 156 x 176 x 17 cm, peinture polymère, 2019 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Joseph Tang (Paris)

Voyons-la d’abord comme un signe ostentatoire noué par le soupirant à l’attention de sa convoitise. Elle est une cachoterie chevaleresque. Elle est un échange de courtoisie. Son usage polysémique matérialise l’ultime considération en un ruban de couleur. Nous sommes bien là dans un principe de grâce. Où la décoration est distinction. Tapisseries et céramiques encore. Plaisir toujours.

Sarah Tritz au Parc Saint Léger à Pougues-les-eaux

Sachin Kaeley à la Galerie Hussenot à Paris

Pablo Picasso à La cité de la céramique à Sèvres

Supernaturel par Neïl Beloufa à la Fondation d’entreprise Ricard à Paris

Brent Wadden à la Galerie Almine Rech à Bruxelles

Joel Shapiro à la Galerie Karsten Greve à Paris

150% VOLUME 3/4 Lifestyle par Dorothée Dupuis chez Treize à Paris

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Sarah Tritz, Les mains, faïence rouge non émaillée, verre, tissu, 2007-13 – Courtoisie de l’artiste et la galerie Anne Barrault, Paris

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Alors que Marseille croyait avoir trouvé son ultime identité en la figure d’Ulysse, voilà que deux autres contrées françaises s’en emparent. Elles rivalisent ainsi avec Paca qui n’a fait que noyer sa propre initiative régionale dans une programmation diluée en un nœud d’actualités. Bref, cette chronique parcourt avec ampleur notre pays pour mieux requalifier les références revendiquées ou latentes au héros hellénique. Et l’exotisme d’une ambition y détermine le motif de l’aventurier vaillant. Il s’agit surtout d’affirmer sa portée politique, en plus de la poésie maritime qui en imbibe toute évocation.

Ulysses, l’autre mer au Frac Bretagne à Rennes et au Musée d’art et d’histoire à Saint-Brieuc

Claire Tabouret par Leïla Simon à l’Eac Les roches au Chambon-sur-lignon

Ahlam Shibli au Jeu de paume à Paris

Le pont au Mac – Musée d’art contemporain et dans Marseille

Hubert Duprat au Site archéologique Lattara – Musée Henri Prades à Lattes

Pierre Ardouvin au Crac – Centre régional d’art contemporain Languedoc-Roussillon à Sète

Les nouvelles babylones au Parc Saint-Léger à Pougues-les-eaux

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Claire Tabouret, Le départ, 130x162cm, acrylique, toile, 2013 –
Courtoisie de l’artiste et la galerie Isabelle Gounod

Il y eut ces années-ci dans les motifs récurrents en art contemporain la mode du crâne, puis celle de l’animal, assez furtive et tant mieux. S’installe durablement une passion pour le minéral, à mon plus grand plaisir. Je me délecte alors de l’invasion de cristaux, de surfaces marbrées et autres cailloux encore. Ce numéro insiste dans la directe lignée des deux précédents, sur l’amour du rocailleux, la temporalité non-humaine qui rythme cet état organique et le fantasme que cela représente pour le tweeter pressé. Cette forme d’ensevelissement confirme toujours plus une fuite vers les fantaisies telluriques, loin des bêtises de notre pénible surface, absurde et radioactive. Ou s’enterrer pour mieux que le futur nous découvre.

Alan Fertil & Damien Teixidor au MoinsUn à Paris

Steffen Bunte à la Galerie JeanRochDard à Paris

Les amas d’Hercule par Sandra Patron au Parc Saint Léger à Pougues-les-eaux

Excavation à l’Espace Lhomond à Paris

Caverne cinéma au Frac Limousin à Limoges

Urs Fischer à l’Ensba – École nationale supérieure des beaux-arts de Paris

Evariste Richer par Marianne Lanavère au Ciap à Vassivière

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Alan Fertil & Damien Teixidor, Santa Monica Airlines (detail), 123x98x25cm, tissu, béton, 2012

Depuis la prospective architecturale jusqu’à d’autres expériences encore de l’intériorité, ce numéro se penchera sur l’audace de plusieurs initiatives visant à contenir autrement l’humain. Bien qu’assez acrobatique, cette souple sélection est traversée par l’héritage moderniste, patrimoine que l’actualité artistique conforte ou dilapide. Toujours pour s’échapper, il s’agira de suggérer des manières autres de vivre.

La Tendenza par Frédéric Migayrou & Concetta Collura au Centre Pompidou à Paris

Dérives et des rêves dans le cadre de Songe d’une nuit d’été au Château d’Oiron à Oiron

Jean-Pascal Flavien au Parc Saint Léger à Pougues-les-eaux

Antony Gormley à la Galleria Continua à Boissy-le-châtel

Oscar Tuazon & Karl Holmqvist à la Galerie Chantal Crousel – La Douane à Paris

Kader Attia au Musée d’art moderne de la ville de Paris à Paris

Véhicules rêvés dans le cadre de Songe d’une nuit d’été au Frac Centre à Orléans

Jean-Pascal Flavien, Breathing house, la maison respire, 2012

Accessoire des sorcelleries de toute origine, la poupée incarne la victime de nos sortilèges. Toute action perpétrée sur cette effigie de fortune atteindra selon une correspondance occulte, la personne soumise à nos pouvoirs. Il s’agit alors de sculpter l’image d’un corps à manipuler. Envoûter revient donc d’abord à être l’artisan de figurines, chairs pétries puis dirigées sur la scène de nos propres intentions.

Mark Manders au Carré d’art – Musée d’art contemporain à Nîmes

Rachel Labastie au Musée départemental de la Céramique à Lezoux

Peaux d’âmes par Sandra de Vivies  à la NextLevel Galerie à Paris

Victor Man par Christophe Gallois au Mudam – Musée du Duc Grand-Jean à Luxembourg

Soraya Rhofir par Le Parc Saint Léger au Palais Ducal à Nevers

Hippolyte Hentgen au Théâtre de Gennevilliers à Gennevilliers

Les maîtres du désordre par Jean de Loisy au Musée du Quai Branly à Paris

> Rachel Labstie, Sculpture, 4’30 » en boucle, vidéo, 1999

La richesse du territoire français en matière de lieux d’art contemporain n’est jamais suffisamment soutenue. Nous connaissons pourtant la vulnérabilité de trop de structures pour qui subsister est un combat permanent, animé d’un humanisme que l’on ne considère plus. Les parcourir pour témoigner de leurs actualités fait partie d’un engagement vif qui m’importe depuis les débuts de cette chronique. Deux numéros cet été seront exclusivement consacrés à une géographie tricolore qui boycotte l’Ile-de-France et son cœur parisien. Le premier suivra un éclair qui zèbre la face orientale de notre pays, la traversant du Nord au Sud en ciblant Reims, Mulhouse, Pougues-les-Eaux, Villeurbanne, Clermont-Ferrand, Nîmes et Sérignan.

Julien Carreyn au Frac Champagne-Ardenne à Reims

Seb Patane à La Kunsthalle à Mulhouse

Manufacture par Zoë Gray & Sandra Patron au Parc Saint Léger à Pougues-les-Eaux

Yes, we don’t par Joël Benzakin & Nathalie Ergino à l’Iac à Villeurbanne

Derrière les panneaux, il y a des hommes #2 par Solenn Morel à La Tôlerie à Clermont-Ferrand

Albert Oehlen au Carré d’art à Nîmes

C’est l’amour à la plage au Mrac Languedoc-Roussillon à Sérignan

« On part pas d’auterlitz mais de bercy… ? » Il est 05h56 et mon acolyte a la présence d’esprit de sauver notre journée par l’envoi de ce judicieux texto. Nous partirons donc depuis la bonne gare parisienne, dans un train qui nous déposera ensuite en pleine campagne où nous partagerons l’impressionnante actualité d’un centre d’art qui sort allègrement de ses murs pour agir sans complexes, du Feet First au Fist Fuck. Et l’aventure continua de la Nièvre au Cher, en un chronométrage impeccable. Ce numéro témoignera d’une seule et même journée de bonheur, jouissant d’une province française à l’activité artistique respectable.

Nicolas Floc’h au Parc Saint Léger à Pougues-les-Eaux

Peggy Buth au Parc Saint Léger à Pougues-les-Eaux

Alain Bublex mené par le Parc Saint Léger à Pougues-les-Eaux

Tony Regazzoni par le Parc Saint Léger au Palais Ducal à Nevers

Dominique Blais au Transpalette à Bourges

Qui admirez-vous ? par Isabelle Le Normand & Florence Ostende à La Box à Bourges

Pierre Leguillon à la Galerie d’Essai de l’Ensa à Bourges

Voilà bientôt un an que l’aventure a commencé. L’entente germano-française jouit d’une nouvelle formule pour célébrer l’actualité artistique, fédérant centres d’art et Kunstvereine de part et d’autre du Rhin. Le principe est simple et il poursuit d’autres initiatives, semblables, basées sur la production de projets communs. Vingt-quatre structures participent à ce joli calendrier. On compare aujourd’hui les institutions, mais elles ne partagent ni l’histoire, ni le schéma économique, ni les enjeux. Et si l’organisation de cet échange n’a pas toujours été de qualité et d’ambition égales selon les partenaires concernés, on ne peut que saluer, cet effort à visée européenne.

Mind the gap au Crac Alsace à Altkirch

Kerstin Brätsch au Parc Saint Léger à Pougues-les-Eaux

Channel TV au Cneai à Chatou

Mental Archaeology au Crédac à Ivry-sur-Seine

Matti Braun à La Galerie à Noisy-le-Sec

Stephen Willats au Badischer Kunstverein à Karlsruhe et au Centre d’art Passerelle à Brest

From A to B, from B to P au Confort Moderne à Poitiers

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Clément Rodzielski au Confort Moderne – Courtoisie de l’artiste

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Tout récemment, un merveilleux circuit a pu se réaliser pour relier une dizaine d’expositions situées dans quatre régions du cœur de la France. La ponctualité de la SNCF ainsi que la complicité des différents hôtes m’ont ainsi permis de parcourir en deux jours des parcelles de Bourgogne, d’Auvergne, de Limousin et de Centre afin d’approcher l’actualité artistique que ces contrées proposaient. Et comme une exposition ne s’arrête jamais aux portes de son espace, il faudra lire cette chronique conditionné par les plaisirs qui ponctuèrent le voyage, outre la qualité des programmations : boire un café au pied d’une cathédrale, comparer des porcelaines, dîner au bord d’un lac, se réveiller dans la brume, longer des volcans et applaudir un marathon.

Aï Kitahara au Frac Centre à Orléans

Espace public – Regard de biais à la Galerie de l’Iav – Esad à Orléans

Richard Fauguet au Frac Limousin à Limoges

Rosa Barba au Ciap à Vassivière

Babel au Frac Auvergne  à Clermont-Ferrand

Bert Duponstoq à la Galerie Arko à Nevers

Eric Madeleine à la Chapelle Sainte Marie à Nevers

Et nous voici maintenant dans le troisième et dernier chapitre d’un voyage inauguré à des centaines de kilomètres, en plein cœur du Lot. Ainsi, après le Nord du Midi et l’Auvergne, nous traversons un plateau endormi pour déboucher dans la Nièvre qui nous occupera avec un premier pôle. Nous
remonterons ensuite ce grand Ouest bourguignon pour atteindre l’Yonne qui cristallisera une seconde et ultime étape. Nous constaterons ici encore que la création contemporaine sait particulièrement bien s’inscrire sur un terrain patrimonial fertile qui s’étend de la modeste devanture de commerce local à la majesté d’une abbaye cistercienne isolée.

Deux fois la même ville par la Galerie Arko à Nevers

Cathédrale Saint-Cyr-Saint-Julitte à Nevers

Claude Parent & Paul Virilio avec l’Église Sainte-Bernadette du Banlay à Nevers

Le Chant de la carpe au Parc Saint-Léger à Pougues-les-Eaux

Xavier Veilhan au Parc Saint Léger à Pougues-les-Eaux

On a marché sur la Terre au Centre d’Art de l’Yonne à Tanlay

En Mémoire à l’Abbaye Notre-Dame de Quincy à Commissey