Loy Kratong, Hanoucca, Noël ou Diwali trouvent finalement une même origine ancestrale dans le culte solaire. Ces fêtes façonnées en fonction de diverses obédiences surgissent toutes aux alentours du solstice d’hiver, charnière extrême du calendrier astronomique. C’est en effet à ce moment précis que le Soleil reprend du terrain sur la nuit. Le jour retrouvera ainsi une ampleur croissante jusqu’à la perdre à nouveau un semestre plus tard, dans un cycle répété et continue. Ce spectacle naturel anime depuis le commencement nos cultures, et connut une ferveur politique singulière dans la Rome Antique. Cette dernière chronique de l’année glorifiera à sa manière l’heureuse conjoncture cosmique en associant une série de productions transportées par la lumière victorieuse. Dies Natalis Solis Invicti.
Yann Kersalé à l’Espace Fondation Edf à Paris
Claude Lévêque à la Galerie Kamel Mennour à Paris
Antony McCall à la Galerie Martine Aboucaya à Paris
Michel Verjux à la Galerie Jean Brolly à Paris
Ciro Najle au Laboratoire à Paris
Pacific Standard Time à la Galerie Dominique Fiat à Paris
Rinko Kawauchi à la Galerie Ilan Engel à Paris