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Archives de Tag: Galerie Tator

La cosmogonie andine la nomme ainsi. Et chaque culture célèbre la fertilité primordiale selon son propre imaginaire, inspirant tous les rites agraires. En 2010, se tient la conférence mondiale des peuples contre le changement climatique, à l’initiative du président bolivien, qui aboutira notamment à la rédaction de la Déclaration universelle des droits de la Terre-Mère. Elle formule la nécessité de respecter les équilibres des écosystèmes et la création de droits qui en résulte. Elle cible l’exploitation abusive de la nature par le système capitaliste, et manifeste une communauté indivisible et auto-régulée de tous les êtres qui la composent. Il s’agit de penser au-delà de la division entre elle et nous.

Tiphaine Calmettes par Émilie Renard à Bétonsalon à Paris

Pierre Unal-Brunet pour Mécènes du Sud Montpellier-Sète-Béziers à Marseillan

Kate Newby chez Art : Concept à Paris

Réclamer la terre par Daria de Beauvais au Palais de Tokyo à Paris

Alisha Wessler chez Tator à Lyon

Joseph Beuys par Luca Massimo Barbero au Palazzo Cini à Venise

Lucille Uhlrich à La BF15 à Lyon

419a8483-4b88-e5aa-b3e6-5a987a52a178Pierre Unal-Brunet, vue de l’exposition Maldormir sur une plage à Marseillan, 2022 | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Elise Ortiou-Campion

Ni tout à fait prémonition, ni pressentiment, ni prévision, cette faculté relèverait d’une autre forme encore de divination. Il s’agit d’exprimer de façon intuitive ce qui est encore inconnu. Ce don de connaissance anticipative inonde le domaine de la science-fiction, et bien-sûr certains élans artistiques en sont grandement gorgés.

Alicia Adamerovich à Sans titre (2016) à Paris et à la Galerie Tator à Lyon

Le surréalisme dans l’art américain par Eric de Chassey à La Vieille Charité à Marseille

Anna Zemánková chez christian berst art brut à Paris

Molly A. Greene à la Galerie Julien Cadet à Paris

Psychédélices au Musée international d’arts modestes à Sète

Alejandro Cardenas à la Galerie Almine Rech | Matignon à Paris

Romain Coppin à Bikini à Lyon

16ede4b5-1247-ee5d-60b9-2edb253a49deAlicia Adamerovich, Staring at the Sun, 120 x 100 cm, oil on canvas, 2021 | Courtoisie de l’artiste, Sans titre (2016) (Paris) et Tator (Lyon), co-production Moly-Sabata (Sablons)

Il faut parfois se justifier de ne pas avoir été quelque part. Et ainsi affirmer être ailleurs. C’est justement l’étymologie latine de ce bel intitulé, qui en cinq lettres et trois syllabes, vaut pour moyen de défense. Encore faut-il être en suspicion. Dans une humeur sibylline, gisent des pièces à conviction.

Lisetta Carmi à la Galerie Ciaccia Levi à Paris

Flore Saunois à La BF15 à Lyon

Shannon Cartier Lucy à la Galerie Hussenot à Paris

Lisa Duroux à la Galerie Tator à Lyon

Anne Laure Sacriste au Fonds M-ARCO | Le Box à Marseille

Gothic revival – A Gothic lounge par Emmanuelle Luciani au Pavillon Southway à Marseille

Owen Fu chez Balice Hertling à Paris

Anne Laure Sacriste, Sans titre, 20 x 27 cm, acrylique et huile sur panneau, non daté | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Jean-Christophe Lett

D’abord véhiculés par tradition orale, nombreux sont les contes popularisant des protagonistes de petite taille et de grand courage. Ils furent notamment retranscrits au XVIIe siècle par Charles Perrault en France puis au XIXe par les frères Grimm en Allemagne et par Hans Christian Andersen au Danemark. Leur intrigue nourrit systématiquement une morale de mérite, applaudissant les prouesses d’un héros ou d’une héroïne, pas plus haut·e qu’un gros doigt, qui se heurtent à la précarité. En semant des cailloux, plantant des haricots ou domptant des animaux, ils et elles font face à la misère, la famine, l’abandon voire l’anthropophagie. L’ampleur de leur ruse triomphe des plus importantes menaces.

Valérie du Chéné à Angle art contemporain à Saint-Paul-Trois-Châteaux

La pensée sauvage à la Galerie Tatiss à Lyon

Traits d’union.s pour Manifesta 13 Marseille à Marseille

Clémentine Fort à L’assaut de la menuiserie à Saint-Étienne

Gérard Traquandi à la Galerie Catherine Putman à Paris

Comme un parfum d’aventure au Mac | Musée d’art contemporain à Lyon

Emmanuelle Roule à la Galerie Tator à Lyon

ab097a8a-b058-47e1-bdbb-5ddb698be7baGalatée Martin, Voleuse d’olives, 116 x 107 cm, peinture, encre et pigment sur lin, 2020 | Courtoisie de l’artiste

Elle marque une distance, qui affirme à la fois la domination et la protection. C’est une corde destinée à tenir attaché. Elle peut dresser un cheval ou assurer un alpiniste. Sa double acception inflige la soumission tout en évitant la chute. Servitude et sécurité. L’équipement complète le cuissard, le harnais, le baudrier, le mousqueton, le mors, la courroie, dans de nombreux domaines allant de l’équitation à la spéléologie. C’est une lanière de cuir que l’on fixe à la patte d’un oiseau de proie. Par extension dans une forme d’argot, le terme indique une année passée au bagne, voire l’âge d’une personne, traduisant une durée pénible. À la boucherie, il s’agit aussi d’un morceau de carcasse que le débiteur tranche depuis l’épaule jusqu’à la queue, soit une moitié d’échine.

Leonor Antunes par João Ribas au Pavillon portuguais / Palazzo Giustinian Lolin à Venise

Marina Stanimirovic à la Galerie Tator à Lyon

Dysfunctional par Carpenters Workshop Gallery à la Ca’ d’Oro à Venise

Atelier Van Lieshout chez Gió Marconi à Milan

Lucie Stahl chez Freedman Fitzpatrick à Paris

g = 9,8 N.kg-1 à la Galerie Christophe Gaillard à Paris

Jannis Kounellis par Germano Celant à la Fondazione Prada à Venise

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Leonor Antunes, a seam, a surface, a hinge, or a knot, 2019 | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Nick Ash

Retenir son souffle. Une des stratégies de la narration consiste à plonger son public dans une appréhension, nécessaire à la fois à la dynamique du récit et au plaisir de sa réception. L’intensité se contracte. L’haleine se tient. Un chatouilleux sentiment d’attente s’installe. La tension monte. Tout s’arrête. Nous lévitons.

Julia Cottin par Isabelle Bernini au Château de Saint-Marcel-de-Félines

Tomás Saraceno par Rebecca Lamarche-Vadel au Palais de Tokyo à Paris

Suspension par Matthieu Poirier au Palais d’Iena à Paris et chez Olivier Malingue à Londres

Man Ray par Gagosian à Frieze Masters 2018 à Londres

Charlie Boisson par Mickaël Roy à la Galerie Tator et chez Bikini à Lyon

Chris Burden chez Gagosian Britannia Street à Londres

Forme manquée à la B+ Galerie à Lyon

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Cerith Wyn Evans par Matthieu Poirier, Suspension, Palais d’Iena, Paris – Crédit photographique Benoît Fougeirol

Il existe un art sourcilleux du cordage. Bien-sûr ses amateurs jouissent d’une visibilité en certains milieux lorsqu’ils saucissonnent les chairs. La sophistication du nœud s’applique pourtant en une diversité de situations telles que l’intervention chirurgicale, la greffe horticole, l’invention typographique, la croche musicale, la sorcellerie médiévale, la navigation maritime ou la conjonction grammaticale. Toujours, des tensions sont à maîtriser pour atteindre une satisfaction qui requiert une volontaire dextérité.

Leonor Antunes à la Marian Goodmann Gallery à Londres

Pierre Molinier par Gaspar Noé à la Galerie Christophe Gaillard à Paris

Daughters of necessity par Serena Korda à The Hepworth Wakefield à Wakefield

Kate Newby chez The Sunday Painter à Londres

Thomas Bégin à la Galerie Tator à Lyon

Ormai à la Galerie Balice Hertling à Paris

Phoebe Collings-James chez Arcadia Missa à Londres

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Leonor Antunes, a thousand realities from an original mark , 2018 – © L’artiste, courtoisie de l’artiste et de la galerie, crédit photographique Nick Ash

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Vaguer et vaquer. L’errance ne relève pas nécessairement de l’oisiveté. Il existe au contraire des formes de pérégrinations extrêmement actives. Par goût ou par nécessité, il s’agit de bouger. L’exil et la fugue ont leurs raisons. Le nomadisme et l’égarement n’en ont pas besoin. De quoi s’autoriser un flottement, ou même de manière plus manifeste, un mode de vie sans ancrage définitif. Plutôt que d’être nulle part chez soi, décider d’y être partout. Le XXIe siècle demande sur de nombreux plans, à reconsidérer ses attaches matérielles et s’engager dans une circulation fluide. Voguons, liquide dans le monde.

Amandine Arcelli à la Galerie Tator à Lyon

Mimosa Echard à Cell Project Space à Londres

Mondes flottants par Emma Lavigne à La sucrière et au Musée d’art contemporain à Lyon

Julien Creuzet chez Laure de Clerci à Marseille

Double saut à VàV à Villeurbanne

John Wallbank chez Arcade Fine Arts à Londres

Just having a body is a daily comedy à la Galerie Jérôme Pauchant à Paris

Ricochets, les galets que nous sommes finiront par couler ( Epilogue ) (détail)
Julien Creuzet, Ricochets, les galets que nous sommes finiront par couler (Épilogue), 2017 | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Blaise Adilon

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Le 15 juillet 2014, le gouvernement français par l’intermédiaire de son Ministère de l’économie, a consacré un label qui s’impose aux établissements de restauration préparant les plats qu’ils vendent. La mention identifie ce qu’élabore le cuisinier et valorise ainsi son métier. Pour le consommateur, cela permet de distinguer la cuisine d’assemblage de celle confectionnée à partir de produits crus. Il n’y a aucune procédure de certification ou examen de passage. À chacun d’auto-proclamer le meilleur de son hospitalité.

Charlotte Denamur à la Galerie Tator à Lyon

John McAllister chez Carl Freedman Londres

Plages chez Campoli Presti à Londres et Paris

Domestic par Charlotte Cosson & Emmanuelle Luciani chez Truth and consequences à Genève

Entangled – Threads & making par Karen Wright à Turner contemporary à Margate

Phyllida Barlow à la Kunsthalle Zürich à Zürich

Phillip King à la Galerie Lelong à Paris

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Samara Scott, Old lake, moquette, yaourt, plâtre, colorants alimentaires, 2017 | Courtoisie de l’artiste, The sunday painter et Turner contemporary, crédit photographique Stephen White

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Accessoire et résolue, elle est un document annexé à un message principal. Cette pratique existait bien-sûr avant l’ère numérique. Les correspondants n’ont pas attendu l’électricité pour s’envoyer des missives à tiroirs. Aujourd’hui cependant, le terme induit un encodage, une transformation technique de l’information pour mieux pouvoir l’acheminer. Le fichier initial subit généralement une compression afin de limiter les encombrements. C’est ce façonnage-là qui nous concerne, dans sa manière, sa matière. Les composants semblent malaxés. Et pour apparaître, l’image doit être ré-ouverte.

Robert Rauschenberg à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Liz Deschenes à la Galerie Campoli Presti à Paris

Jospehine Meckseper à la Galerie Gagosian à Paris

landlords are not currently collecting rent in self-love chez Cell project space à Londres

Elsa Boch & Ferréol Babin à la Galerie Tator à Lyon

Au-delà de l’image III à la Galerie Escougnou-Cetraro à Paris

Peggy Franck chez Arcade à Londres

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Peggy Franck, Of naked ground, 248x178cm, c-print, 2015 – Courtoisie de l’artiste et de Arcade, London

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Rien dans ce mot ne laisse présager les charmes d’une couleur qui s’estompe. Sa construction lexicale se noie effectivement dans le péjoratif, à un niveau excluant toute qualité. C’est pourtant bien ainsi que la langue française caractérise cet irrésistible effet fondu, doux, voire doucereux. Photogéniques, ces crépuscules guideront un numéro captivé par les gammes flamboyantes ponctuant cette rentrée éthérée.

Raúl Illarramendi à la Galerie Karsten Greve à Paris

Niek van de Steeg à la Galerie Tator à Lyon

Alex Israel par Éric Troncy au Consortium à Dijon

Void à la Galerie Super dakota à Bruxelles

Jean Messagier à la Galerie Bernard Ceysson à Paris

Docks art fair 2013 au Siège GL events à Lyon

Justin Morin à la Galerie Jeanroch Dard à Paris

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Sylvain Couzinet Jacques, Outstanding nominals, 2013 – Courtoisie de l’artiste et Un-spaced

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Un séjour lyonnais en cette période de l’année permet d’approcher un évènement qui concerne une quarantaine de lieux dans la ville, réunis autour de la photographie contemporaine. Cette année, Lyon Septembre de la photographie met l’accent sur la scène artistique de l’Est européen en soulignant la thématique de l’identité, personnelle ou nationale qui préoccupe particulièrement ces pays secoués d’un régime globalisant à l’autre, du communisme à l’aujourd’hui. La photo d’identité est donc développée au travers de monographies et d’expositions collectives investissant galeries et lieux associatifs. Je projettai de revenir de ces deux ours entre le Rhône et la Saône avec une sélection représentative de la manifestation mais, peu excité par l’ensemble du projet, je préfère associer ici les deux photographes qui m’ont intéressé avec d’autres pratiques indépendantes de la cinquième édition du festival.

Cécile Bart & Michel Verjux à la Galerie Georges Verney-Carron à Lyon

Philippe Million à la Galerie Tator à Lyon

Angelin Preljocaj à la Maison de la Danse à Lyon

Christian Lhopital au Mac et à la Galerie Domi Nostrae à Lyon

Katerina Drzkova à la Galerie José Martinez à Lyon

PierreRAvelleCHapuis au Stand à Lyon

Iosif Kiraly à la Galerie Vrais Rêves à Lyon