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Archives de Tag: Galerie Thaddaeus Ropac

Par définition, l’autre est étrange. Il devient exalté voire possédé selon la morale en vigueur. On le trouve alors sous influence, si possible du mal pour le stigmatiser un maximum. À l’opposé, il est courant que l’altérité soit vidée de sa personnalité pour n’être qu’une silhouette quelconque, un quidam. La figuration oscille entre différents degrés de familiarité, de la cordialité à la menace.

Jürgen Klauke chez Guido W. Baudach à Berlin

Stéphane Mandelbaum au MMK à Francfort

Balancing Act chez Massimo de Carlo à Milan

Hugh Steers par Russell Tovey chez David Zwirner à Paris

Xinyi Cheng par Christina Li à Lafayette Anticipations à Paris

Entre tes yeux et les images que j’y vois* (un choix sentimental) par Anaël Pigeat & Sophie Vigourous à la Fondation Pernod Ricard à Paris

Elizabeth Peyton chez Thaddaeus Ropac à Paris

6a92b21e-0b9b-a320-b251-9180a5a0a09cXinyi Cheng, White Turtleneck, 125 x 150 cm, huile sur toile, 2017 | Courtoisie de l’artiste

L’idylle doit beaucoup à son paysage. Le présent florilège de didascalies dépeint donc l’atmosphère bucolique nécessaire au poème pastoral, assumant souvent la candeur de sa célébration champêtre. Il s’agit de chanter la nature, paisible destination dont les reliefs s’offrent incarnés, jusqu’à devenir corps. Visons la volupté qui découle de cet éden.

Alex Katz par Eric de Chassey à la Galerie Ropac à Pantin

Flora Moscovici chez Gilles Drouault à Paris

Jean-Francis Auburtin au Musée de Lodève à Lodève

Christine Safa chez Praz-Delavallade à Paris

Jean-Jacques Henner au Musée des Beaux-Arts à Strasbourg

Salammbô par Sylvain Amic au Mucem à Marseille

Georgia O’Keeffe au Centre Pompidou à Paris

8ccff6ce-4029-300e-cfa9-7d8e3192c63eGeorgia O’Keeffe, Black Hills with Cedar, 40 x 76 cm, huile sur toile, 1941-42 | Hirshhorn Museum and Sculpture Garden, Smithsonian Institution (Washington DC), leg de Joseph H. Hirshhorn, crédit photographique Cathy Carver © Georgia O’Keeffe Museum / Adagp, Paris, 2021

Nous passons notre temps à caresser des machines. La peau passe ainsi sur le métal, et génère un érotisme de contact. Ainsi pour naviguer, trivialement sur un bateau mais partout et tout le temps au final, on touche un appareillage froid. Les frictions éveillent sûrement des magnétismes qui restent à étudier. Il est croustillant de développer cette excitation jusqu’au culte argentique, fruit d’une pellicule sensible célébrée par les substances métalliques.

Ilya Lipkin chez High Art à Arles

Masculinités par Alona Pardo aux Rencontres d’Arles 2021 à Arles

Marion Scemama à la New Galerie à Paris

La Face cachée de l’Archive à Luma Arles à Arles

Alexandre Khondji par Julie Boukobza pour Luma Arles à Arles

Robert Mapplethorpe par Jean-Marc Bustamante chez Ropac à Paris

Rafik Greiss chez Balice Hertling à Paris

10797f93-fd57-a13f-df92-2843daea050fKarlheinz Weinberger, Horseshoe buckle in KHW studio, 32 x 32 cm, selenium toned silver gelatin print, 1962 | Courtoisie Esther Woerdehoff (Paris) © Karlheinz Weinberger

L’équilibre entre les choses se cherche plus qu’il ne se trouve. Ainsi des formes s’obstinent à naître selon un idéal de mesure, quitte à fabriquer les dispositifs pour jauger leur gravité. Nous leur accordons un poids, qui en rapport avec tout le reste, va indiquer la justesse de sa présence. Un souci de retenue guide généralement son apparition. Le trop arrive si vite.

Martin Belou chez Bernier / Eliades à Bruxelles

So what is it that makes today’s homes so different, so appealing? par Carlier | Gebauer à Salon à Madrid

Katinka Bock à la Galerie Greta Meert à Bruxelles

Dimensions of Reality: Female Minimal par Anke Kempkes & Pierre-Henri Foulon à la Galerie Ropac à Pantin

Charlotte Moth chez Marcelle Alix à Paris

Much without many chez Meessen de Clercq à Bruxelles

Benoît Maire à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

31d7751a-3867-4abe-ac01-264dd0435299 Katinka Bock, Haltung (IU), 293 x 106 x 12 cm, steel, bronze, ceramic, 2020 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Greta Meert (Bruxelles)

L’espace se saisit à travers les obstacles qui en délimitent la vertigineuse notion. Ainsi des corps sont à embrasser par leurs contours, renfermant leur propre substance en la distinguant de celle des autres. Ils sont les parois de l’altérité. Les lois physiques invitent à une capacité de maintien. De la sorte, l’attitude extérieure exprime la manière d’être perçu·e. Et chaque objet remplit de sa présence le récipient qu’il constitue.

Barbara Hepworth au Musée Rodin à Paris

Tuomas A. Laitinen par Filipa Ramos terminée sur Vdrome sur internet

Gabriele Beveridge à Freehouse à Londres

Athanasios Argianas au Camden Art Centre à Londres

Ruth Asawa chez David Zwirner à Londres

La Boîte de Pandore par Andy Neyrotti au Musée Réattu à Arles

Irving Penn à la Galerie Thaddeus Ropac à Paris

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Tuomas A. Laitinen, Haemocyanin, 8′, UHD video, stereo sound, 2019 | Courtoisie de l’artiste et Helsinki Contemporary

Nous pouvons nous demander si les machines continuent lorsque les humains s’arrêtent. Objets d’ingéniosité, elles demeurent un sujet de fascination au-delà du pur fonctionnement qui a dicté leurs contours. Et c’est là d’ailleurs la caractéristique qui rend leur formes fabuleuses, au point d’égarer parfois leur besogne, ce que l’art aime faire régulièrement. Évitons intentionnellement ici l’ère numérique pour nous concentrer sur une mécanique traditionnelle, et les ferrailles animées qui la composent.

Eduardo Paolozzi à C L E A R I N G à Bruxelles

John Chamberlain à la Galerie Karsten Greve à Paris

Analog Histories in Primary Colors à neugerriemschneider à Berlin

Sylvie Fleury à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

… et labora par Bice Curiger à la Fondation Vincent Van Gogh Arles à Arles

Philolaos au Musée de Valence | Art et archéologie à Valence

Sterling Ruby chez Gagosian Britannia St à Londres

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Philolaos, Cache-amant, 185.5 x 70 x 66 cm, acier inoxydable, 1965 | Fonds d’atelier de l’artiste © Musée de Valence, crédit photographique Thomas Hennocque

Explosive. Évidente. Volcanique. Triomphante. Elle est la figure irréductible d’une mythologie générique. Elle est primitive. Elle est actuelle. Son gabarit et son tempérament invoquent la violence de la nature, de ce genre de tempête aux vents opposés formant des tourbillons que l’on craint pour leurs ravages. Elle peut raser un pays, par colère, par fureur, par passion. Elle offre une épaisseur autre. À travers elle, s’impose une figuration en ébullition.

Germaine Richier au Musée Picasso à Antibes

J’aime le rose pâle et les femmes ingrates par Sarah Tritz au Crédac à Ivry-sur-Seine

Imi Knoebel à la Galerie Ropac à Paris

Katherine Bradford à la Galerie Campoli Presti à Paris

Barbara Kapusta | Zsófia Keresztes par Gianna Manhattan (Vienne) pour la Fiac au Grand Palais à Paris

Oda Jaune à la Galerie Templon à Paris

Co Westerik chez Sadie Coles HQ à Londres


Nicole Eisenman, Women on the verge, huile sur toile, 2010 | Centre national des arts plastiques

Elle marque une signature d’un coup de patte. Férocement couture, cette manifestation de soi ne se restreint pas pour autant à la mode-même. Ce sont au contraire ses marges qui l’intéresse. D’obédience féline, ça égratigne. Et assure une influence folle. En bijouterie, l’élément permet de sertir une pierre précieuse. Partout ailleurs, la vigueur du style libère les silhouettes sauvages.

Jean Hugo pour Design Parade 2019 à la villa Noailles à Hyères

Into the Night par Florence Ostende à la Barbican Art Gallery à Londres

Paul Maheke à Triangle France | Astérides à Marseille

Honey-Suckle Company à l’ICA Institute of Contemporary Arts à Londres

Oskar Schlemmer à la Galerie Thaddaeus Ropac à Londres

Thema Selection par Provence pour Art-O-Rama 2019 à Marseille

Tenant of Culture chez Nicoletti à Londres

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Tenant of Culture, Eclogues 1, 168 x 40 x 27 cm, vêtements et accessoires recyclés, fils, cheveux humains, plâtre, argile époxy, peinture, vernis, 2019 | Courtoisie de l’artiste et Nicoletti (Londres)

Dans le système de notation musicale, il traduit un silence. Assez court. Il est bon de jouir d’un peu de répit, d’une pause, au sein de notre chahut permanent. Cela permet de reprendre sa respiration, sur la partition comme ailleurs. Une sorte de gémissement, une plainte peut-être, ou bien juste un peu de calme. De l’air, quoiqu’il en soit.

Gyan Panchal au Musée d’art moderne Saint-Étienne Métropole à Saint-Priest-en-Jarez

Luogo e segni par Martin Bethenod & Mouna Mekouar à la Pinault Collection / Punta della Dogana à Venise

R. H. Quaytman au Solomon R. Guggenheim Museum à New York

Vilhelm Hammershøi au Musée Jacquemart-André à Paris

Katinka Bock à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

An Unlikely Friendship à la Alison Jacques Gallery à Londres

Donald Judd par Flavin Judd à la Galerie Thaddeus Ropac à Paris

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R. H. Quaytman, + x, Chapter 34, 82.2 x 82.2 cm, détrempe, encre sérigraphique et acrylique sur bois, 2018 | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique David Heald

Il incarne l’ambition, et fascine pour avoir consommé sa passion au prix de sa vie. Essor et déclin. L’éphèbe jouit de l’ingénierie de son ascendance, qui lui permit d’assouvir son désir d’élévation. Décollage et débandade. Il néglige les recommandations, seulement guidé par sa propre satisfaction. Haut et bas. Il soumet sa condition humaine à une issue fatale. Finalement, peu importe puisque le héros a approché au plus près son idéal.

Sam Gilliam au Kunstmuseum Basel à Basel

Thomas Cole à The National Gallery à Londres

L’envol à La Maison Rouge à Paris

Land of Lads, Land of Lashes par Anke Kempkes à la Galerie Thaddaeus Ropac à Londres

Ed Ruscha à The National Gallery à Londres

Killed Negatives à la Whitechapel Gallery à Londres

Carol Bove chez David Zwirner à Londres

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Sam Gilliam, Rondo, 261 x 366 x 198 cm, acrylique sur toile et poutre, 1971 – Collection Kunstmuseum Basel © 2018 ProLitteris Zurich

Le numéro complet est disponible sur abonnement – Full issue on subscription

Aujourd’hui, c’est par le glissement du doigt sur l’écran que nous déverrouillons nos téléphones ou faisons défiler un diaporama. Pour cela, encore faut-il avoir les mains propres. L’ère tactile nous fait effectuer des chorégraphies dictées par des interfaces électroniques, auxquelles nous obéissons. Nous ne pressons plus, nous effleurons, tout en opérant dans ce cas un mouvement latéral. Avec un certain expressionnisme, la couleur s’étale.

Bernard Frize chez Simon Lee à Londres

Howard Hodgkin à la Gagosian Gallery – Grosvenor Hill à Londres

Adrian Ghenie à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

En couleurs par Edouard Papet au Musée d’Orsay à Paris

Rachel de Joode à la Galerie Christophe Gaillard à Paris

A forest chez Arcade à Londres

Leslie Vance chez Herald St à Londres

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Howard Hodgkin, Knitting Pattern, 33.7 x 38.7 cm, huile sur bois, 2015-16 – Courtoisie Gagosian Gallery, crédit photographique Lucy Dawkins © Howard Hodgkin Estate

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Bien-sûr, il s’agit toujours de se fabriquer une stature. Il serait dommage d’abandonner l’engagement, et l’esprit politique en général, aux seules œuvres documentaires évitant par principe de s’adresser à notre sensibilité. Mieux vaut alors ne pas toujours dissoudre la chair dans l’information, et rattacher la revendication à des jouissances plastiques flagrantes, aussi.

VALIE EXPORT par Caroline Bourgeois à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Elements of Vogue par Sabel Gavaldón & Manuel Segade au CA2M à Móstoles

Michael Armitage à la South London Gallery à Londres

Jules de Balincourt chez Victoria Miro à Londres

Citizen collision – Contre l’architecture par Simon Bergala à l’Ensba Lyon à Lyon

Henrik Olesen à Cabinet à Londres

Jessi Reaves chez Herald St à Londres

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Simon Bergala, Juniperus Chinensis, 80 x 57 x 3 cm, huile sur veste, 2013 – Courtoisie de l’artiste

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Réceptacle du boulanger, ce meuble de bois est une cavité dans laquelle se mélangent traditionnellement la farine et l’eau, agrémentées parfois de quelques pincées d’adjuvants. Le pétrissage est manuel. Il consiste en un massage vigoureux de la substance afin d’obtenir une structure homogène et élastique. La pâte est malaxée et sa texture s’en ressent.

Medardo Rosso par Sharon Hecker & Julia Peyton-Jones à la Galerie Thaddaeus Ropac à Londres

David Altmejd chez Modern Art / Stuart Shave à Londres

Rebecca Warren par Anne Pontégnie au Consortium à Dijon

Chaïm Soutine à la Courtauld Gallery à Londres

Johan Creten à la Galerie Emmanuel Perrotin à Paris

Feed me with your kiss par Stéphanie Cherpin au Confort Moderne à Poitiers

Matthew Peers à la Gao Gallery à Londres

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Matthew Peers, Reclining Green and White Landscape, 72 x 115 x 49 cm, 2018 – Courtoisie de l’artiste et Gao Gallery

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

C’est le message indiquant qu’une page web est introuvable. Disparition. Début avril, le chef de la République tchétchène avait à répondre aux accusations de camps pour homosexuels sur son territoire. Son gouvernement rétorqua qu’il n’était pas question de réprimer l’homosexualité tout simplement parce que celle-ci n’existe pas dans ce pays. Extermination. Si la famille ne s’est donc pas déjà elle-même chargée de tuer l’enfant, l’homophobie d’état rafle, torture, exécute. On parle de purge préventive contre les relations non-traditionnelles. Aujourd’hui, là, il s’agit d’affirmer la figuration d’un désir humain. En offrir une image. Lutter contre l’invisibilité.

Neil Haas à Almanac à Londres

Tom Worsfold chez Carlos/Ishikawa à Londres

D’Wölfinfest par Céline le Gouail au Syndicat potentiel à Strasbourg

Robert Mapplethorpe à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Queer british art à la Tate britain à Londres

Shahryar Nashat chez Rodeo à Londres

Wolfgang Tillmans à la Tate modern à Londres

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Neil Haas, Are you making trees out of spunky clippers ?, ciment, papier-mâché, latex, acier, bois, 2017 – Courtoisie de l’artiste

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Accessoire et résolue, elle est un document annexé à un message principal. Cette pratique existait bien-sûr avant l’ère numérique. Les correspondants n’ont pas attendu l’électricité pour s’envoyer des missives à tiroirs. Aujourd’hui cependant, le terme induit un encodage, une transformation technique de l’information pour mieux pouvoir l’acheminer. Le fichier initial subit généralement une compression afin de limiter les encombrements. C’est ce façonnage-là qui nous concerne, dans sa manière, sa matière. Les composants semblent malaxés. Et pour apparaître, l’image doit être ré-ouverte.

Robert Rauschenberg à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Liz Deschenes à la Galerie Campoli Presti à Paris

Jospehine Meckseper à la Galerie Gagosian à Paris

landlords are not currently collecting rent in self-love chez Cell project space à Londres

Elsa Boch & Ferréol Babin à la Galerie Tator à Lyon

Au-delà de l’image III à la Galerie Escougnou-Cetraro à Paris

Peggy Franck chez Arcade à Londres

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Peggy Franck, Of naked ground, 248x178cm, c-print, 2015 – Courtoisie de l’artiste et de Arcade, London

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Enfin un petit signe engageant à reprendre son souffle. Cet élément de ponctuation suspend, sans stopper. Elle offre une respiration providentielle. Qu’elle relève d’une calligraphie lyrique ou s’incarne dans des pauses heureuses, elle permet une bouffée appréciée. Quelque part, c’est une apostrophe vagabonde. Son inspiration la caractérise comme l’inverse d’un soupire.

Clément Rodzielski à la Campoli Presti Gallery à Londres

Tia deth par Emalin dans un garage désaffecté à Londres

Marc Desgrandchamps par l’Atelier Michael Woolworth à la Bibliothèque de l’Éns à Paris

Joie de vivre au Palais des beaux-arts à Lille

Vintage prints à la Galerie Alain Gutharc à Paris

Ali Banisadr à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Matt Connors à la Herald st Gallery à Londres

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Clement Rodzielski, Untitled, 83x60cm, acrylique, feutre détecteur de faux-billet, carton, 2015 – Courtoisie de l’artiste et de la galerie Campoli Presti

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Essentielles, existentielles, la perception autant que la tentative sont à entendre dans l’épaisseur de notre intitulé. La maturité s’acquiert par son biais, dans une succession couplée de sensations et d’expérimentations. Deux monographies magistrales dominent cette perspective en bousculant complètement le contexte institutionnel où elles prennent place. Leur font écho plusieurs initiatives qui se ménagent au contraire, un environnement alternatif pour révolutionner les façons de montrer. C’est à toute notre sensibilité et notre sensorialité que l’on s’adresse, l’œil toujours, mais aussi l’oreille, la bouche, le reste. Plus que voir, il s’agit de vivre.

Pierre Huyghe par Emma Lavigne au Centre pompidou à Paris

Borderline par Charlotte Cosson & Emmanuelle Luciani à la Gad à Marseille

Open heart surgery par Aya Mousawi & Simon Sakhai à The moving museum à Londres

Oliver Beer à la Galerie Thaddaeus Ropac à Pantin

Philippe Parreno au Palais de tokyo à Paris

Cookbook par Nicolas Bourriaud au Palais des beaux-arts à l’Ensba à Paris

2, 4, 3 par Joseph Meidan au 243 rue Saint martin à Paris

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Pierre Huyghe, Beetle juice, cocktail, 2012

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

La télévision était cet objet qui jadis trônait dans les foyers, autour duquel toute famille se réunissait pour terminer la journée. Membre à part entière participant aux repas et à la vie de la maisonnée, elle était une interface nécessaire, souvent la définition-même du chez-soi. Sa popularité planétaire rayonna durant toute la seconde moitié du vingtième siècle, période durant laquelle elle fut un outil de standardisation, canal privilégié de propagande. Ses éclats cathodiques prennent avec le temps, une dimension nostalgique, transformant la passion pour l’hypnotique petit écran en un culte aujourd’hui désuet. Contrairement à son défilement linéaire de chaînes, Internet propose des errances bien plus épaisses, ramifiées et multidirectionnelles. Une esthétique de la vitesse persiste, et le bombardement électrique sur nos rétines continue à produire des formes insomniaques. Il s’agit de manifester l’addiction pour l’enchaînement hasardeux, la frénésie épileptique du flux.

Jugnet + Clairet à la Galerie Martine Aboucaya à Paris

Michel Auder à la Kunsthalle Basel à Basel

Jean Otth au Mamco – Musée d’art moderne et contemporain à Genève

Tony Cragg à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Nicolas Roggy à la Galerie Triple V à Paris

Pathfinder#2 – Blue monday par Arlène Berceliot Courtin au Moins un à Paris

Isabelle Cornaro à la Galerie Balice Hertling à Paris

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> Jean Otth, Hommage à Mondrian, 8′, vidéo, 1972 – Courtoisie de l’artiste

Deux éléments rapprochés en créent systématiquement un troisième, qui interpelle par son évidente monstruosité. Tout collage m’a toujours semblé efficace, avec les nuances qu’implique cet adjectif. Bâtarde par définition, cette chronique occupe le champ qui s’étire entre les deux termes de notre intitulé, partant d’une référence historique en la matière pour rejoindre des productions photographiques intégrant la fragmentation dans leur motivation-même. Et voilà une pratique limpide qui réduit ses moyens aux associations les plus frontales pour servir une imagination libre.

Kurt Schwitters à la Tate Britain à Londres

Collages Nord Sud au 38 Wilson – Galerie Nathalie Parienté à Paris

Marnie Weber à la Galerie Praz-Delavallade à Paris

Linder au Mamvp – Musée d’art moderne de la ville de Paris à Paris

Seuls quelques fragments (…) d’autrui par Timothée Chaillou à la Galerie Ropac à Paris

Deep à la Galerie Natalie Seroussi à Paris

Jan Groover à la Galerie Paul Frèches à Paris

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> Marnie Weber, Série The diary, 28.2×21.2cm, papier, colle, 2011-12 – Courtoisie de l’artiste et la galerie Praz-Delavallade Paris

Le mal s’impose comme un thème fédérateur dans l’actualité parisienne. Plusieurs expositions collectives glorifient ainsi la beauté de la désolation, les forces mystérieuses, l’esthétique de la destruction et les splendeurs du noir. Se complaire dans le dépérissement. Se lamenter joliment. Se gargariser de mélancolie. Voici des énergies pronominales louant le sublime des ténèbres, perspective existentielle fredonnant du requiem en un souffle froid. Éteignez alors lumières et radiateurs pour mieux accueillir les frissons du gothique.

L’ange du bizarre au Musée d’Orsay à Paris

Picatrix  par Eugenio Viola à la Galerie Michel Rein à Paris

Steven Parrino – Armleder (…) Toroni à la Galerie Gagosian à Paris

Disaster – The end of days à la Galerie Thaddaeus Ropac à Pantin

Jan Fabre à la Galerie Daniel Templon à Paris

Paint it black par Xavier Franceschi au Plateau Frac Ile-de-France à Paris

Isabelle Cornaro à la Galerie Balice Hertling à Paris

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> Bettina Samson, Série Comment, par hasard, Henri Becquerel découvrit
la radioactivité, 2009 – Courtoisie de l’artiste et collection Frac Ile-de-France

L’ampleur de certaines initiatives frôlent la mégalomanie en intimidant le public dans une forme de soumission spectaculaire. Pourquoi pas. Et c’est même parfois très réussi. Il s’agit ici de prendre de la place, d’occuper manifestement le territoire. Outre quelques propositions monolithiques, ce numéro approchera des dispositifs qui assomment volontairement leur visibilité.

Chiharu Shiota à La Sucrière à Lyon

Daniel Buren dans la cadre de Monumenta au Grand Palais à Paris

Monumental ? au Musée d’art moderne de Saint-Etienne Métropole à Saint-Priest-en-jarez

Gilbert & George à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Haim Steinbach à la Galerie Laurent Godin à Paris

Vincent Mauger à l’Abbaye Saint-Léonard à Corbigny

Markus Schinwald à la Galerie Yvon Lambert à Paris

> Haim Steinbach, Untitled (ball), 2012 – Courtoisie Galerie Laurent Godin Paris

Alors que certains se seront probablement déhanchés pour le réveillon, inaugurons cette année avec une chronique consacrée au corps, offert en représentation. Nu même vêtu, le danseur exclut la parole pour manier un autre langage, avec pour seul phrasé sa présence suspecte, sous nos yeux. Et j’aime beaucoup le projet de commencer notre nouveau calendrier, sous les charmes communément associés à la danse : Vitalité et Raffinement. Il ne s’agira pas ici de rendre compte de spectacles, mais bien de rester attentif aux résonances de ce domaine dans le champs de l’art contemporain, et plus généralement, à la figuration de l’humain en mouvement.

Alex Katz à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Jesper Just au Mac/Val à Vitry-sur-Seine

Daniel Larrieu à la Galerie Poggi à Paris

Danser sa vie au Centre Pompidou à Paris

Olaf Breuning au Palais de Tokyo à Paris

Claude Cattelain à la Galerie du Haut-Pavé à Paris

Denis Darzacq à la Galerie Vu’ à Paris

Voilà une génération qui n’a pas éclot dans les fleurs et l’insouciance. Tous sont nés autour des années 80, ont grandi en plein post-modernisme, éduquaient leur sexualité alors que le Sida fauchait et étudiaient encore quand les tours se sont effondrées. Ensemble, ils poursuivent une merveilleuse tradition du dépouillement, quasi baroque dans son extravagance déraisonnable à prôner une simplicité grave. Mais Réforme, Rigueur et Austérité sont des valeurs qui disposent de résonances bien plus réjouissantes que l’extrême précarité dans laquelle les  gouvernements les étouffent ces temps-ci. Protestons, dans un festin de lignes strictes et de grisailles.

Emilie Ding à la Galerie Samy Abraham à Paris

Nick Oberthaler à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Barney Kulok à la Galerie Hussenot à Paris

Milieux fossiles à la Galerie Epoque(s) à Paris

Anelia Saban à la Galerie Praz-Delavallade à Paris

Valerie Snobeck à la Galerie Catherine Bastide à Bruxelles

Were all stars to disappear or die… à la Galerie Bugada&Cargnel à Paris

Un premier numéro a déjà été consacré à l’actualité du médium dans sa forme hystérique. Après des torrents de pixels, reposons-nous maintenant avec des propositions cultivant un type de classicisme, d’ordre plus raisonnable. Toujours, des accrochages impeccables tracés au cordeau, qui envisagent l’espace comme un page à partitionner. Ce rapport mural au plat affirme la métaphore du livre à feuilleter. Et des rectangles de diverses qualités s’y organisent.

Robert Mapplethorpe par Sofia Coppola à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Yto Barrada au Wiels à Bruxelles

Thierry Fontaine à Micro-Onde à Vélizy-Villacoublay

Dove Allouche au Frac Auvergne – Fonds régional d’art contemporain à Clermont-Ferrand

Terre transformée par Sérgio Mah au Centre Culturel Calouste Gulbenkian à Paris

Chloé Quenum  par Nicolas de Ribou & Mathilde Guyon à L’Autonomie à Bruxelles

Wolfgang Tillmans à la Galerie Chantal Crousel à Paris

Nous arrivons à l’habituelle période consacrée, au sein du calendrier du monde de l’art parisien, au dessin. Au même titre que le culte de la photographie en novembre, la deuxième quinzaine du mois de mars voit poindre une concentration d’évènements liées aux pratiques graphiques. Et l’annuelle Semaine du Dessin se dédouble, rythmée par le Salon du Dessin Contemporain puis par CHIC Dessin et une dizaine d’autres manifestations encore. L’occasion s’impose pour interroger l’actualité du médium, dans la diversité de ses définitions. Ma sensibilité sera plutôt séduite par la virtuosité des tracés et/ou cette fascinante capacité à investir au moins trois dimensions.

Veit Stratmann à la Galerie chez Valentin à Paris

Olivier Nottellet à la Galerie Martinethibaultdelachâtre à Paris

Robert Longo à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Renée Lévi au Crédac à Ivry-sur-Seine

Miriam Cahn à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

Guy de Cointet au Quartier à Quimper

Mélodie : Toujours l’art des autres par Bettina Klein au Ceaac à Strasbourg

Une telle envie dure probablement depuis le lancement de cette chronique initiée il y a maintenant bientôt deux ans : consacrer un numéro à la rayonnante hospitalité, à la puissance de l’accueil total, au don majestueux de quoique ce soit par la blancheur de son image. Et comme
toujours, c’est la récurrence suspecte d’une donnée remarquable au sein de l’actualité artistique que je parcours puis partage, qui me fait pondre un numéro spécifique réunissant une, deux, trois, quatre, cinq, six et enfin sept manifestations qui incarnent à diverses échelles chaque thématique esquissée. Le blanc mérite beaucoup, mériterait tout d’après moi. Voilà le moment de lui offrir modestement un premier corpus d’avatars. Lumineux, vierge, minimaliste, radical, sobre, snob, parfait, il incarne ces caractères et tant d’autres encore. Je tiens à ne retenir que l’ultime qu’il me semble falloir lui accorder : la pleine disponibilité.

Joseph Kosuth au Musée du Louvre à Paris

Denis Brun à la Galerie Bonneau-Samames à Marseille

Loris Cecchini au Château des Adhémar à Montélimar

Terence Koh à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Wanda Skonieczny à la Galerie Lacen à Paris

We are sun-kissed and snow-blind par Eva Presenhuber à la Galerie Patrick Seguin à Paris

____________ à la Galerie ________ __________ à ________

L’esperluette est ce signe typographique hybride que l’on utilise sans en connaître généralement le nom pour affirmer le lien qui unie deux éléments soudainement inséparables. Résultant de la progressive ligature des lettres e et t, notre logogramme & semblerait considéré jusqu’au XIXe siècle comme la vingt-septième composante de l’alphabet mais ne subsiste aujourd’hui dans son usage courant que comme la conjonction de coordination associant deux personnes en un couple qui forme alors une entité propre. Il s’agira pour nous cette semaine de nous pencher sur la création à deux, sur ces binômes qui rythment notre actualité selon diverses notions d’accouplements fertiles que nous parcourrons ici.

Gilbert & George à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Gil & Moti à la Galerie Eric Dupont à Paris

Nathalie Brevet & Hughes Rochette au Collège des Bernardins à Paris

Morgane & Salomé à l’Espace Jean-Marie Poirier à Sucy-en Brie

Jérôme le Goff & Delphine Ralin au Loft19 chez Suzanne Tarasiève à Paris

McDermott & McGough à la Galerie Jérôme de Noirmont à Paris

Iris van Dongen & Dionisis Kavallieratos à la Galerie Bugada & Cargnel à Paris

L’actualité politique de l’Iran cristallise l’attention des médias depuis plusieurs semaines, affirmant un esprit révolutionnaire par la protestation d’une partie de la population défendant l’intégrité de son droit de vote. Simultanément dans une galerie parisienne, s’ouvre la troisième notable exposition de groupe consacrée aux artistes iraniens, depuis le début de l’année dans notre capitale. C’est l’occasion de revenir sur une série de manifestations tant monographiques que collectives qui participent depuis quelques mois à offrir une visibilité accrue à la scène artistique iranienne, indigène ou expatriée. Annoncée par le film Persepolis de Marjane Satrapi qui vulgarisa généreusement l’histoire récente de l’Iran sous l’angle d’une autobiographie au graphisme radical, l’engouement pour la culture perse, ses traditions et sa modernité, bousculée par une succession de régimes, fut d’abord initiée dans son acceptation contemporaine par quelques institutions étrangères, ailleurs. Paris s’est rattrapé, avec cette série d’évènements qui fleurirent pendant le printemps dont voici ici la sélective rétrospective.

Heydar Ghiai à la Cité Internationale Universitaire à Paris

Raad o Bargh à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Behdjat Sadr à la Galerie Frédéric Lacroix à Paris

Ghazel par Léonor Matet dans le Vestibule de la Maison Rouge à Paris

Aryanpour – Hassanzadeh – Emad – Morshedloo – Rahbar à la Galerie Ghislaine Hussenot à Paris

Raha Raissnia à la Galerie Xippas à Paris

L’Iran sans frontières à la Galerie Almine Rech à Paris

De la toile peinte au vêtement cousu, le matériau tissé nous offre une excitante orientation qui relie la peinture à la mode. Support, surface, l’enveloppe parfois encore tendue sur châssis s’échappe de sa croix pour s’étendre sur les murs puis autour du corps. En plein hiver parisien, les défilés masculins nous proposent de divinatoires silhouettes alors que certains lieux d’exposition exhibent les stylistes et que les peintres se froissent à dépasser un vestimentaire motif.

Thomas Fougeirol à la Galerie Praz-Delavallade à Paris

Michaële-Andréa Schatt à la Galerie Isabelle Gounod à Paris

Alex Katz à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Claude Viallat à la Galerie Daniel Templon à Paris

Walter van Beirendonck à la Galerie Polaris à Paris

Sonia Rykiel aux Arts Décoratifs à Paris

Romain Kremer à la Maison des Métallos à Paris

Les trois précédents numéros consacrés à la scène danoise nous ont temporairement éloignés de l’actualité parisienne. Tant mieux. Mais il est temps pour nous de revenir sur un territoire familier, accueillant en ce moment des expositions personnelles d’artistes importants qui participent activement à l’écriture classique de l’histoire de l’art d’aujourd’hui. Cinq hommes, quatre étrangers, trois français, deux femmes, tous sont réunis pour composer cette dernière chronique de l’année 2008.

Sylvie Fleury à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Paul-Armand Gette à la Galerie Philippe Chaume à Paris

Valérie Belin à la Galerie Jérôme de Noirmont à Paris

Claudio Parmiggiani au Collège des Bernardins à Paris

Richard Deacon à la Galerie ColletPark à Paris

Daniel Buren au Musée National Picasso à Paris

Glen Baxter à la Galerie Martinethibaultdelachâtre à Paris

Issu du vocubulaire photographique, le mot « cliché » désigne originellement le phototype négatif à partir duquel on peut tirer un grand nombre d’épreuves positives. Ancré historiquement dans le lexique de l’image, on comprend ainsi le sens courant qu’on lui attribue aujourd’hui, élément visuel répété encore et encore pour créer un stéréotype à l’échelle d’une culture jusqu’à devenir un adjectif synonyme de poncif. Au-delà du caractère dépréciatif parfois associé à ce qu’il représente pour les raisons qui font sa force, le cliché reste le témoin d’un partage, signe unificateur puisque chacun le reconnaît comme tel. Envisagé comme un code, nous verrons à travers la sélection de cette semaine comment les artistes se l’approprient, le bousculent, le confortent ou le créent.

Olive Martin à la Galerie Maisonneuve à Paris

Valérie Belin à la Mep – Maison Européenne de la Photograhie à Paris

Yasumasa Morimura à la Galerie Taddaeus Ropac à Paris

Yan Lei à la Galerie Paul Frèches à Paris

Guy Limone  à la Galerie Emmanuel Perrotin à Paris

Pilar Albarracín à la Maison Rouge à Paris

Des jeunes gens mödernes à la Galerie du Jour à Paris

Paris sous la pluie nous propose de suivre des artistes qui soulignent le riche rapport qu’entretiennent nature et culture, mais pas que. Ces deux axes servent de pivots à divers duels, soulignant un probable désir manichéen de simplifier notre environnement pour mieux le cerner à l’image de l’informatique réduisant tout au binaire, soit 1, soit 0.

Martin Bruneau à la Galerie Isabelle Gounod à Paris

Penck à la Galerie Jérôme de Noirmont à Paris

Elger Esser à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Tadzio à la Galerie Jean Brolly à Paris

Lawrence Beck à la Galerie Metropolis à Paris

Patrick Everaert à la Galerie Aline Vidal à Paris

Lucien Pelen à la Galerie du Jour à Paris