archive

Archives de Tag: Galerie Xavier Hufkens

Il existe des récipients que l’on ne remplit pas que de ce que l’on y met, seulement. En terre vernissée, ces jarres provençales dodues sont équipées de passants dans lequel se glisse un cordage afin de faciliter le transport à flanc d’âne. Les grosses bouteilles étaient ainsi trimballées à travers les rues pour quêter de l’huile d’olive, au nom de la subsistance. Chacun y versait la quantité dictée par sa propre morale.

Claudine Monchaussé à Camoufleur à Lille

L’art des Léga & Eugène Leroy, Michel Boulanger, Étienne-Martin chez Bernard Bouche à Paris

Chikuunsai IV Tanabe chez Pierre Marie Giraud à Bruxelles

Kate Newby par Art : Concept (Paris) à Artissima à Artissima à Turin

Girgio Griffa chez Xavier Hufkens à Bruxelles

Brut délicat par Héloïse Bariol à Nous à Paris

Salvo chez Norma Mangione à Turin

a69fc6e0-7f90-5c94-5e65-28d2b229f649Claudine Monchaussé, vue de l’exposition à Camoufleur (Lille), 2022

Certaines compositions éclipsent l’imagerie scientifique par l’ouverture qu’elles offrent sur des dimensions insoupçonnées. Le vertige s’en empare et nous propulse dans des abysses dont nous ne saisissons plus l’échelle.

Pierre Unal-Brunet par Nicoletti Contemporary à Art-o-rama à Marseille

Roger Bissière chez Ceysson & Bénétière à Paris

Les Vivants par la Fondation Cartier au Tripostal à Lille

Maria Helena Vieira da Silva au Musée Cantini à Marseille

Resurgent Light par Elena Sorokina à la Galerie Mayoral à Paris

Joe Bradley chez Xavier Hufkens à Bruxelles

Claude Viallat | Patrick Saytour au château, à la glacière, au temple et au presbytère à Aubais

Claude Viallat, vue de l’exposition avec Patrick Saytour au temple d’Aubais, 2022 | Courtoisie de l’artiste et de la galerie Ceysson & Bénétière

En fricassée ou en ragoût, elle peut se transformer en pépite gustative. Et désigne grossièrement les viscères en boucherie, les tripes, voire de manière plus imagée, le siège des passions. Il s’agit de chair laissée au rebut, qu’il faut savoir reconsidérer pour en révéler toute la saveur.

Anne Verdier à la Galerie XXI à Paris

Théodule Ribot au Musée des Augustins à Toulouse

Elsa Sahal à la Galerie Papillon à Paris

Alberto Giacometti | Barbara Chase-Riboud par Émilie Bouvard à l’Institut Giacometti à Paris

Replica par Chantal Crousel à Cahn Contemporary à Bagnolet

Lynda Benglis chez Xavier Hufkens à Bruxelles

Ser Serpas chez Balice Hertling à Paris

267db44b-f37a-a11a-12a1-fbbb18466198Anne Verdier, Pss 021-12Grès, porcelaine, émail, 1300°C, 2021 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie XXI (Paris)

Il existe des physionomies qu’on façonne à la tronçonneuse. Elles se donnent de front, tranchées, et partagent leurs racines avec le trognon, ce qui reste d’un fruit lorsqu’on a enlevé la partie comestible. Leur face est vive, et présente le talent de demeurer écorchée.

Huma Bhabha chez Xavier Hufkens à Bruxelles

Lauren Coullard | Tatiana Defraine par A.Romy et Pierre Poumet à Art-o-rama 2021 à Marseille

Alexej von Jawlensky au Musée Cantini à Marseille

Figures à la Galerie de la Béraudière à Bruxelles

Julie Monot à la Galerie Lefebvre & Fils à Paris

Women in Paris à la Galerie Hussenot à Paris

Julien Meert par Sorry We’re Closed (Bruxelles) à Art-o-rama 2021 à Marseille

be05e3ee-87b6-49bf-c9e2-c6fa5f3028afHuma Bhabha, Untitled, 127 x 127 cm, ink, acrylic, pastel and collage on paper, 2021 | Courtoisie de l’artiste et Xavier Hufkens (Bruxelles)

Parfois, nous ne ne changeons pas. Cela se passe ailleurs. La métamorphose peut agir selon un éventail d’indices, de la grimace à la cicatrice. La tradition chrétienne célèbre cette forme d’apparition miraculeuse qui amorce une résurrection. Ça se fête, avec éclat.

Tom Poelmans chez Rodolphe Janssen à Bruxelles

Possédé·e·s par Vincent Honoré, Caroline Chabrand, Anya Harrison avec Laureen Picaut au MO.CO. Panacée à Montpellier

Caroline Achaintre par Nathalie Guiot à la Fondation Thalie à Bruxelles

Seyni Awa Camara chez Baronian Xippas à Bruxelles

Pol Taburet par Ali Hassanzadeh chez Balice Hertling | Projects à Paris

Yesn’t par Paul Maheke à la Galerie Sultana à Paris

David Altmejd chez Xavier Hufkens à Bruxelles

fbd3bb5a-ce5c-489e-aeaf-8f67d802a6a3Raphaël Barontini, Dutty Boukman, 2020 | Production MO.CO. (Montpellier), courtoisie de l’artiste et des galeries Mariane Ibrahim (Chicago) et The Pill (Istanbul), crédit photographique Marc Domage

Art-O-Rama marque traditionnellement la rentrée sociale et commerciale de l’art en France, accompagnant le crépuscule de l’été par sa fougue marseillaise. Son édition physique devant être annulée, la foire rebondit avec diverses consolations qui contribuent au fort potentiel sympathie constitutif de son identité. Et son Salon immatériel se distingue des alternatives en ligne, en cela qu’il se retire d’emblée du champ visuel. L’initiative est futée, et fédère ainsi une quarantaine de participations. Parmi des projets plutôt caricaturaux, surgit une pièce sonore de quatre minutes signée par Claude Closky, fantasque et efficace guimauve textuelle dont le titre nous guide justement aujourd’hui vers tout l’inverse de l’ennui électronique.

Lynda Benglis chez Xavier Hufkens à Bruxelles

Colette Richarme à l’Espace Dominique Bagouet à Montpellier

Hugo Pernet à La BF15 à Lyon

Painting. A Permanent Challenge au Caixa Forum à Madrid

Denis Laget au Musée Estrine à Saint-Rémy-de-Provence

Lucio Fontana à la Galerie Karsten Greve à Paris

Miryam Haddad chez Art : Concept à Paris

92e6d711-5d97-4ca0-94f2-15d6a38ba2ae
Lynda Benglis, Wonder Woman (détail), 124.5 x 50.8 x 40.6 cm, cast sparkles on handmade paper over chicken wire, 2016-17 | Courtoisie de l’artiste et de Xavier Hufkens (Bruxelles), crédit photographique HV-studio

Pour outil de divination, les druides utilisaient de l’eau ou de l’encre. Cette faculté prit peut-être naissance au bord d’une rivière, lorsqu’un.e ancêtre aperçut des formes vagues dans l’onde. Toute surface miroitante et lisse peut devenir un véritable support de médiumnité, et la sphère de cristal de roche s’est progressivement imposée par la pureté de sa forme et de son matériau. Ces composantes de canalisation de l’énergie psychique permettent d’accéder à un état hypnotique favorisant ensuite la lecture d’informations à interpréter. Il s’agit de neutraliser la vision classique afin d’atteindre un degré de conscience supérieur. Faisant dos à la lumière, on plonge le regard, non sur sa surface mais à l’intérieur de cette boule. Il faudra la fixer pendant une dizaine de minutes en évitant de cligner des yeux. Lorsque des larmes viennent ou que la focale se trouble, tout suspendre et à cet instant, une fumée laiteuse se produira, dans laquelle projeter son esprit en le gardant ouvert. Ou extraire du brouillard des images à travers un dispositif optique.

Ittah Yoda à la Petite Galerie | Cité internationale des arts à Paris

Scènes dans une bulle de cristal à la Galerie Chantel Crousel à Paris

Wolfgang Tillmans au Wiels à Bruxelles

Pleiad of Glass à l’UPM | Museum of Decorative Arts à Prague

Winterreise chez Xavier Hufkens à Bruxelles

On y voit rien à la Galerie Anne-Sarah Bénichou à Paris

Jochen Lempert par Claire Le Restif au Crédac à Ivry-sur-Seine

b51e9fd3-46a1-4db7-8a00-dc2b54fbf552
Jochen Lempert, Full Spiderweb, photograhie noir/blanc sur papier baryté mat, 2012-15 | Courtoisie de l’artiste et des galeries ProjecteSD (Barcelone) et BQ (Berlin) © L’artiste et ADAGP, Paris, 2020

Cette locution désigne historiquement, le cri d’une sentinelle qui ordonne à des passants de s’éloigner. On se tire, on se casse, on s’arrache, on sort, on se taille, on fout le camp, on prend la poudre d’escampette, on s’éclipse, on s’esquive, on s’échappe, on file, on dégage, on s’en va, on se barre, on met les voiles, on part, on quitte.

Renato Leotta à la Galeria Madragoa à Lisbonne

Un voyage en mer par Nicolas Jolly à la Charles Riva collection à Bruxelles

Daniel Gustav Cramer par Samuel Leuenberger pour Art Basel – Art parcours à Basel

Josh Smith à la Galerie Xavier Hufkens à Bruxelles

Walter de Maria à la Gagosian gallery – Britannia st à Londres

Johana Pošová & Barbora Fastrová chez Syntax à Lisbonne

Wolfgang Tillmans chez Maureen Paley à Londres

6233ffd2-550c-46b1-88af-daa83eb7bb8f
Wolfgang Tillmans, Eu campaign, 2016 – Courtoisie de l’artiste et de Maureen Paley, London

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

C’est un fait, un indice, une perspective. La pleine satisfaction est servie ici par une picturalité gourmande, un goût affirmé pour les factures tangibles. Son appétit est déterminé, et n’importe quel autre vœu passe à coté de sa vaillance pour une vague espérance. La délectation qu’elle implique, est motivée par le caractère sensuel des moyens mis en œuvre pour envisager l’expérience de l’art comme un généreux festin. Plaisir.

Lesley Vance à la Galerie Xavier Hufkens à Bruxelles

Julie Beaufils à la Galerie Balice Hertling à Paris

Markus Amm à la Herald st Gallery à Londres

Pieter Vermeersch à la Carl Freedman Gallery à Londres

Sensation et sensualité par Nico Van Hout à Bozar à Bruxelles

Cecily Brown à la Galerie Gagosian à Paris

Samara Scott à The sunday painter à Londres

julie
Julie Beaufils, Baisser les baisers, acrylique, toile, 2014 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie BaliceHerlting, crédit photographique Claire Dorn

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

La capitale des belges accueillait la trentième édition d’ArtBrussels, une foire agréable au sein d’une ville heureuse. Son réseau de galeries affichait un programme alléchant, partiellement effectif. J’ai été surpris par la relative mésorganisation de ce moment du calendrier où la logistique devrait pourtant être facilitée pour le visiteur qui préfère ne pas se heurter aux horaires capricieux de certains lieux. Mais parmi ce qui a pu être vu, j’ai eu le plaisir de noter une appétence évidente pour le dur, le concret, le sculptural. Cinq monographies et deux collectives alimentent ce constat.

Rosemarie Trockel au Wiels à Bruxelles

Prima Materia à la Gladstone Gallery à Bruxelles

Tom Holmes à la Galerie Catherine Bastide à Bruxelles

Year à Komplot à Bruxelles

Beatriz Olabarrieta à la Galerie Mot International à Bruxelles

Thomas Kiesewetter  à la Galerie Almine Rech à Bruxelles

Evan Holloway à la Galerie Xavier Hufkens à Bruxelles

> Thomas Kiesewetter, Mercury, 140x188x65cm, métal, peinture, 2012 – Courtesey Almine Rech

Autre capitale. Autre médium. Nous savons combien ces deux critères sont superficiels. Il n’empêche que le constat s’impose de façon explicite après deux jours passés à parcourir l’actualité bruxelloise. Rentrée oblige, la monographie est privilégiée. Toujours assez classique, mais pas honteuse, la visibilité donnée à la photographie affirme une certaine sobriété s’étalant de l’expérimental au documentaire.

Jeff Wall à Bozar à Bruxelles

Beyond the document à Bozar à Bruxelles

Walead Beshty à la Galerie Rodolphe Janssen à Bruxelles

Jean-Luc Mylayne à la Galerie Gladstone à Bruxelles

Clunie Reid à la Galerie Mot International à Bruxelles

Florian Maier-Aichen à la Galerie Baronian_Francey à Bruxelles

Adam Fuss à la Galerie Xavier Hufkens à Bruxelles

Avant la prise de congé annuel des galeries, une ballade de trois jours me permit de parcourir l’actualité artistique proposée par Bruxelles, ville délicieuse, si agréable à silloner. Entre espaces particuliers et institutions publiques, j’ai pu retrouver la programmation de fin de saison d’une trentaine de lieux. Focus sur mes surprises.

Radical Postures à la Galerie Les Filles-du-Calvaire à Bruxelles

Sylvie Fleury à la Galerie Almine Rech à Bruxelles

Jan Vercruysse à la Galerie Xavier Hufkens à Bruxelles

Rehabilitation au Wiels à Bruxelles

José Maria Sicilia à la Galerie Meessen de Clercq et à la Maison d’Erasme à Bruxelles

Le Faux Miroir par Bob Nickas à la Galerie Rodolphe Janssen à Bruxelles

Agnès Varda à la Galerie Nathalie Obadia à Bruxelles

Ce belgicisme me permet de qualifier la richesse de l’offre culturelle en matière de création contemporaine dans la ville de Bruxelles durant la période où se tenait sa foire d’art contemporain. Artbrussels est un évènement particulièrement agréable de part son échelle, à la fois dense et humaine, excitante mais supportable. Rassemblant tout de même cent soixante-dix-huit galeries de plus de vingt-cinq pays, la foire doit peut-être simplement son succès à sa capacité à réunir quantité et qualité. Les expositions sélectionnées dans ce numéro esquisseront le contexte dans lequel s’est inscrit cette vingt-sixième édition.

Arne Quinze sur l’avenue de la Toison d’Or à Bruxelles

Erwan Mahéo à la Galerie Catherine Bastide à Bruxelles

Chris Brodahl à la Galerie Xavier Hufkens à Bruxelles

Mike Kelley au Wiels à Bruxelles

Michael Beutler chez Dependance à Bruxelles

Apocabliss à la A.l.i.c.e Gallery à Bruxelles

Hedwig  à la Galerie Baronian-Francey à Bruxelles