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Luxembourg

Il y a l’étude de l’âme, gouffre sûrement passionnant nécessitant mille pincettes. Nous ausculterons simplement certaines de ses manifestations, ses surgissements, ses vagabondages. Nimbe. Beaucoup s’obstinent à vouloir qualifier l’intangible-même. Qu’elle motive des communications alternatives ou permette de figurer l’aura d’une présence, rayonne la force de la pensée.

Cosa mentale par Pascal Rousseau au Centre pompidou – Metz à Metz

Alberto Giacometti à la National portrait gallery à Londres

Balthus à la villa Medicis à Rome

L’estampe visionnaire au Petit palais à Paris

Visions célestes, visions funestes au Cabinet d’arts graphiques du Mah à Genève

Élodie Lesourd au Casino – Forum d’art contemporain à Luxembourg

Mélanie Matranga au Palais de tokyo à Paris

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Mélanie Matranga, 反复 [Fanfu] Palais de Tokyo, 2015 – Courtoisie de l’artiste et de la galerie Karma international, crédit photographique Aurélien Mole

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

 

Toute recherche garde le progrès pour cible. Ici le moteur devient motif et la science rayonne pour ses formes. Notre humeur préférera rester optimiste. L’élan pointe une prospérité éveillée. Assurons la portée d’un mouvement irrésistiblement happé par l’avant.

Benoît Maire à la Galerie Thomas Bernard à Paris

Eppur si muove avec le Musée des arts et métiers au Mudam à Luxembourg

Katinka Bock aux Laboratoires d’Aubervilliers à Aubervilliers

Apartés 2015 au Musée d’art moderne de la ville de Paris à Paris

Ai Weiwei à la Royal academy à Londres

Une brève histoire de l’avenir au Musée du Louvre à Paris

Cerith Wyn Evans à la White cube Bermondsey gallery à Londres

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Thomas Struth, AGLAE, C2RMF, Paris 2013, tirage jet d’encre, 2013 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Max Hetzler

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Tout ne proviendrait que de sa seule descendance. Le culte de la terre est ancestral. Sa portée traverse les temps, avec pour constante, l’émerveillement simplement humain d’être debout, droit sur soi mais les pieds sur une surface meuble, plate pour certains, ronde pour d’autres. Alors parfois on se baisse pour plonger à pleine poigne en cette matrice en devenir, et la façonner. Sept expositions personnelles témoignent aujourd’hui de la persistance d’un magnétisme vif pour le tellurique selon une diversité de formules, concrètes, friables ou émaillées.

Elmar Trenkwalder par Clément Minighetti au Mudam à Luxembourg

Anne-Charlotte Yver à la Galerie Marine Veilleux à Paris

Ana Mazzei à la Galerie Emmanuel Hervé à Paris

Morgane Tschiember à la Galerie Loevenbruck à Paris

Félix Pinquier à la Galerie Karima Célestin à Marseille

Guillaume Linard Osorio à la Galerie Alain Gutharc à Paris

Marion Verboom dans la vitrine de la Galerie Anne de Villepoix à Paris

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Marion Verboom, Mondmichls – détail, quatre fois 280x26x50cm, mortier, 2012 –
Courtoisie de l’artiste et de la galerie, crédit photographique Nicolas Brasseur

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Fruits et légumes de saison sont disposés pour l’appréciation du regard, à l’affut d’une nourriture fraîche et goûtue. L’étal participe d’une définition de l’exposition-même, territoire de présentation sur lequel les choses s’offrent à l’horizontal. Chargées de la trivialité de l’urgence et l’immédiateté, les matières premières se répandent ici selon un casting éclairé, en un certain ordre assemblées.

Nora Schultz à la Galerie Campoli Presti à Paris

Despite our differences par Adrienne Drake à la Fondation Hippocrène à Paris

Manfred Pernice par Sylvie Vojik à Art3 à Valence

Manfred Pernice par Nathalie Ergino à l’Iac – Institut d’art contemporain à Villeurbanne

Tout va, et de travers aux Salaisons à Romainville

Serge Poliakoff au Mamvp – Musée d’art moderne de la ville de Paris à Paris

Thea Djordjadze par Christophe Gallois au Mudam à Luxembourg

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Thea Djordjadze, our full, 2013 – Courtoisie de l’artiste et crédit photographique Rémi Villaggi

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Un semblant de rêverie paraît surgir. Un soupir peut-être. Pas du tout. Hors de question de sombrer dans la désillusion, il s’agit plutôt d’entendre le puissant conditionnel que l’expression implique. L’éventualité et l’exclusivité s’imposent alors, giflant d’une intonation affirmative, ce qui aurait pu ressembler à une plainte. En inversant les éléments, le sens s’explicite d’emblée. Reste une forme d’exigence stricte et fantaisiste. Nous en sommes sûr, mais rien n’est certain.

Vers une hypothèse par Andrea Rodriguez Novoa au Fort du bruissin à Francheville

Philippe Parreno par Hans-Ulrich Obrist à la galerie Cahiers d’art à Paris

Slave to art par Emilie Bujès à la Galerie Marcelle Alix à Paris

Stefan Brüggemann à la Galerie Jonathan Viner à Londres

J’ouvre les yeux et tu es là par Christophe Gallois au Mudam à Luxembourg

Formes et forces par Raphaël Zarka au Mamcs dans le cadre de Pièces montrées à Strasbourg

Cy Twombly à la Galerie Karsten Greve à Paris

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Rémy Zaugg, Série Le monde voit, alu, peinture, sérigraphie, 2000 –
Collection Mudam Luxembourg

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Contrairement à sa représentation actuelle qui le figurerait plutôt sous notre front, Aristote plaçait le siège de la mémoire dans notre poitrine, à gauche. D’où l’expression savoir par cœur. Et que la faculté de se souvenir puisse être passionnée, colore irrésistiblement l’approche classique de l’histoire, présentée par commodité comme raisonnable. Rappelons-nous aussi que la déesse Mnémosyne est mère des neuf muses, filant une surprenante généalogie entre souvenance et imagination, réminiscence et inspiration. Entre devoir de commémoration, techniques de mémorisation et sentiment du passé, plusieurs pratiques plastiques visent à ancrer des balises pour mieux permettre et organiser la transmission.

Christodoulos Panayiotou par Kevin Muhlen au Casino – Forum d’art contemporain à Luxembourg

Une odyssée par Florence Derieux – Frac Champagne Ardenne au Domaine Pommery à Reims

Adam Chodzko au Benaki museum – Piros street annexe à Athènes

John Frum par Yoann Gourmel & Elodie Royer à La colline – Théâtre national à Paris

Je préfère être dérangé par l’École du Magasin – Session 23 à l’Ésad à Grenoble

La méthode des lieux par A-L Vicente, R Brunel & A Marchand à la Maison pop à Montreuil

Alejandro Cesarcopar Xavier Franceschi au Plateau Frac Ile-de-france à Paris

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Christodoulos Panayiotou, If tomorrow never comes, diaporama, 2007

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La rentrée marque une transition entre l’indolence de l’été et l’excitation déraisonnable des foires automnales. Avec une certaine nonchalance, elle mâchouille une énergie élastique. A l’échelle européenne, l’éminence d’une pratique sculpturale est à signaler. Elle concerne des artistes qui triturent des matériaux gourmands en se permettant une palette large et franche. Ainsi à Hanovre, Londres, Paris, Luxembourg et Bruxelles, la souplesse des choses est mise à l’épreuve d’ambitions cosmétiques.

Rachel Harrison au Kestnergesellschaft à Hanovre

Marisa Merz à la Serpentine gallery à Londres

Sarah Tritz à la Galerie Anne Barrault à Paris

Richard Tuttle à la Galerie Marian Goodman à Paris

Folkert de Jong au Mudam – Musée d’art moderne Grand-Duc Jean à Luxembourg

Candy à la Galerie Blain Southern à Londres

Sterling Ruby à la Charles Riva Collection à Bruxelles

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Sarah Tritz, Ma femme, 64.5x36cm, chêne, peinture à l’huile, tissus, 2013 –
Courtoisie de l’artiste et la galerie Anne Barrault Paris

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Évoluant dans une achromie manifeste, un volume sonore se déploie depuis des ondes neutres et inaudibles jusqu’à des cris stridents, frôlant cordes de guitare et percussions puissantes. Ici, les gammes de grisailles évitent le bavardage de la couleur, pour mieux se taire ou hurler plus fort. Ce créneau auditif sera notre territoire, avec en fond de perspective un théorique mur du son, et partout ailleurs, mutisme ou fureur.

Pierre-Olivier Arnaud à la Galerie Skopia dans le cadre des 50Jpg à Genève

Sabine Tholen à la Halle nord dans le cadre des 50Jpg à Genève

Sleep disorders V  par Marion Auburtin & Benjamin Laurent-Aman à la Cité des arts à Paris

Altars of madness par Damien Deroubaix & Jérôme Lefèvre au Casino à Luxembourg

The wall par Benjamin Bianciotto à la Galerie Olivier Robert à Paris

Diogo Pimentão à la Galerie Yvon Lambert à Paris

Industries au 105 rue de Paris à Bobigny

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> Sabine Tholen, Spray painting 7, 54x39cm, tirage, papier, 2011 – Courtoisie de l’artiste

C’est la durée comprise entre la naissance des deux termes d’une génération actuellement célébrée par une série de remarquables expositions. Aujourd’hui, ces artistes alimentent par leurs productions une certaine unité caractérisée par une retenue plastique, de fortes charges affectives contenues dans des matériaux abrupts et une passion évidente pour le livre et les formes du savoir,
le tout formulé dans une élégance totale. Ce numéro, en une suite de rebondissements parmi des actualités surtout institutionnelles, fait résonner cette passionnante scène homogène, réclamant un public actif, disponible pour s’engager dans les jeux de piste qu’elle ménage. Résistant à la facilité du divertissement spectaculaire vers lequel tant de structures sont pourtant poussées, notre meute offre aux citoyens de l’exigence, de la délicatesse, de la beauté.

Daniel Gustav Cramer par Sandrine Wymann à La kunsthalle à Mulhouse

Une préface par Élodie Royer & Yoan Gourmel au Plateau Frac Ile-de-France à Paris

Guillaume Leblon à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

1966-79 par Laurent Montaron à l’Iac – Institut d’art contemporain à Villeurbanne

Dove Allouche au Centre Pompidou à Paris

L’image papillon par Christophe Gallois au Mudam à Luxembourg

Danh Vo au Mamvp – Musée d’art moderne de la ville de Paris à Paris

Série Untitled, 50x35cm, gravure, hahnemühle bütten 350 gr, 2013

> Danh Vo, Série Untitled, 50x35cm, gravure, hahnemühle bütten 350 gr, 2013

Accessoire des sorcelleries de toute origine, la poupée incarne la victime de nos sortilèges. Toute action perpétrée sur cette effigie de fortune atteindra selon une correspondance occulte, la personne soumise à nos pouvoirs. Il s’agit alors de sculpter l’image d’un corps à manipuler. Envoûter revient donc d’abord à être l’artisan de figurines, chairs pétries puis dirigées sur la scène de nos propres intentions.

Mark Manders au Carré d’art – Musée d’art contemporain à Nîmes

Rachel Labastie au Musée départemental de la Céramique à Lezoux

Peaux d’âmes par Sandra de Vivies  à la NextLevel Galerie à Paris

Victor Man par Christophe Gallois au Mudam – Musée du Duc Grand-Jean à Luxembourg

Soraya Rhofir par Le Parc Saint Léger au Palais Ducal à Nevers

Hippolyte Hentgen au Théâtre de Gennevilliers à Gennevilliers

Les maîtres du désordre par Jean de Loisy au Musée du Quai Branly à Paris

> Rachel Labstie, Sculpture, 4’30 » en boucle, vidéo, 1999

Il y a un siècle en 1912, un physicien français eut l’idée de contenir sous tension un gaz rare dans un tube de verre. Il applique cette invention quelques années plus tard en réalisant les premières enseignes lumineuses telles qu’on les connait, éclairant la nuit citadine de messages promotionnels. Cet anniversaire est l’occasion de revenir sur l’usage grandissant de ce matériau au cours de la seconde moitié du XXe siècle jusqu’à devenir aujourd’hui encore, un exercice de style pour tout sculpteur émergeant. Systématique ou anecdotique, sa présence a progressivement colonisé c’est vrai, les expositions d’art contemporain. Sa plastique séduisante happe facilement les attentions volatiles, mais sa redondance semble aussi agacer certaines sensibilités comme le feraient des publicités intempestives.

Néon, who’s afraid of red, yellow and blue ? par David Rosenberg à La Maison Rouge à Paris

Lux perpetua à la Galerie Kamel Mennour à Paris

Dan Flavin à la Galerie Emmanuel Perrotin à Paris

Børre Sæthre par Clément Minighetti au Mudam à Luxembourg

Thomas Lélu à la Galerie Vincenz Sala à Paris

Vittorio Santoro par Daniel Kurjakovic à la Fondation d’entreprise Ricard à Paris

Medium Kelly à la Galerie Torri à Paris

> Simon Nicaise, Et un néon de plus, néon, 2011

Nombreuses sont les façons d’être deux. Ce numéro en déclinera une partie : Doublon, duo, paire, couple, jumeau, diptyque, schizophrène, reflet, tandem, copie et plus encore. Une actualité surtout institutionnelle se penche sur la question et sur les formes qui en résultent.

Partenaires particuliers au Crac Alsace à Altkirch

Giorgio Ciam à la Galerie Mummery+Schnelle à Londres

Coup double au Frac Aquitaine – Fonds régional d’art contemporain à Bordeaux

Ivan Argote & Pauline Bastard à la Galerie Nettie Horn à Londres

Je hais les couples au Loft CMJN à Paris

Henri Matisse au Centre Pompidou à Paris

L.A. Raeven au Casino – Forum d’art contemporain à Luxembourg

Une diagonale zèbre l’Europe occidentale, des Flandres à l’Alsace. Je reviens d’une escapade de quelques jours motivée par la foire Art Brussels. Ce simple prétexte me fit parcourir, d’une envie à l’autre, cent vingt-sept expositions en six jours et sept villes. Je vous livre simplement ici un florilège composé d’un choix par étape : Roubaix, Gand, Anvers, Bruxelles, Luxembourg, Metz et Strasbourg.

Marie Voignier à l’Espace Croisé à Roubaix

Michael Sailstorfer au Smak à Gand

Lawrence Weiner & Liam Gillick au Mukha à Anvers

Jean-Luc Moulène à la Galerie Greta Meert à Bruxelles

Pascal Grandmaison au Casino à Luxembourg

Geste serpentine et autres prophéties au Frac Lorraine à Metz

Franck Scurti au Mamcs à Strasbourg