Nous poursuivons notre triptyque danois par ce deuxième volet qui s’attardera davantage dans les quartiers pittoresques. Partant du Børsgraven puis du Nyhavn, canaux animant le centre-ville et bordés d’édifices historiques et de maisonnettes aux frontons colorés, nous remonterons la Bredgade, majeur axe rectiligne et désuet investit par les antiquaires, reliant le cœur urbain au Kastellet, citadelle au pied de laquelle est échouée den Lille Havfrue, la Petite Sirène, pas aussi ridicule que le disent les ragots, triste figure mélancolique isolée sur un industriel horizon portuaire fumant. Tout le parcours est bien-sûr ponctué de manifestations participant à la délimitation de cette scène copenhagoise que nous cherchons à appréhender, stimulée tant par des artistes internationaux que des natifs locaux et élargie dans ce numéro au design et à l’architecture. Notre mot de la semaine accompagnant l’intitulé de cette chronique, malgré l’évidence de son préfixe, demeure fantastique lorsqu’il est prononcé par l’employé d’accueil d’un lieu d’exposition et est à traduire par communiqué de presse.
Kara Walker au Kunstforeningen GL Strand à Copenhague
Lars Arrhenius & Johannes Müntzing à la Galleri Specta à Copenhague
Caspar David Friedrich kom… à la Kunsthal Charlottenborg à Copenhague
Sebastian Dacey à la Galleri Mikael Andersen à Copenhague
Christin Johansson à la Galleri Køppe à Copenhague
Ulrik Weck à la Galleri Christina Wilson à Copenhague
Mvrdv à Copenhague