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Archives Mensuelles: juin 2020

Certains cheminent vers des formes d’abstraction. Pas d’écriture inclusive pour cette première phrase, car dans le cadre de la présente chronique, elle s’accorde exclusivement au masculin. Cela pourra nous faire réfléchir, par ailleurs. Ainsi, ces ouvriers de la planitude, recouvrent l’espace d’éléments dont la découpe géométrique tranche les surfaces. Dans le monde du bâtiment, de tels revêtements visent un objectif décoratif, tout en permettant de s’y tenir bien droit.

Olivier Mosset par Paul Bernard & Lionel Bovier au Mamco à Genève

La troisième dimension au Minotaure et chez Alain Le Gaillard à Paris

Maximilien Pellet par Thomas Havet à la Double V Gallery à Marseille

Ut Pictura Poesis à la Galerie Guido Romero Pierini Michael Timsit à Paris

Otto Wagner à La Cité de l’Architecture et du Patrimoine à Paris

Matthias Bitzer à la Galería Casado Santapau à Madrid

Bernard Piffaretti à la Galerie Frank Elbaz à Paris

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Maximilien Pellet, L’échiquier, 50 x 50 cm, céramique sur caisse en bois, 2020 | Courtoisie de l’artiste et de Double V Gallery (Marseille), crédit photographique Jean-Christophe Lett

Il existe des espaces pour badiner. Des règles régissent ce terrain, à commencer par ses démarcations toujours précises. Une scène est mise. La piste est dessinée. On y trame. Le damier par l’alternance de ses cases, impose une grille binaire. Les effets de perspectives y sont amplifiés, jusqu’à ouvrir des dimensions parallèles lorsque la vision y perd ses repères. L’échiquier devient le socle du drame. Les forces s’affrontent. La tension psychologique installe son filet. La planéité du sol où tout se déroule, se voit géométrisée pour mieux acérer le regard que nous y projetons.

Adélaïde Feriot à Art3 à Valence

Ulla von Brandenburg au Palais de Tokyo à Paris

Modes & Travaux par The Drawer / Poil à la Galerie Vallois à Paris

Zora Mann par Eric Mangion à la Villa Arson à Nice

Maria Helena Vieira da Silva chez Waddington Custot à Londres

Quodlibet par Karel Císař chez Hunt Kastner à Prague

Martin Belou par Eloi Boucher à Sans titre (2016) à Paris

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Martin Belou, vue de l’exposition « Foyer » par Eloi Boucher, 2020 | Courtoisie de l’artiste et de Sans titre (2016) (Paris), crédit photographique Aurélien Mole

Un bouleversement retourne les choses. Une partie de nous se contracte, se dérobe, se rejette en arrière. Des crispations déforment les traits. Une force agit et cette possession brève nous ôte tout contrôle d’un corps alors régi par les spasmes. Faire horreur. Ces afflux encouragent les tensions, pour mieux exprimer une révolte organique.

Jean-Charles de Quillacq chez Marcelle Alix à Paris

Ecce Puer chez Pact à Paris

Rachel Rose à Lafayette Anticipations à Paris

Vampires. L’évolution d’un mythe au CaixaForum à Madrid

Enzo Cucchi chez Balice Hertling à Paris

Penny Goring chez Campoli Presti à Paris

Dorothea Tanning chez Alison Jacques à Londres

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Rachel Rose, série Borns, roche et verre, 2019 | Courtoisie de l’artiste, Lafayette Anticipations (Paris), et des galeries Pilar Corrias (Londres) et Gavin Brown’s Entreprise (New York, Rome), crédit photographique Andrea Rossetti

L’espace se saisit à travers les obstacles qui en délimitent la vertigineuse notion. Ainsi des corps sont à embrasser par leurs contours, renfermant leur propre substance en la distinguant de celle des autres. Ils sont les parois de l’altérité. Les lois physiques invitent à une capacité de maintien. De la sorte, l’attitude extérieure exprime la manière d’être perçu·e. Et chaque objet remplit de sa présence le récipient qu’il constitue.

Barbara Hepworth au Musée Rodin à Paris

Tuomas A. Laitinen par Filipa Ramos terminée sur Vdrome sur internet

Gabriele Beveridge à Freehouse à Londres

Athanasios Argianas au Camden Art Centre à Londres

Ruth Asawa chez David Zwirner à Londres

La Boîte de Pandore par Andy Neyrotti au Musée Réattu à Arles

Irving Penn à la Galerie Thaddeus Ropac à Paris

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Tuomas A. Laitinen, Haemocyanin, 8′, UHD video, stereo sound, 2019 | Courtoisie de l’artiste et Helsinki Contemporary

Pour vivre, l’araignée façonne de subtiles pièges de soie. Les ancêtres de l’animal dans sa forme primitive, utilisaient ce fil pour la fabrication de cocon afin de protéger les œufs, ne tissant alors pas encore de toile. De la sauvegarde de sa progéniture à la capture de sa proie, l’évolution naturelle a dû générer de nouveaux schémas de confection. Dans le domaine du tissage, une étape déterminante consiste à assurer les préparatifs de tout ouvrage, avant d’entreprendre son exécution effective. Il y a manigance. Quelque chose se trame.

Caroline Achaintre | Anna Barham | Peggy Franck par Arcade à ARCOmadrid à Madrid

Drapé au Musée des Beaux-Arts de Lyon à Lyon

Man Ray par la RMN Grand Palais au Musée Cantini à Marseille

Alisha Wessler dans son atelier à La Factatory à Lyon

Olga de Amaral par Richard Saltoun à ARCOmadrid à Madrid

Jennetta Petch & Szymon Kula dans leur atelier à La Factatory à Lyon

Marion Baruch à La BF15 à Lyon

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Caroline Achaintre, Pasodoble, laine tuftée main, 2020 | Fundación ARCO (Madrid) | Courtoisie de l’artiste et Arcade (Londres)