C’est limpide et tout se donne à voir en un coup d’œil. Dans l’évidence d’un plan manifeste. Socles et piédestaux partagent une racine pédestre, de piétements en soquettes. Prendre pied. Perdre pied. Il s’agit de s’ancrer ou de s’abandonner sur cette vaste surface fertile. Les choses se dressent alors en un champ de stèles. C’est peut-être l’inverse d’un cimetière. Les obstacles peuvent exister mais ne doivent obstruer. Une vraie continuité s’annonce. L’horizontalité règne comme environnement pour jouir d’un appétit définitivement sculptural.
Per Kirkeby aux Beaux-Arts de Paris à Paris
Rodin, Brancusi, Carl Andre… Le socle au MUba Eugène Leroy Tourcoing à Tourcoing
Toby Ziegler à la Galerie Max Hetzler à Paris
Marc Kokopeli chez Edouard Montassut à Paris
Rachel Whiteread à la Tate Britain à Londres
César par Bernard Blistène au Centre Pompidou à Paris
Laura Porter dans la Salle Foch du Palais des Beaux-Arts à Paris
Rachel Whiteread, Untitled (Room 101), 300 x 643 x 500 cm, plâtre, bois et métal, 2003 – Paris, Centre Pompidou MNAM/CCI avec le soutien des Amis du MNAM et Clarence Westbury Foundation, crédit photographique Tate Photography