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Archives Mensuelles: juin 2019

Laissons-nous porter par la promenade-même. Il s’agit de zoner. Le prétexte de la sortie n’est autre que la déambulation dans le monde. Certaines connotations peuvent faire pencher cette balade vers la recherche d’amusements voire de plaisirs faciles. Jusqu’à faire du substantif un synonyme de femme de mauvaise vie.

Guillaume Pinard à la Galerie Anne Barrault à Paris

Hypnagogia par Victoria Aresheva à la Galerie Charraudeau à Paris

Gabrielle Conilh de Beyssac & Jules Guissart à l’Église écroulée de Félines-sur-Rimandoule

Vaste Horizon chez La marchande des 4 saisons à Arles

Dora Maar au Centre Pompidou à Paris

Neither Nor par Milovan Farronato au Pavillon italien / Arsenale à Venise

Henry Hudson chez Hannah Barry à Londres

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Guillaume Pinard, La berge, 56 x 42 cm, pastel sec sur papier, 2019 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Anne Barrault (Paris), crédit photographique Aurélien Mole

Sortes de poumons de l’extrême, il s’agit d’organes internes ou externes permettant à de nombreuses créatures d’extraire l’oxygène de l’eau, c’est-à-dire de rester vivant dans des conditions inédites. Elles sont techniquement des évaginations tissulaires vascularisées et alternent opercules, filaments et lames. Que l’on soit mollusque ou pas, elles affirment la souplesse et la structure, la rigidité et la volupté. Elles sont une surface d’échange, et piègent en plus de tout, de la nourriture. Respirer à tout prix.

Anu Põder par Barbara Sirieix à La Galerie à Noisy-le-Sec

Dipolar par Sophie Vigourous à la Galerie Jousse à Paris

Arnaud Vasseux au Temple de Saoû

Derek Jarman chez Amanda Wilkinson à Londres

Umbilicus à la Galerie Sultana à Paris

Hans Jean Arp par Catherine Craft à la Peggy Guggenheim Collection à Venise

Shanta Rao à la Galerie Joseph Tang à Paris

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Anu Põder, Lécheur·euse·s, métal, textile, papier d’aluminium, 2007 | Collection particulière, crédit photographique Pierre Antoine

Le mot surprend par son genre double, invoquant dans tous les cas une nature bienfaisante. Au masculin, il désigne une plante odoriférante, une substance résineuse sécrétée par des végétaux et par extension, un médicament dont la préparation onctueuse adoucit voire guérit. Au féminin, elle qualifie une grotte et son caractère merveilleux. Il s’agit généralement d’un abri de fées, d’une caverne habitée.

Jean-Charles de Quillacq par Mélanie Bouteloup et Lucas Morin à Bétonsalon à Paris

de l’amitié à la Galerie Marcelle Alix à Paris

Pauline Boudry/Renate Lorenz par Charlotte Laubard Pavillon suisse / Giardini à Venise

Take Care par Christine Shaw à La Ferme du Buisson à Noisiel

Liv Schulman par Mélanie Bouteloup et Émilie Bouvard à la Villa Vassilieff à Paris

Une journée avec Marie Vassilieff par Mélanie Bouteloup & Emilie Bouvard à la MABA à Nogent-sur-Marne

Kate Newby à l’IAC Villeurbanne/Rhône-Alpes à Villeurbanne

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Jean-Charles de Quillacq, Mes Béchamel, dimensions variables, couvertures, plâtre, alginate, 2018-19 | Courtoisie de l’artiste et de Marcelle Alix (Paris), crédit photographique Aurélien Mole

Elle marque une distance, qui affirme à la fois la domination et la protection. C’est une corde destinée à tenir attaché. Elle peut dresser un cheval ou assurer un alpiniste. Sa double acception inflige la soumission tout en évitant la chute. Servitude et sécurité. L’équipement complète le cuissard, le harnais, le baudrier, le mousqueton, le mors, la courroie, dans de nombreux domaines allant de l’équitation à la spéléologie. C’est une lanière de cuir que l’on fixe à la patte d’un oiseau de proie. Par extension dans une forme d’argot, le terme indique une année passée au bagne, voire l’âge d’une personne, traduisant une durée pénible. À la boucherie, il s’agit aussi d’un morceau de carcasse que le débiteur tranche depuis l’épaule jusqu’à la queue, soit une moitié d’échine.

Leonor Antunes par João Ribas au Pavillon portuguais / Palazzo Giustinian Lolin à Venise

Marina Stanimirovic à la Galerie Tator à Lyon

Dysfunctional par Carpenters Workshop Gallery à la Ca’ d’Oro à Venise

Atelier Van Lieshout chez Gió Marconi à Milan

Lucie Stahl chez Freedman Fitzpatrick à Paris

g = 9,8 N.kg-1 à la Galerie Christophe Gaillard à Paris

Jannis Kounellis par Germano Celant à la Fondazione Prada à Venise

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Leonor Antunes, a seam, a surface, a hinge, or a knot, 2019 | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Nick Ash