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Archives Mensuelles: avril 2014

Cueillies, fauchées, quelques tiges subsistent, superbement. Leur panache resplendit avec une intensité consciente de l’inévitable échéance. Un contraste primaire rayonne, et les profondeurs du noir se cognent à la gaîté de palettes fraîches, le cadavérique frôle le printanier, dans une contradiction existentielle élémentaire. Cette certitude reste la seule pérennité.

Becky Beasley à la Laura Bartlett Gallery à Londres

Wade Guyton à la Galerie Chantal Crousel à Paris

Sarah Jones à la Maureen Paley Gallery à Londres

Valerie Snobeck  à la Simon Lee Gallery Londres

Des astres, un pont et des oiseaux par Yann Chevallier à la Galerie Bernard Ceysson à Paris

Marvin Gaye Chetwynd à la Sadie Coles HQ Gallery à Londres

Yann Gerstberger au Confort moderne à Poitiers

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Ann Craven, Brussels fade red and pink (Silhouette), 122x92cm, huile, toile, 2006

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Condamnée à demeurer, cette situation frôle la captivité. Elle est la condition cinématographique du drame, la définition du théâtre enfermé entre des murs dont nous sommes le quatrième. Tout ici est tourné vers le dedans, subissant l’unité d’une force centripète dont le magnétisme exclut les perspectives extérieures. Mais ces cellules sont riches d’indices, animées d’objets que le confinement rend encore plus enivrants. Et ces systèmes fermés obligent l’énergie à circuler en boucle, pareille et différente à chaque fois, se renouvelant en autarcie, de l’intérieur.

Neïl Beloufa par Mihnea Mircan à la Fondation d’entreprise Ricard à Paris

Geographies of contamination à la David Roberts art foundation à Londres

Venez fruits pressés par Rosanna Puyol à La manutention à Paris

Haim Steinbach à la Serpentine gallery à Londres

Richard Hamilton à la Tate modern à Londres

Anthony Caro au Musée Würth à Erstein

Camille Henrot à la Chisenhale gallery à Londres

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Anthony Caro, vue de l’exposition Œuvres majeures de la collection Würth, 2015 – Courtoisie de l’artiste et de la collection, crédit photographique Philipp Schönborn

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Ce verbe aux connotations catastrophiques peut pourtant s’envisager selon un angle tout autre. Faire ruine. L’effort farfelu consiste alors à tout fantasmer dans une version décrépie, à transformer le présent en un futur passé. Ce sentimentalisme du survivant, était il y a quelques siècles un critère ultime de beauté et trouve aujourd’hui une vigueur certaine. Pas nécessairement apocalyptiques, ces visions se positionnent plutôt après le déluge, lorsque règne le calme existentiel de ce qui reste. Paisibles, des pierres éparses s’évanouissent sur des sites, de préférence envahis par une végétation applaudie. Le fragment l’emporte sur le tout. L’immuable fait place à la finitude sublimée.

Maude Maris chez Christian Aubert – Moments artistiques à Paris

Hubert Robert au Musée de Valence à Valence

Vues par Coal au Château du Domaine départemental à Chamarande

Ruin lust à la Tate britain à Londres

Rallou Panagiotou à la Galerie Andreas Melas & Helena Papadopoulos à Athènes

Naturaliser l’architecture au Frac Centre – Fonds régional d’art contemporain à Orléans

Nina Canell au Camden arts centre à Londres

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Maude Maris, Sans titre 4, 15x21cm, technique libre, papier japon, 2014 – Courtoisie de l’artiste et la galerie Isabelle Gounod, Paris

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J’ai passé ma scolarité à écrire ce mot dans le champs réservé au métier du père sur les fiches de renseignements. Sans me poser à l’époque davantage de questions quant à le spécificité de la profession au sein de la guilde des ouvriers du bâtiment, je constatais surtout cette éternelle pellicule blanche qui le recouvrait au retour du chantier chaque soir de mon enfance primaire. Généralement cet aura poudreux s’accompagnait de croûtes minérales sur les mains et les cheveux parfois. Ni maçon, ni staffeur, le métier doit évoluer entre structure et ornement, enduisant la première, anticipant le second, intermédiaire discret entre la technicité et le goût.

Romain Vicari au 13U à Sciences po à Paris

Xavier Antin à la Galerie Crèvecoeur à Paris

Fausto Melotti à la Galerie Karsten Greve à Paris

A blinded nomad draws a zodiac à l’Oval Gallery à Londres

Benoît Maire à la Hollybush gardens Gallery à Londres

Estèla Alliaud  au Pavillon à Pantin

Josué Rauscher au Poctb – Le pays où le ciel est toujours bleu à Orléans

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Romain Vicari, Araruama, 2014 – Courtoisie de l’artiste

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