Furieusement tendance au XVe siècle, cette couleur de cheveux fut popularisée par les peintures de Venus et de Madones, it-girls de la Renaissance. Les coquettes italiennes s’infligeaient alors un traitement capillaire afin de faire rayonner la fameuse teinte dans leur chevelure, qu’elles se rinçaient à l’urine animale ou humaine avant de la saupoudrer d’un mélange de safran, citron et racine de rhubarbe pour enfin les exposer au soleil qui finalisait la décoloration. La précieuse palette brille de reflets d’or et de cuivre, ni blonds ni roux, obtenue à l’état naturel par de faibles quantités d’eumélanine et de phéomélanine dans le tif, ce qui est extrêmement rare.
Mantegna and Bellini à la National Gallery à Londres
Jannis Marwitz chez Damien & The Love Guru à Bruxelles
Balthus à la Fondation Beyeler à Riehen
Byrd Hammond Klossowski Olowska chez Balice Hertling à Paris
Lisa Yuskavage dans deux des espaces de David Zwirner Gallery à New York
Edward Burne-Jones à la Tate Britain à Londres
Victor Man à Gladstone 64 à New York
Jannis Marwitz, exposition « Bonaventura Jannis Marwitzle » chez Damien & The Love Guru à Bruxelles, 2018 – Courtoisie de l’artiste et de la galerie, crédit photographique Alexey Shlyk