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Archives de Tag: Musée Bourdelle

Certaines créatures immémoriales ne font que semblant de disparaître. Les campagnes de normalisation qui trop souvent cherchent à éradiquer tout folklore, ne rasent que superficiellement leur ramage, dont l’enracinement patiente sagement jusqu’à ce que nous le fassions à nouveau éclore. Une survivance de cet esprit persiste. Son incarnation est de toute évidence, nourrie par des artistes, régulièrement, inlassablement, depuis toujours.

Niels Hansen Jacobsen au Musée Bourdelle à Paris

Miriam Cahn à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris et à Komunuma à Romainville

Léopold Chauveau au Musée d’Orsay à Paris

Pia Rondé & Fabien Saleil à la Galerie Valeria Cetraro à Paris

Lauren Coullard à A.ROMY à Genève

Vidya Gastaldon à Wilde à Genève

Victoria Kosheleva à Poush à Clichy

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Miriam Cahn, sarajevo, 45 x 38 cm, huile sur toile, 22.8.95 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Jocelyn Wolff (Paris, Pantin)

De vapeur, de sueur, de poussière, de fumée, d’écume, c’est une trace. Elle marque un passage, même s’il n’en reste que l’évanescence. Et si la matière n’est plus, demeure son parfum, son influence. Une allure s’affirme. Elle guide, et laisse son souvenir indélébile. Ce qui existe derrière soi.

Liz Deschenes chez Campoli Presti à Londres

Sigmar Polke au Bal à Paris

Back side / Dos à la mode par le Palais Galliera au Musée Bourdelle à Paris

Ruby Neri | Marilyn Minter | Philippe Malouin par Salon 94 à la Fiac 2019 à Paris

Louisa Gagliardi par Dawid Radziszewski à la Fiac 2019 à Paris

Lisa Brice chez Stephen Friedman à Londres

Histoire de corps Le nu dans l’oeuvre d’Alberto Giacometti à l’Institut Giacometti à Paris

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John Galliano, Robe fourreau fermée par 51 boutons, Prêt-à-porter, automne-hiver 1998-99 | Crédit photographique Pierre Antoine

Avant de se laisser submerger par les connotations frivoles surgissant à la lecture de ce terme, il est bon de savoir que l’expression fut consacrée par l’Académie royale en 1717 pour désigner au même titre que La peinture d’histoire ou Le portrait, l’art d’Antoine Watteau qu’il fallait bien réussir à classer au sein de la hiérarchie des genres, au risque de le récuser. Donc juste pour lui, une catégorie voit le jour, de celle qui figure de nobles personnages batifolant dans des clairières. Il s’agit de fleureter. L’occasion aussi de pointer une même génération d’artistes dont la flagrante délicatesse prend particulièrement forme par la peinture ou la performance. L’obsession du style parcourt cette sensibilité, habitée par un maniérisme propice.

Cristóbal Balenciaga par le Musée Galliera au Musée Bourdelle à Paris

Than Hussein Clark à la Galerie Crèvecoeur à Paris

O ! Watt up, de Watteau et du théâtre par Caroline Cournède à la Maba à Nogent-sur-marne

Sophie Jung à Kunstraum à Londres

Kaye Donachie au Plateau – Frac Ile-de-France à Paris

Sylvain Azam – Mireille Blanc à la Galerie municipale Jean-Collet à Vitry-sur-Seine

Julie Béna à la Galerie Joseph Tang à Paris

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Sophie Jung, Producing my credentials, 2017 – Courtoisie de l’artiste et Kunstraum, London

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