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Archives de Tag: Galerie Zürcher

Voilà une caractéristique vertigineuse, d’un matériau qui jamais ne se rompt. Habitué des superlatifs, l’or culmine dans cette catégorie aussi, puisque son étirement générerait un fil à l’infini. Pérennité de la matière. Malléabilité de la forme. Tout ici contredit le fragile. Il s’agit de résister. Célébrer une telle plasticité, c’est bien-sûr jouir une fois de plus des gourmandises souples offertes par la peinture et la céramique.

Eugène Leroy à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

Wasters par Alex Hoda & Robert Rush à la Edel Assanti Gallery à Londres

And the soft ground… par Àngels Miralda à la Lychee one Gallery à Londres

Marc Desgrandchamps à la Galerie Zürcher à Paris

Basic instinct par Attilia Fattori Franchini à la Seventeen Gallery à Londres

Ratatouille par Felix Gaudlitz chez Shanaynay à Paris

Maude Maris à la Galerie Isabelle Gounod à Paris

Mark
Mark Essen, Heelz (green)(warwickshire), céramique émaillée, 2015 – Courtoisie de l’artiste

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

La tête d’affiche du Centre Pompidou nous invite à effectuer une petite halte en pleine peinture orthogonale. Il est excitant de noter combien quelques outils plastiques manifestes ont bouleversé l’ensemble de la création du siècle passé et jouissent aujourd’hui encore d’une influence intarissable, dans le cadre sévère de l’abstraction géométrique, mais bien au-delà aussi.

Emmanuel van der Meulen à la Galerie Jean Fournier à Paris

Sarah Rapson à la Galerie Zürcher à Paris

Mondrian / De Stijl au Centre Pompidou à Paris

Tino Sehgal à l’Aubette 1928 à Strasbourg

Claude Rutault à la Galerie Emmanuel Perrotin à Paris

Daniel Buren à La Monnaie de Paris à Paris

Pedro Cabrita Reis au Carré d’Art à Nîmes

Une des précédentes chroniques s’attachaient aux peintres exposés en ce début de saison. Il s’avère que l’actualité des galeries de la capitale en compte beaucoup d’autres et qu’il me semblait injuste de vous en cacher l’existence. Ce présent numéro documentera donc une série de monographies qui donnent à voir comment le médium continue à se développer. A partir de préoccupations purement plastiques, il s’agira ici de s’aventurer vers des expérimentations étonnantes dans ce domaine, en épaississant son fond par une densité existentielle, ou en projetant sa forme dans des dimensions nouvelles.

Brendan Cass à la Galerie Zürcher à Paris

Ida Tursic & Wilfried Mille à la Galerie Almine Rech à Paris

Xylor Jane à la Galerie Almine Rech à Paris

Roman Opalka à la Galerie Yvon Lambert à Paris

Claude Closky à la Galerie Laurent Godin à Paris

Nicolas Guiet à la Galerie Jean Fournier à Paris

Kaz Oshiro à la Galerie Frank Elbaz à Paris

C’est l’une des trois phases de la matière qui guidera notre sélection cette semaine. Ni solide, ni gazeux, cet état est celui du fluide, de ce qui coule, ce qui n’a de forme propre. Les productions documentées exploitent diversement notre intitulé :  en tant que médium, sujet, métaphore, environnement ou effet. Des peintres seront présents de manière assez attendue, mais aussi deux plasticiens, une photographe et des designers.

Marc Desgrandchamps à la Galerie Zürcher à Paris

Guillaume Mary à la Galerie Frédéric Lacroix à Paris

Jean-Charles Eustache à la Galerie Benoît LeCarpentier à Paris

Peter Zimmermann à la Galerie Emmanuel Perrotin à Paris

Fabrice Gallis au Cac Abbaye Saint André à Meymac

Jennifer Lund  à la Galerie RiffArtProjects à Paris

Erwan&Ronan Bouroullec au Cneai à Chatou

On entend encore que la peinture contemporaine en France serait un médium sous-estimé, ingrat à défendre, définitivement illégitime. L’actualité prouve pourtant qu’un certain nombre de personnes persévèrent à soutenir des peintres qui renouvellent le langage pictural par une maîtrise technique évidente. Leur savoir-peindre se gorge de références classiques combinées à des emprunts de diverses sources complémentaires, sauvage primitivité, iconographie rock ou acide science-fiction, soit autant de mysticismes actuels venant secouer les citations trop sages. Les bons élèves s’émancipent et nous livrent des productions mâles qui suintent le délice, depuis le contentement du faire jusqu’à la délectation du voir.

Romain Bernini à la Galerie Metropolis à Paris

Julieth Mars Toussaint à la Galerie Guigon à Paris

David Chieppo à la Galerie ColletPark à Paris

Brian Belott à la Galerie Zürcher à Paris

Alun Williams à la Galerie Anne Barrault à Paris

Ummagumma à l’Emba / Galerie Manet à Gennevilliers

Damien Deroubaix à la Galerie In Situ / Fabienne Leclerc à Paris

Sans prôner de nationalisme mais en témoignant d’une prédominance picturale notable, je tiens à concentrer ce numéro sur la pratique figurative, ou presque, de peintres français, ou presque. En comparaison  à nos actuels outils d’expression, la peinture pourrait passer pour un médium anachronique. Sont rassemblés ici des artistes qui soulignent la légitimité d’étaler encore aujourd’hui de la matière colorée sur une surface plane. Tous affirment une peinture qui assume ses caractéristiques classiques. Il s’agit d’offrir une figure à des aspirations personnelles dans le souci de les communiquer à l’autre par le biais de la reconnaissance, « fonction de la mémoire par laquelle le sujet pensant identifie l’objet d’une représentation actuelle à un objet antérieurement perçu ».

Gérard Garouste à la Galerie Daniel Templon à Paris

Romain Bernini à la Galerie Metropolis à Paris et à la Maison des Arts de Créteil

Marc Desgrandchamps à la Galerie Zürcher à Paris

Maurice Rocheri à la Galerie Deborah Zafman à Paris

Valérie Favre à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

Adam Adach à La Galerie à Noisy-le-Sec

Florence Reymond à la Galerie Odile Ouizeman à Paris