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Archives de Tag: Grand Palais

Règne une saveur fin-de-siècle. Le fameux spiritueux, décrit et décrié comme remède ou poison, nimbé d’une réputation de stimulateur de créativité, voit sa popularité croître jusqu’à représenter quatre-vingt-dix pourcent des apéritifs servis en France. Puis il y a cent ans environ, on en prohibe la consommation. Bien-sûr, cela ne fait que renforcer le mythe, alimenté par ce rituel spécifique de préparation, et une vertigineuse couleur. Ivresse.

Tanja Nis-Hansen à Sans titre (2016) à Paris

Henri de Toulouse-Lautrec aux Galeries Nationales du Grand Palais à Paris

Blanche Endive par Damien Airault à l’Espace Le Carré à Lille

Laura Knight à la Royal Academy of Arts à Londres

Buck Ellison chez Balice Hertling à Paris

Edgar Degas par Henri Loyrette au Musée d’Orsay à Paris

Julie Béna à Kunstraum à Londres


Julie Béna, The Jester & Death, 2020 | Courtoisie de l’artiste

Des formes coulantes tardent à se figer. On les sent encore fraîches. D’ailleurs, elles changeront peut-être encore. Elles affichent leur malléabilité. Leurs contours fluides glissent. Alors elles minauderaient. Elles échappent à l’apprivoisement. Cette qualification frôle un genre de misogynie agacé par les détours, effrayé par tout maniérisme. L’injure proviendrait du « singe à griffe », dit « simagraw » voire « chimagrue » selon un patois du Hainaut. Et c’est ainsi qu’on dénommait en d’autres temps, le diable. Évidemment.

Cécile Noguès à la Galerie Joseph Tang à Paris

Stanislav Sucharda par Veronika Hulíková à la Národní galerie Praha | Veletržní palác à Prague

Marguerite Humeau pour Prix Marcel Duchamp 2019 au Centre Pompidou à Paris

Cruels objets du désir à l’institut Giacometti à Paris

Creative Beginnings. Professional End. par Julia Gardener à la Villa Vassilieff à Paris

When the time swirls, when it turns into a black hole par Maija Rudovska à Futura à Prague

Le Greco par Guillaume Kientz aux Galeries nationales du Grand Palais à Paris


Lou Masduraud, Cabinet de contorsion (examen d’après le Bureau des Pleurs) (détail), mobilier administratif industriel, chemises, fils de coton, archives de la Villa Vassilieff, plastiline, bois, 2020 | Courtoisie de l’artiste et Villa Vassilieff (Paris), crédit photographique Aurélien Mole

Si séduire un partenaire par une simple effluve reste encore un mythe humain, les images semblent elles, savoir exercer une attraction sexuelle explicite. Quasi chimiques, de mystérieuses sécrétions irriguent leur voisinage pour mieux assouvir un désir commun. Il s’agit une fois de plus de faire fleurir la beauté du cul alors que le climat actuel ne se l’autorise plutôt pas, s’embourbant dans une médiocrité qui consiste à censurer le meilleur et ne laisser échapper dans les médias que la plus vulgaire de ses interprétations. La résistance passe aussi par l’ambition de son excitation, par l’excellence de ce qui nous fait bander.

Lina Scheynius aux Arcane studios à Londres

Monica Majoli à la Galerie Air de paris à Paris

Not so still life à la Luxembourg&Dayan Gallery à Londres

Juergen Teller à la Galerie Suzanne Tarasiève à Paris

Douglas Gordon au Mam – Musée d’art moderne de la ville de Paris à Paris

Soft measures par André Tehrani & Anthea Buys dans le Project room du Wiels à Bruxelles

Robert Mapplethorpe aux Galeries nationales du Grand palais à Paris

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Lina Scheynius, Book 06 – extrait autocensuré pour Instagram, 2014

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Une fois de plus, un mysticisme plane sur tout un pan de l’actualité, nappant d’ombre les formes abandonnées et les gestuelles cryptiques. Une fascination opère indéniablement, autant sur les initiés qui en pénètrent les glyphes que sur ceux, biens-sûr, que les écritures troubles excluent. Chacun bricole sa spiritualité, et les alternatives les plus inventives font front aux croyances de masses. Vestales et chamans perpétuent alors des rites aux détails aiguisés, qualifiant par leur action une présence incandescente.

Laura Gozlan à la Galerie Florence Leoni à Paris

Bill Viola aux Galeries nationales du Grand palais à Paris

Nathaniel Mellors à la Galerie art:concept à Paris

Pauline Curnier Jardin à l’Emba Galerie Manet – École municipale des beaux-arts à Gennevilliers

Nouvelles de la Kula par Thomas Golsenne au Cap – Centre d’arts plastiques à Saint-Fons

Louise Hervé & Chloé Maillet à la Galerie Marcelle Alix à Paris

Des choses en moins, des choses en plus par S. Faucon & A. Violeau au Palais de tokyo à Paris

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Laura Gozlan & Benjamin L Aman, A thousand miles below, 23′, vidéo 2013 – Courtoisie des artistes

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

De lumière. Réverbérations et reflets rayonnent ici avec une relative violence, titillant notre vue par des jeux séduisants de miroitements, d’éblouissements, de scintillements. La question du précieux est frontalement exposée, traditionnellement liée à ce qui brille. Ce numéro en devient métallique, étrangement familial, récoltant des flashs à l’aube du solstice d’hiver, dans une clarté finalement plus franche la nuit avec ses chatoiements artificiels, que le jour lorsque celui-ci le passe à ne pas se lever.

Cartier – Le style et l’histoire au Salon d’honneur du Grand palais à Paris

Shila Khatami à la Galerie Samy Abraham à Paris

For your loving à la Galerie Jeanroch Dard à Paris

Pierre David à la Galerie L’antichambre à Chambéry

Brook Andrew à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

Jean-Marie Appriou à l’Emba Galerie Manet – École municipale des beaux-arts à Gennevilliers

Sylvain Couzinet Jacques au Bal à Paris

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Sylvain Couzinet Jacques, Série Standards&poors, 2013 – Courtoisie de l’artiste

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Madame Anastasie a une fois de plus sévi. La mythique personnification de la censure plane sur notre société pour en éliminer les reliefs. Et elle s’est manifesté dans ma vie électronique pour en amputer une brique du mur. « Nous avons supprimé cet élément de Facebook, car il enfreint les standards de notre communauté ». L’humiliation va jusqu’à se gargariser de respecter la publication de « contenus de nature personnelle, qu’il s’agisse de photos d’une sculpture telle que le David de Michel-Ange ou de photos avec un enfant au sein de sa mère ». Merci bien le créneau, et les exclusives représentations tant masculines que féminines qu’il véhicule. En contrepoint à cette anecdote, je prends plaisir cette semaine à partager différentes teneurs de nudités.

Juergen Teller par la Galerie Suzanne Tarasiève à Paris photo 2013 au Grand palais à Paris

John Currin à la Galerie Gagosian à Paris

Sanne Sannes par Hans Rooseboom & Mattie Boom à l’In – Institut néerlandais à Paris

Paul-Armand Gette à la Galerie Jean Brolly à Paris

Masculin/masculin au Musée d’orsay à Paris

Aaron Curry à la Galerie Almine Rech à Paris

Wolfgang Tillmans à la Galerie Maureen Paley à Londres

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Juergen Teller, Série Louis XV, Paris, 2004, 50x61cm, C-print, 2012
– Courtoisie de l’artiste et la galerie Suzanne Tarasiève

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Coupables, victimes et complices hantent les villes sombres, alors que la modernité naissante aliène crescendo l’humanité qu’elles condensent. C’est un esprit très vingtième siècle qui stagne ici, sur les trottoirs malfamés que l’on foule seulement avec un alibi béton. L’intitulé de notre nouvelle chronique se met à l’argot, et désigne ce genre policier avec un ton canaille. Atmosphère. Et s’aiguise un fétichisme de l’indice, en un contexte qui ne peut qu’être anxiogène, la noirceur existentielle et sociale allant croissante avec la densité de la métropole. Détectives et prostituées sont nos héros solitaires évoluant dans l’énigme du vice. Pan !

Edward Hopper par Didier Ottinger aux galeries nationales du Grand palais à Paris

La ville magique au LaM – Musée d’art moderne, contemporain et brut à Villeneuve d’ascq

Marcel van Eeden à la Galerie In Situ – Fabienne Leclerc à Paris

McDermott&McGough à la Galerie Jérôme de Noirmont à Paris

Robert Devriendt à la Galerie Loevenbruck à Paris

Cibles par Claude d’Anthenaise au Musée de la chasse et de la nature à Paris

Tim Noble & Sue Webster à la Galerie Blain Southern à Londres

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> Nicolas Chardon, Cible noire, 100x100cm, acrylique, tissu, 2005 – Collection Frac Bourgogne  Courtoisie Galerie Jean Brolly Paris

La programmation du Mois de la photo 2012 s’annonce déprimante. Peut-être est-ce la frontalité immédiate associée au médium photographique qui rend son tri aussi limpide et cruel. Étrangement cette année, la capitale ne semble pas aiguiser son engouement pour la pellicule ou le pixel, et les galeries ne se sont pas vraiment alignées sur cette tradition automnale. Aucune monographie majeure à signaler, mais quelques présentations collectives commerciales ou institutionnelles, rythment avec une exigence respectable le marché du cliché historique et contemporain.

Voici Paris par Quentin Bajac & Clément Chéroux au Centre Pompidou à Paris

nofound photo fair 2012 par Emeric Glayse & Yann Pérol au Garage Turenne à Paris

Photo Levallois 2012 par Paul Frèches à Levallois

Body language au Centre culturel suisse à Paris

Set-up par Stephen Hepworth à la Galerie Jousse Entreprise à Paris

Paris Photo 2012 par Julien Frydman au Grand Palais à Paris

Offprint Paris 2012 par Yannick Bouillis & Colette Olof à l’Ensba à Paris

> Adrien Pezennec, Jump Bosnia, 2012 – Courtoisie de l’artiste

L’ampleur de certaines initiatives frôlent la mégalomanie en intimidant le public dans une forme de soumission spectaculaire. Pourquoi pas. Et c’est même parfois très réussi. Il s’agit ici de prendre de la place, d’occuper manifestement le territoire. Outre quelques propositions monolithiques, ce numéro approchera des dispositifs qui assomment volontairement leur visibilité.

Chiharu Shiota à La Sucrière à Lyon

Daniel Buren dans la cadre de Monumenta au Grand Palais à Paris

Monumental ? au Musée d’art moderne de Saint-Etienne Métropole à Saint-Priest-en-jarez

Gilbert & George à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Haim Steinbach à la Galerie Laurent Godin à Paris

Vincent Mauger à l’Abbaye Saint-Léonard à Corbigny

Markus Schinwald à la Galerie Yvon Lambert à Paris

> Haim Steinbach, Untitled (ball), 2012 – Courtoisie Galerie Laurent Godin Paris

Deux architectures de verre et de fer hébergent dans la capitale des évènements de grande ampleur, en vue d’offrir une hospitalité à la culture indienne et aux formes qu’elle revêt dans les arts plastiques de notre temps. Ces institutions stimulent une dizaine d’autres propositions qui partagent à leur manière des échantillons de cet ailleurs fascinant. Exotisme typique, l’Inde souffre probablement aujourd’hui du monolithique caractère bollywoodien dans lequel il est toujours plus confortable de l’enfermer. Et une exposition qui respecte cette contrée devrait être capable d’en dépasser la caricature.

Anish Kapoor au Grand Palais, chez Kamel Mennour et à la Chapelle des Petits-Augustins à Paris

Anita Dube à la Galerie Dominique Fiat à Paris

Paris – Delhi – Bombay au Centre Pompidou à Paris

Indian Highway IV au Mac à Lyon

Bharti Kher à la Galerie Emmanuel Perrotin à Paris

Rina Banerjee au Musée Guimet et à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

This is not that par Fabien Charuau à la Galerie Duboys à Paris

Envouté à la fois par la puissance du noir et par le spectacle toujours merveilleux des nuages qui se dissipent, j’oriente cette chronique vers les perturbations atmosphériques. Il n’y aura pourtant là pas, explicites, de ciels, mais plutôt cette obscurité chargée qui provoque parfois des éclairs, et ces fantastiques nuées, lumineuses, colorées. Nos intempéries seront tranchantes, et floues, colériques, ténébreuses.

Elodie Lesourd à la Galerie Olivier Robert à Paris

Bettina Samson à la Galerie Sultana à Paris

Jérôme Poret à Micro-Onde à Vélizy-Villacoublay

Odilon Redon aux Galeries nationales du Grand Palais à Paris

Jessica Warboys à la Maba à Nogent-sur-Marne

2 éclats blancs toutes les 10 secondes (suite) au Crac Alsace à Altkrich

Jean Baptiste Bernadet à la Galerie Torri à Paris

Pas évident d’opérer une transition après trois numéros indiens qui partageaient l’exotisme d’un séjour dépaysant. De retour à Paris, la ville semble vide, les rues étroites, la circulation étrangement hostile et la température, polaire. Une certaine grisaille englobe toute la cité. Mais comme tout aléa météorologique, il suffit de s’équiper convenablement pour réussir à en jouir. Palettes éteintes et ambiances funestes agrémenteront notre présente sélection rendant compte d’une actualité parcourue avec écharpe et parapluie pour finalement retrouver le plaisir d’apprécier une mélancolie spectrale.

Antoine Marquis à la Galerie Benoît Lecarpentier à Paris

Claire Tabouret à la Galerie Isabelle Gounod à Paris

Christian Boltanski dans la Nef du Grand Palais à Paris

Anne Laure Sacriste à Micro Onde à Vélizy-Villacoublay

Wall & Floor à la Galerie Almine Rech à Paris

Claire Morgan à la Galerie Karsten Greve à Paris

Esthétique des pôles – Le testament des glaces au Frac Lorraine à Metz

Nous clôturerons ici l’année en nous concentrant sur la Saison de la Turquie en France qui de juillet 2009 à mars 2010 fédère sous un label commun une constellation d’évènements mettant à l’honneur la culture d’un pays que l’on sait installé depuis toujours entre l’Orient et l’Occident, essentielle position stratégique générant autant une effervescence d’influences inestimables que des questions politiques pour une nation faisant aujourd’hui la jonction entre l’Europe et l’Asie. Les expositions retenues nous permettront de survoler le patrimoine considérable que la succession de civilisations façonnèrent sur cette terre tout en approchant la production actuelle de créateurs qui y sont liés.

De Byzance à Istanbul aux Galeries Nationales du Grand Palais à Paris

Tombes princières d’Anatolie, D’Izmir à Smyrne et A la cour du Grand Turc au Louvre à Paris

Variations Continues au Crédac à Ivry-sur-Seine

Gökçe Celikel à la Galerie e.l. Bannwarth à Paris

Ornementa aux Ateliers de Paris à Paris

Inci Eviner au Mac/Val à Vitry-sur-Seine

Ahmet Ertuğ à la Bibliothèque nationale de France – Site Mitterrand à Paris

Aujourd’hui, petit exercice de style au sujet de la semaine foraine à Paris qui s’est déroulée à la fin du mois d’octobre, circuit obligatoire pour bien se remettre en tête que l’art a un prix et que ces chiffres animent un marché qui relève définitivement pour moi encore d’une grande abstraction. Cela ne nous empêchera cependant pas de garder un esprit distancié de la pure consommation et d’aiguiser nos avis sur les prestations offertes de stands en stands, dans une atmosphère cette année plutôt frétillante je crois. En terme de foires, ce numéro témoignera donc de la grande internationale mais aussi de trois alternatives, ArtElysées ayant été sacrifiée cette fois-ci de mon circuit ne voulant plus y perdre mon temps, ainsi que de trois initiatives particulières s’inscrivant spécifiquement dans le calendrier qui nous préoccupe là.

Fiac au Grand Palais, au Jardin des Tuileries et à la Cour Carrée du Louvre à Paris

Show Off au Port des Champs-Elysées à Paris

Cutlog à la Bourse du Commerce à Paris

Slick au 104 à Paris

Stéphane Pencréac’h  par Henri van Melle au Village Royal à Paris

169A2 par Eric Stephany & Xavier Mazzarol dans un appartement particulier à Paris

Chambre à part III par Laurence Dreyfus à La Réserve à Paris

Triennale de l’art en France, voici la deuxième édition du national effort institutionnel visant à définir un ensemble représentatif de la création plastique française, aujourd’hui. La manifestation est dirigée par trois commissaires chargés de rassembler les artistes qui incarneront notre emblème tricolore, auprès de nos compatriotes mais aussi au niveau de la scène artistique mondiale. Vous comprendrez donc l’ambition de cet évènement, organisé cette fois-ci selon trois niveaux, relatifs au statut de ses protagonistes : les Résidents (réunis sous la verrière du Grand Palais en un vaste accrochage collectif), les Visiteurs (plasticiens matures à la pratique reconnue au plan international investissant chacun un lieu mythique de la capitale) et les Invités (intervenants composant un festival de performances). Ce présent numéro s’attachera à documenter la résidence des premiers et décrira les interventions touristiques des seconds mais sacrifiera les troisièmes me semblant être un groupe moins identifiable. Je ne sais pas si l’occasion sauvera l’Art Français que l’on plaint tant, mais l’exercice reste une étape incontournable, avec ses choix joliment injustes, ses délicieuses aberrations et son insupportable nécessité.

La Géologie Blanche au Grand Palais à Paris

Daniel Buren au Grand Palais à Paris

Annette Messager au Palais de la Découverte à Paris

Bertrand Lavier sur la Tour Eiffel à Paris

Orlan au Musée Grévin à Paris

Gérard Collin-Thiébaut au Musée du Louvre à Paris

Pierre&Gilles à l’Eglise Saint-Eustache à Paris

A l’heure où la populaire exposition scientifique Our Body est censurée et interdite au public parisien, diverses raisons empêchant apparemment de présenter des cadavres humains naturalisés, il me semblait juste de revenir sur l’art et la manière de représenter notre enveloppe charnelle,  cette pièce de viande qui véhicule notre esprit. Je tiens précisément à documenter ici des productions artistiques qui visent à éprouver la matérialité de notre corps comme masse, dense récipient organique, qui bave, qui gicle, qui féconde, sans visage de préférence, afin d’éviter le sentimentalisme de l’individualité.

Sophie Dubosc à la Galerie Chez Valentin à Paris

Agnieszka Podgórska à la Galerie Frédéric Lacroix à Paris

La Chair de l’Objet à la Villa des Tourelles à Nanterre

Paul-Armand Gette à la Galerie Jean Brolly à Paris

Gisèle Vienne au Théâtre de la Bastille à Paris

Le Grand Monde d’Andy Warhol au Grand Palais à Paris

Marina Abramovic à la Galerie Serge le Borgne à Paris

A l’heure pascale où les chrétiens, rappelons-le, commémorent la résurrection de leur sauveur, miracle s’il en est, il me semblait opportun de documenter une certaine actualité artistique sensible aux apparitions les plus insolites. Alors que nos provinces font voler les cloches et pondre du chocolat, les artistes de notre temps continuent, indépendamment bien-sûr au calendrier grégorien, à explorer les délices du pouvoir qu’ils détiennent à intriguer notre perception par d’irrationnels représentations. Talentueux prestidigitateurs, ils manient l’illusion et les objets polysémiques pour aiguiser toujours encore notre rapport aux images, septique optique.

Oda Jaune à la Galerie Daniel Templon à Paris

Paris, capitale photographique 1920-1940 au Jeu de Paume – Site Sully à Paris

Christoph Steinmeyer à la Galerie Suzanne Tarasiève à Paris

Une image peut en cacher une autre aux Galeries Nationales du Grand Palais à Paris

Giorgio de Chirico au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris

Brigitte Zieger à la Galerie Odile Ouizeman à Paris

Les 10 ans du Prix Arcimboldo au Musée du Montparnasse à Paris

Difficile aujourd’hui de parler naïvement du genre qu’est le paysage, défini historiquement par la représentation d’un site qu’offre la nature, alors que toute portion d’espace paraît vouée à être inscrite dans un cycle économique pour lequel on la tranche après s’être battu pour se l’approprier, la surface terrestre s’amenuisant entre l’exploitation massive de ses ressources et la croissance démographique encore hétérogène de ses habitants. Tant pis pour les vertes collines, les cieux chargés et le bétail paissant tranquillement qui ponctuait jadis d’une graphisme dynamique les vues champêtres. L’environnement est davantage de nos jours source de préoccupation que d’évasion existentielle. Et ce numéro se positionne auprès d’artistes qui soutiennent un rôle de témoin dans un usage plus ou moins subjectif des outils documentaires rendant visible une géographie définitivement scarifiée par l’homme et ses activités.

Julie Ganzin à la Maison d’art Bernard Anthonioz à Nogent-sur-Marne

Beatrix von Conta à la Chapelle Sainte-Marie à Annonay

Sophie Ristelhueber au Jeu de Paume à Paris

Minna Rainio & Mark Roberts à l’Institut Finlandais à Paris

Guillaume Herbaut à la Galerie Paul Frèches à Paris

Yann Arthus-Bertrand au Grand Palais à Paris

Terre Natale, Ailleurs commence ici à la Fondation Cartier à Paris

C’est un institutionnel évènement qui nous invite à nous pencher cette semaine sur l’usage de l’image projetée, par les protagonistes de la création contemporaine qui animaient une récente actualité parisienne. Tous ont été invité, ou auraient pu l’être, à participer à la grande foire vidéographique hébergée sous la vaste verrière du Grand Palais. Mais revenons au caractère plastique même de ce qui unit leur pratique frôlant toujours l’incantation magique par les éléments invoqués : faire surgir de la lumière dans la nuit.

Dans la nuit, des images au Grand Palais à Paris

Anthony Mc Call à la Galerie Martine Aboucaya à Paris

Laurent Pernot à la Galerie Odile Ouizeman à Paris

Kirill Chelushkin à la Galerie Rabouan-Moussion à Paris

Miguel Chevalier à la Galerie Suzanne Tarasiève à Paris

Gary Hill à la Galerie In Situ / Fabienne Leclerc à Paris

Henri Foucault à La Monnaie de Paris

C’était en cette fin de mois d’octobre que culminait le parisien calendrier marchand de l’art contemporain autour de LA foire et des autres que cette dernière motiva dans les conséquences de ses limitations. En effet, bien que géographiquement dédoublé, l’officiel évènement ne peut accueillir les centaines de soupirantes désireuses d’y participer et c’est le climat volontaire de ses demandes croissantes face à une offre restreinte qui fit naître durant ces récentes années plusieurs manifestations alternatives. Bien que leur format ne soit pas des plus appréciables pour approcher des oeuvres, j’ai tout de même tenu à témoigner de la diversité de ces rendez-vous mercantiles déclinant pourtant toujours, avec plus ou moins d’intelligence, l’identique schéma d’une succession indigeste de stands fournis de marchandises.

Fiac au Grand Palais, à la Cour Carrée du Louvre et dans les Jardins des Tuileries à Paris

Show Off à l’Espace Pierre Cardin à Paris

Art Elysées sur les Champs-Elysées à Paris

Slick au 104 à Paris

Diva à l’Hôtel Kube à Paris

Artist Book International au Centre Pompidou à Paris

Performance par Caroline Smulders à la Galerie Joseph à Paris

Le terme désigne étymologiquement toute action scénique. Bien qu’il faille l’en distinguer par son caractère familier, le drame relève de la tragédie, qui se dénoue, selon sa définition, par la mort de protagonistes. Dans notre contexte relativement anxiogène, il me paraît riche de se pencher sur la faculté à exprimer des tensions existentielles sans se déverser dans une vulgaire confidence, qui serait obscène sans l’intelligence de la forme par laquelle passe le malaise évacué. Il s’agit de voir comment l’on peut évoquer élégamment la violence et en quoi cette voie n’est pas superficielle mais s’avère des plus efficaces pour affirmer une situation où l’horreur surgit du quotidien le plus proche. Du fait-divers au cataclysme, de soi à l’humanité, nous parcourrons ici une certaine esthétique de la catastrophe échelonnée en divers degrés.

Collisions à la Maison du Danemark à Paris

Stéphane Calais au Crédac à Ivry-sur-Seine

Emil Nolde aux Galeries Nationales du Grand Palais à Paris

Kendell Geers au Mac – Musée d’Art Contemporain de Lyon

Dimitri Tsykalov à la Mep – Maison Européenne de la Photographie à Paris

Das Plateau à Mains d’Oeuvres à Saint-Ouen

Fabrice Hyber dans le Parc de la Villette à Paris

Le vertige physiologique résulte d’une différence de perception entre la vue et le système vestibulaire situé dans l’oreille interne. Nous retiendrons que ce trouble perceptif naît d’un conflit entre deux sources d’informations, entre ce que l’on voit et ce que l’on ressent. Cette notion est fortement associée à l’appréhension de l’espace et particulièrement celle du vide,  c’est-à-dire de l’espace nu, disponible, offert. Nous nous concentrerons cette semaine sur des propositions artistiques qui bousculent notre rapport à la spatialité en instaurant divers dispositifs de présentation ou de représentation.

Gregor Schneider  à la Maison Rouge à Paris

Permutations / 40 artistes – 01 musée vide au Musée de Valence

Geroges Rousse à la Galerie RX et à la Mep à Paris

João Paulo Serafim au Centre Culturel Calouste Gulbenkian à Paris

Philippe de Gobert  à la Galerie Aline Vidal à Paris

Patrice Ferrasse sur http://www.chez-robert.com

Richard Serra au Grand Palais et dans le Jardin des Tuileries à Paris