Faire. Faire faire. Tout avis face à une œuvre semble influencé par la capacité, la nécessité, la vanité, d’un artiste à fabriquer lui-même son œuvre. Qui fait quoi ? La légitime question fige le talent d’un auteur dans un seul rapport avec la facture de ce qu’il revendique. Il s’agirait d’aboutir une réalisation par ses propres mains. Évidemment l’offre actuelle brouille ce postulat et le présent numéro favorisera ce trouble. L’accomplissement reste une sentence définitive. Qu’il soit adressé aux autres ou à soi, achever est un ordre.
Willem de Rooij par Stéphanie Moisdon au Consortium à Dijon
Thomas Ruff à la Gagosian davies st gallery à Londres
Les choses que tout le monde ignore (…) n’existent pas par La salle des bains à Lyon
Radical software par Pedro Morais à la Galerie Alain Gutharc à Paris
Mai-Thu Perret au 8 rue saint-bon à Paris
Le vitrail contemporain à La cité de l’architecture et du patrimoine à Paris
Bastien Aubry & Dimitri Broquard à la Maba – Maison d’art Bernard Anthonioz à Nogent-sur-marne
Willem de Rooij, The impassioned no, 2015 – Courtoisie de l’artiste et crédit photographique André Morin